Une ASVEL totalement désaccordée face au Partizan Belgrade

L’ASVEL devra encore patienter avant de décrocher sa première victoire en EuroLeague cette saison. Ce jeudi, Villeurbanne a été dominé de bout en bout par le Partizan Belgrade (62-88), après avoir été déjà défait par l’autre équipe de la capitale serbe, l’Étoile Rouge, lors de la première journée (94-73). Si l’on regarde plus loin en arrière, l’ASVEL ne s’est plus imposée dans la compétition européenne reine depuis le 20 janvier 2023 et une victoire contre l’Olimpia Milan.

Un Partizan en mode contre-attaque, bien aidé par l’ASVEL

Ce jeudi, l’ASVEL n’a jamais pu entrevoir la victoire. Très à la peine offensivement, les Villeurbannais ne marquaient que 13 petits points lors du premier quart-temps. Dans le même temps, le Partizan fructifiait chacune ou presque des pertes de balles villeurbannaises par un panier. En étant certes très maladroit (1/12 à 3-points au bout de 20 minutes), l’ASVEL rentrait aux vestiaires à la mi-temps avec un retard déjà conséquent (29-43).

Le Partizan n’était pas beaucoup plus adroit (4/19 à 3-points au total) mais provoquait sa chance en allant chercher de nombreux paniers avec la faute. En à peine cinq minutes dans le 3e quart-temps, l’ASVEL encaissait la bagatelle de 17 points, pour un écart frôlant les 30 points sur une nouvelle contre-attaque conclue par Dozier (38-65, 27’). L’entraîneur du Partizan Zeljko Obradovic se payait même le luxe de faire rentrer ses 10 et 11e hommes avec Balsa Koprivica et Mateusz Ponitka.

Quelques symboles de cette soirée ratée pour l’ASVEL ? L’exclusion de son meilleur joueur ce soir, Frank Jackson (16 points), après avoir pris une faute antisportive en première période, puis une faute technique en seconde. Ou encore le premier panier marqué par Nando De Colo (4 points et 1 passe pour 5 pertes de balles) intervenu… en début de 4e quart-temps.

Au final, l’ASVEL s’inclinait sur un large score de plus de 25 points (62-88). Une première sortie à domicile en EuroLeague cette saison à oublier pour T.J. Parker et ses hommes, qui ont quitté le parquet sous les sifflets de l’Astroballe.

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La réaction de Timothé Luwawu-Cabarrot au micro de Skweek : 

« On n’est pas au niveau de l’EuroLeague. On n’a pas le talent des autres équipes. Si on n’est pas en forme et qu’on ne se donne pas les moyens d’être compétitifs à chaque match, ça va être compliqué toute la saison. Il faut qu’on se concentre, que chacun fasse son travail sur l’équipe adverse, savoir sur quels joueurs défendre. Mais on peut relever la tête et faire un run. »