Zaccharie Risacher a trouvé son rythme de croisière
Zaccharie Risacher passe beaucoup de temps à l’entraînement, même lors des jours offs
Après tout juste un mois de compétition, les Atlanta Hawks se placent à une étonnante sixième place de la Conférence Est. Et ce en partie grâce à leur rookie Zaccharie Risacher (2,05 m, 19 ans), qui a démarré quasiment tous les matchs comme titulaire à l’aile et qui commence à trouver son rythme de croisière.
Régularité dans tous les secteurs du jeu… sauf un
Malgré qu’il soit le septième plus jeune joueur de la ligue, le staff des Hawks peut compter sur son n°1 de Draft français, qui est l’un des deux seuls joueurs de l’équipe (avec Clint Capela) à avoir disputé les 16 matchs. Avec 26 minutes de moyenne, il est aussi le quatrième joueur le plus utilisé par Quin Snyder. Tout cela alors qu’il n’était même pas prévu pour être titulaire en début de saison, mais a profité des blessures pour s’imposer. Et il leur rend bien. Avec 12,0 points, 4,1 rebonds, 1,4 passe décisive, 0,8 interception et 0,9 contre de moyenne, il est pour l’instant dans ses moyennes affichées l’année dernière à la JL Bourg. Seuls ses pourcentages aux tirs posent pour l’instant problème (38,6% au global, dont 25,3% à 3-points). Notamment pour lui qui était un véritable sniper quand il était en France. Ses tirs extérieurs sont pourtant ouverts… 96% du temps selon le tracking NBA.
Malgré ses difficultés au shoot, le n°10 des Hawks vient pour la première fois d’enchaîner quatre matchs à plus de 10 points d’affilée. Et ce malgré un temps de jeu limité (entre 19 et 27 minutes sur cet échantillon) par le retour de blessure de De’Andre Hunter et Bogdan Bogdanovic, qui lui prennent sa place dans les fins de match serrées. Quand il arrive à régler la mire à 3-points, son total de points monte en flèche, comme contre New-York (33 points) ou Sacramento (18 points).
Ce qui est bon signe pour la suite. Le shoot est sûrement le seul secteur du jeu qu’il doit encore débloquer avant d’exploser. Quin Snyder comme Trae Young (auteur de 50% des passes décisives à destination de Risacher) l’encouragent à continuer à tirer, jusqu’à que ça rentre. « Il ne faut pas qu’il arrête de tirer parce que c’est un très bon shooteur » indiquait le premier au début du mois, lui qui a besoin d’un terrain espacé pour développer l’identité de jeu qu’il souhaite pour son équipe.
Un début de carrière satisfaisant
Risacher aura donc disputé 17 matchs en un mois pour la première fois de carrière. Un rythme très demandant mais bénéfique pour lui. « Il n’y a rien de mieux que l’enchaînement des matchs pour apprendre. J’ai l’opportunité d’être sur le terrain et de pouvoir m’exprimer. Je me sens de mieux en mieux » confiait-il par exemple à BeIN Sports il y a quelques jours. Il parle d’un « process d’apprentissage » au rythme NBA, qui sera le sien pendant probablement la majeure partie de sa carrière.
Pour ce qui est de sa saison statistique, il est pour l’instant le deuxième meilleur marqueur chez les rookies, quelques longueurs derrière l’arrière des Sixers Jared McCain (15,6 points de moyenne). Il tient son rang de n°1 de Draft, mais peut encore faire mieux. La NBA vient de classer le Français quatrième de son “Rookie Ladder” mensuel, derrière McCain, Jaylen Wells (Grizzlies) et Dalton Knecht (Lakers). Elle lui attribue un « rôle défini, des minutes constantes, mais un shoot irrégulier ». Risacher continue à travailler comme un acharné sur ce dernier point, qui reste la condition de sa réussite en NBA.
Larry Nance Jr. praises Zaccharie Risacher still working his shot on their day off. ⭐️
Bogi was there as well, training with Zacch. 🤝👍 pic.twitter.com/1zMSJJcwPv— Sarahbaby (@Cuteghost_0725) November 19, 2024
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