Victor Wembanyama veut être avec les Bleus à la Coupe du Monde
Promis à la première place de la draft NBA au mois de juin, Victor Wembanyama n’est pas encore assuré d’évoluer avec l’équipe de France à la Coupe du Monde cet été. Sa future franchise voudra sans doute le protéger puisque la présence d’un joueur fraîchement drafté est un phénomène rare au sein de la grande ligue.
Ce mardi à Nanterre, lors du traditionnel point presse des Bleus avant leurs deux prochains matchs face à la Tchéquie (ce jeudi 18h45) et la Lituanie (dimanche à Trélazé), le joueur des Metropolitans 92 a affiché ses ambitions pour cet été et a été très clair : « Je ne suis plus un rookie », a-t-il déclaré au pool de journalistes présents. « Enfin, j’imagine qu’aux yeux de ceux avec qui je serai cet été, je le serai toujours (il rit). Je compte être à la Coupe du monde. Je vois ça comme une étape, je n’ai pas du tout envie de passer à côté. Ma volonté est d’être là cet été. Je veux apprendre de ce Mondial pour préparer au mieux les JO, je n’ai jamais vécu de compétition FIBA chez les A. »
« Les décisions se feront plus tard »
Interrogé sur le sujet, le manager général des Bleus Boris Diaw s’est contenté de tempérer la chose : « Les décisions se feront plus tard, peut-être qu’il veut aujourd’hui, mais peut-être qu’il voudra moins dans un mois ou dans deux mois. Je pense qu’il faut attendre, au moment de faire la sélection il faudra des réponses fermes (…) mais on ne demande pas aux gens de se positionner fermement à cette date. »
Si sa présence cet été est loin d’être actée, sa place sur le parquet à Prague face à la République-Tchèque ce jeudi et à Trélazé ce dimanche face à la Lituanie est sûre. Le natif du Chesnay s’est même fixé des objectifs élevés. « Pour ces deux matches, je veux que l’on impose encore plus notre style de jeu. Il faut faire de la France la nation la plus dominante en Europe. Peut-être même la plus dominante du monde un jour. Cela va au-delà de la qualification, qui est déjà acquise, et de juste gagner des matches. Je veux faire peur et imposer le respect à mes adversaires. »
Propos recueillis à Nanterre,
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