Alen Omic et Tevin Brown veulent quitter les Metropolitans 92
Meilleure évaluation de Betclic ÉLITE, Alen Omic veut quitter le naufrage des Mets, comme Tevin Brown
Si Tim Frazier a vécu mardi après-midi son premier entraînement à Levallois, l’heure est plutôt à la désertion du côté des Metropolitans 92. « Le cauchemar », du propre aveu d’Abdoulaye Loum samedi dernier à Cholet, n’est pas terminé pour le club francilien.
Les Mets refusent de les libérer
Selon nos informations, plusieurs joueurs étrangers aimeraient quitter le navire francilien. Leader du championnat à l’évaluation (22,3), Alen Omic en fait partie. Incompréhensible première recrue le 31 juillet dernier, alors que l’urgence aurait plutôt été de rattraper le retard sur le marché JFL, Tevin Brown aussi, lui qui sort d’une prestation plus que douteuse à la Meilleraie (1 d’évaluation en 28 minutes)…
Mais tout le monde ne peut pas avoir la chance de Jordan Theodore… Recruté par Vitoria, l’ancien meneur de la JL Bourg a pu quitter le club unilatéralement grâce à sa clause EuroLeague. Sauf que les Mets ne veulent pas libérer le géant slovène et l’arrière américain. Déjà signataires de 15 contrats professionnels sur la saison, les Mets approchent dangereusement de la limite de 16 imposée par la LNB.
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« Je pensais que c’était la bonne période pour devenir coach des Mets »
Humilié samedi dernier à Cholet (83-112) avec seulement six professionnels, le club de la mairie de Boulogne-Billancourt n’a déjà pratiquement plus aucune chance de maintien, pointant à quatre longueurs du premier non-relégable, à 13 journées de la fin du championnat.
Il y a dix jours, l’appel d’Omic…
À l’issue de l’énième naufrage des Metropolitans le 21 janvier dernier contre l’ASVEL (79-103), Alen Omic avait tenu une conférence de presse marquante à Marcel-Cerdan. Le pivot aux cinq saisons d’EuroLeague avait exhorté son club à recruter, deux jours avant… la fuite de Jordan Theodore à Cholet.
Encore irréprochable samedi dernier à Cholet (25 points, 13 rebonds et 5 passes décisives), l’ancien burgien disait « continuer à croire » au maintien. « Sinon, autant arrêter de bosser », ajoutait-il. Visiblement, la situation a évolué en 10 jours…
« Montrez-moi un autre joueur majeur qui joue 38 minutes »
« On ne peut pas jouer un basket sérieux avec seulement 7 ou 8 joueurs. Tout le monde sait qu’il nous manque du monde, qu’on a des blessés. Je le comprends mais il faut qu’on arrive à changer ça, peut-être en signant des joueurs afin d’avoir un roster complet. Il faut qu’on soit en mesure de se battre. C’est très difficile d’être compétitif à 7 ou 8 joueurs. On veut gagner mais on manque rapidement d’énergie dans les matchs. Vous pensez que j’ai assez de carburant pour jouer 38 minutes tous les week-ends ?! Montrez-moi un autre joueur majeur en Europe qui joue 38 minutes.
J’essaye de pousser mes coéquipiers, de leur parler, de les encourager à rester positif, à rester fort, car une carrière passe vite. Je me rappelle quand j’étais jeune : on me disait de bosser dur mais j’avais l’impression d’avoir du temps. J’avais 22-23 ans et j’en ai 31 ans maintenant. Le temps passe tellement vite. Je suis ici pour gagner mais il nous manque des joueurs. Il reste encore des matchs : si on peut connaître une série de victoires, tout peut changer assez vite. Mais perdre autant est douloureux. Je sais ce que ce club a fait la saison dernière. Tout le monde a suivi cette équipe l’an dernier grâce à Wembanyama. Et même si vous ne vouliez pas suivre, il y avait des vidéos du gamin de partout sur les réseaux sociaux. Je sais que c’était impossible de trouver des billets pour les matchs des Mets, que la salle était pleine en permanence, tout le monde voyait voir ce gamin. Il a été MVP du championnat, je le respecte beaucoup.
L’an dernier, le club a été en finale mais joue maintenant le maintien. C’est la vie, il y a des hauts et des bas, ce n’est pas facile mais il faut qu’on continue à y croire. Sinon, autant arrêter de bosser. Je sais que ça va être très, très dur de gagner 12 matchs sur 15 mais on ne sait jamais. Je suis venu ici pour aider, faire mon maximum pour que ce club reste en Betclic ÉLITE. Mais c’est très compliqué de jouer et de s’entraîner à seulement 7-8 joueurs. Il faut presque 15 joueurs maintenant pour traverser une saison. Sinon, vous n’avez plus qu’à prier pour éviter les blessures. Mais c’est la vie, je suis ici maintenant, c’est comme ça et je fais de mon mieux, comme vous pouvez le voir. »
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