ASVEL – Monaco, les deux rivaux se retrouvent à la LDLC Arena sous tension financière
Les difficultés de FEDCOM et d’Aleksej Fedorychev entraînent des problèmes de trésorerie pour l’ASVEL de Tony Parker.
Les difficultés financières de FEDCOM n’épargnent pas les clubs de Betclic ELITE engagés en EuroLeague, l’ASVEL et Monaco. Ce jeudi, les deux formations se retrouvent en EuroLeague dans une LDLC Arena que le patron de FEDCOM, Aleksej Fedorychev, aurait aimé racheter aux côtés de Tony Parker, le propriétaire de l’ASVEL. Seulement, ce duo est qualifié de « hors course » ce mercredi 27 février dans Le Progrès. L’ancien dirigeant de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas devrait rafler la mise.
Les reliquats de Smart Good Things
Le partenariat entre Skweek, propriété de FEDCOM Media – filiale de FEDCOM -, est par ailleurs très mal vu par l’EuroLeague selon L’Équipe. Surtout, le blocage de fonds de FEDCOM en raison de l’invasion russe en Ukraine commence à prendre une ampleur importante si bien que Skweek n’aurait régler à date que 2 des 7 millions prévus pour l’ASVEL cette saison. Déjà mis à rude épreuve en 2022-2023 (-3,2 millions d’euros) après le désengagement de l’éphémère sponsor Smart Good Things – qui se retrouve en prise avec la justice -, les comptes du club rhodanien pourraient être à sec plus rapidement que prévus.
Face à la crainte d’une cessation de paiements, le club rhodanien a du contracter un prêt afin de régler ses salaires pour mars et avril. Tony Parker, qui se démène pour trouver des fonds, a déjà prévenu de la baisse de moyens alloués à l’ASVEL Féminin pour la saison 2023-2024, entraînant notamment le départ de Gabby Williams. Comme Nando De Colo ou Joffrey Lauvergne – particulièrement remonté lors de la Leaders Cup -, cette dernière n’a pas fait une croix sur les émoluments que lui doit Smart Good Things. Si bien que le spectre d’une saisie du conseil de prud’hommes grandit, même si celle-ci présente l’avantage de s’absoudre d’onéreuses cotisations salariales. Pas au mieux de son côté, l’actionnaire minoritaire OL Groupe souhaiterait vendre ses parts selon Le Progrès. De quoi ajouter un peu plus d’incertitudes pour l’avenir du club le plus titré de l’histoire du basketball français.
L’AS Monaco n’est pas épargnée par les difficultés de FEDCOM. Des salaires de février des joueurs français de la Roca Team se faisaient encore attendre ces derniers jours, même si certains ont été réglés ces dernières heures. Les joueurs étrangers, parfois réglés à l’étranger, ne sont pas concernés à ce stade. Mais les embûches dressés face à FEDCOM pour mouvoir ses avoirs en Europe incitent à la prudence, malgré une volonté inchangée de continuer à faire grandir le club, en témoigne les volontés de prolonger Mike James et John Brown.
Le basket français retient son souffle alors que le diffuseur et les deux mastodontes de la Betclic ÉLITE vivent des heures compliquées.
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