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Retour en demi-teinte pour Victor Wembanyama, le coup de pression de Gregg Popovich… Le récit de la défaite des Spurs contre le Jazz

Entre espoirs et désespoirs, les San Antonio Spurs ont livré une prestation mi-figue mi-raisin contre le Jazz d'Utah (défaite 130-118), ce mardi 26 décembre. Patient et laxiste jusque-là, Gregg Popovich a haussé le ton pour la première fois de la saison. Victor Wembanyama, pas au maximum de ses capacités à cause de sa récente blessure à la cheville droite, a dû s'employer face à Lauri Markkanen.
Retour en demi-teinte pour Victor Wembanyama, le coup de pression de Gregg Popovich… Le récit de la défaite des Spurs contre le Jazz

Victor Wembanyama a dû batailler face au Finlandais Lauri Markkanen.

Crédit photo : Théo Quintard

D’une fixation bien sentie de Jeremy Sochan à un dunk à deux mains de Julian Champagnie (17-9, 5’) : les Spurs ont, l’espace d’un bref instant, retrouvé leur jeu collectif des grandes années. Du mouvement, un peu spacing, un collectif bien léché et une passe laser de Malaki Branham, les Spurs ont d’abord dominé le Jazz d’Utah (+15, 32-17, 9’), au lendemain de Noël. Victor Wembanyama, au milieu de cette séquence collective, ne pouvait que serrer les poings et lâcher un franc sourire. « On dirait qu’on est en 2014, les émotions », ne pouvait s’empêcher de lâcher la Spurs Nation France sur X, en faisant référence au dernier des cinq titres NBA texans.

Ce genre de séquence s’est toutefois raréfiée au milieu que les minutes s’égrainaient. Hormis ce premier quart-temps globalement maitrisé et une combativité retrouvée en fin de troisième période, les Texans ont eu du mal à réellement inquiéter le Jazz, victorieux sans forcer (130-118). 

Gregg Popovich perd patience

Patient et jusque-là laxiste, répétant à foison que son équipe est la plus jeune de la ligue, Gregg Popovich a haussé le ton pour la première fois cette saison. « Certains joueurs vont devoir être plus consistants car sinon, je vais devoir faire des changements dans l’effectif », prévient l’ancien sélectionneur de Team USA. Les titulaires, pas au niveau ce mardi soir, étaient dans le viseur de coach Pop. Malaki Branham, avec son zéro pointé en dix-sept minutes de jeu, semble l’un des principaux joueurs visés. « Nous parlons toujours de notre jeunesse mais il y a une limite à ce constat », souligne Jeremy Sochan, l’une des rares satisfactions de la soirée, intéressant dans son rôle de couteau suisse en sortie de banc (19 points, 5 rebonds, 3 passes). « Nous devons être meilleurs, plus actifs et plus rapides dans ce que nous entreprenons. »

Toujours au contact, les Spurs ont cru réaliser un petit hold up à la fin du troisième quart-temps. La mascotte des Spurs, l’iconique Coyote, tapait sur son petit tambour, les 18 000 fans du Frost Bank Center s’époumonaient au rythme des prouesses de Keldon Johnson, auteur de 12 de ses 26 points dans la 3e période et l’espoir renaissait… Victor Wembanyama, du bout du banc, a même sorti les muscles pour hyper un peu plus ses coéquipiers lors du dunk de Keldon Johnson sur Simone Fontecchio (83-79, 33′).

Wemby de retour mais « pas à 100 % de ses capacités »

De retour aux affaires après avoir manqué deux des trois derniers matchs à cause d’une cheville droite douloureuse, le Français de 19 ans n’a pas réussi à faire la bascule en fin de match. S’il monte d’habitude en puissance au fil de la rencontre, Wemby n’a pas pesé sur le money time alors qu’il avait commencé fort avec 10 points en 11 minutes dans le premier acte. « Pas à 100 % de ses capacités », dixit Pop, peut-être à bout de souffle, Wemby a multiplié les erreurs face à Lauri Markkanen (31 points), le solide pivot finlandais du Jazz, dans les dernières minutes.

Parfois court sur ses tirs dans le dernier acte, peu précautionneux avec le ballon dans les moments chauds, Victor Wembanyama continue son apprentissage au sein de la grande ligue. Très sollicité médiatiquement et avec un nouveau rythme à appréhender, il a pu profiter d’une petite coupure pour Noël, qui lui a fait « énormément de bien ». « On a eu 24 heures sans rien », rembobine-t-il alors que l’ensemble de sa famille, y compris son frère Oscar et sa sœur Ève, a assisté à la rencontre. « Je n’ai pas pensé au basket, je n’ai pas regardé mon téléphone : c’était appréciable. »

Toujours bons derniers de la conférence Ouest (5 victoires – 24 défaites), les Spurs feront étape à Portland où ils affronteront les Trail Blazers coup sur coup, jeudi et vendredi (lire ci-dessous), avant de conclure l’année 2023 par la réception des Boston Celtics le jour de la Saint-Sylvestre. 

De notre correspondant Théo Quintard à San Antonio (Texas),

Victor Wembanyama et le load management : « Penser au long terme »

Malchanceux, Victor Wembanyama a dû déclarer forfait à la dernière minute à Dallas après avoir marché sur le pied d’un ramasseur de balle, le 23 décembre dernier. « Je n’en veux pas à ce jeune », élude Wemby. « C’est évidemment douloureux de voir son équipe évoluer sans pouvoir jouer. Mais ma carrière est plus importante que ce match. C’est l’une des premières choses que Gregg Popovich m’a dit. On doit être intelligent et penser au long terme. » Avant d’ajouter : « Si ça ne tenait qu’à moi, je jouerais tous les matchs. Mais je respecte mon rôle, [les personnes qui m’entourent] sont des professionnels ».

Gregg Popovich a d’ores et déjà annoncé que Victor Wembanyama ne disputerait pas les deux matchs à Portland. Ce sera l’un ou l’autre. La dure loi du load management

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