À La Défense Arena, Monaco échappe au hold-up de Nanterre
Mike James (31 points) a effectué un début de match euphorique à Paris La Défense Arena.
Les 15 000 spectateurs de Paris La Défense Arena ont failli assister à un énorme braquage à l’occasion de la rencontre de Betclic ELITE entre Nanterre et Monaco. Pour le 3e match de son histoire dans l’écrin de la banlieue ouest parisienne, l’équipe francilienne a été dominée quasiment toute la rencontre. Les Nanterriens ont cependant trouvé les ressources pour revenir à une seule possession des Monégasques dans la dernière minute. Mais le talent de la Roca Team, symbolisé par sa star Mike James, étincelante ce mercredi soir (31 points), a malgré tout suffi pour arracher la victoire (80-86).
Mike James plante le décor dès les premiers instants
Dans la gigantesque enceinte Paris La Défense Arena, où les plus grands artistes et stars se succèdent tout au long de l’année, on pourra désormais y ajouter la date de Mike James en ce mercredi 28 février. De son talent, Mike James (31 points à 9/20 de réussite aux tirs) est venu éblouir la plus grande salle indoor d’Europe et son public plongé dans la pénombre. Dès la première action du match, une passe à peine après l’entre-deux, le meneur de jeu a allumé son compteur de points. Symbole du premier quart-temps euphorique du natif de l’Oregon (15 points) mais aussi de l’apathie nanterrienne de la première période.
Incapable de tenir les duels avec les joueurs monégasques et trop dispendieux avec le ballon (10 pertes de balles à la pause), Nanterre a vu Monaco prendre ses distances dans le 2e quart-temps (36-54). Seule éclaircie francilienne lors des vingt premières minutes, Benjamin Sene (17 points à 7/11 aux tirs) était lucide au moment de regagner les vestiaires avec presque 20 points de retard : « On les a laissés rentrer dans le match. Il reste 20 minutes, il faut qu’on se réveille ». Un message entendu par ses coéquipiers.
Nanterre a eu l’occasion de passer devant en fin de match
Les Nanterriens se sont rebellés une première fois dans le 3e quart-temps, à la faveur d’un 7-0 (50-58, 25′). Une série rendue en à peine 75 secondes par les joueurs de la Principauté après un temps mort virulent de leur entraîneur Sasa Obradovic (50-65, 25′). Le second acte de rébellion, beaucoup plus pressant, est intervenu dans le dernier quart-temps. Maintenus par les rebonds offensifs et les paniers intérieurs de Desi Rodriguez (15 points et 8 rebonds dont 4 offensifs), Nanterre et son shooteur Bastien Pinault (8 points) ont enfin pu s’exprimer à longue distance (8/27 à 3-points) afin de revenir tout proche (71-74, 34′).
Poussés par les 15 000 spectateurs de La Défense et aidés par quelques errements monégasques, les hommes de Pascal Donnadieu ont même eu l’occasion de passer devant. À 30 secondes du terme de la partie, Juhann Begarin est parvenu à arracher un rebond offensif, après un lancer-franc manqué d’Hamady Ndiaye, mais pas à le convertir. L’instant d’après, comme une évidence, Mike James est venu planter la balle de match à mi-distance, après avoir lâché un vilain air-ball sur la possession précédente (80-83).
Pascal Donnadieu satisfait malgré tout
« En première mi-temps, ce n’était pas vraiment le visage que l’on a montré depuis le mois de septembre, analysait Pascal Donnadieu. […] J’ai fait en sorte de bien recadrer l’équipe à la mi-temps ». Satisfait du retour de ses joueurs, le technicien nanterrien peut logiquement regretter le début de match loupé de son équipe. Le leader du championnat de France, dominateur au rebond (46 prises dont 20 offensives) et adroit en début de rencontre (9/32 à 3-points au final), était en plus muni d’un Mike James dans un grand soir. Le meneur de jeu a inscrit 31 points au final, soit son 2e meilleur total de points, en Betclic ELITE, après ses 34 unités lors du match 4 des Finales 2022.
Avec tous ces éléments cités, jouer une moitié de rencontre et être tout proche de battre Monaco relève déjà de l’exploit pour Nanterre. Les Verts & Blancs auront l’occasion de se refaire face à ce même adversaire, dès la mi-mars, à l’occasion du top 8 de la Coupe de France.
Commentaires