Une ASVEL au grand coeur toute proche d’un exploit XXL chez l’Olympiakos
Au vue du contexte, on ne donnait pas bien chère de la peau de l’ASVEL ce mardi 12 novembre dans l’enfer du Pirée. La nouvelle de la préservation de Nando De Colo, quelques minutes avant le début de la rencontre, appuyait même la théorie que Pierric Poupet faisait une croix sur cette rencontre. Il n’en a rien été ! L’ASVEL a très longtemps cru à la victoire contre l’Olympiakos, avant finalement de rompre face aux Grecs, les armes à la main (94-92).
C’est cruel mais nos Villeurbannais s’inclinent ce soir dans les dernières secondes face à l’Olympiacos malgré une très belle performance collective avec un effectif ultra réduit.
Rendez-vous jeudi à l’Astroballe pour soutenir l’équipe qui a été héroïque ce soir ! 💪… pic.twitter.com/EvhU5ArAhf
— LDLC ASVEL (@LDLCASVEL) November 12, 2024
Il n’a rien manqué à l’ASVEL, si ce n’est la victoire !
À la sortie du stade de la Paix et de l’Amitié, l’ASVEL n’a rien à se reprocher. « Il ne nous a rien manqué aujourd’hui », tenait à signaler Pierric Poupet, comme pour signifier à ses joueurs qu’ils n’avaient aucun regret à avoir malgré le résultat final. « Toute personne qui connaît le basket sait que ce soir, on a tout donné. » Alors oui, quand on échoue à une seule possession, le dunk raté de M’Baye Ndiaye va évidemment revenir en tête, tout comme cette passe hasardeuse pour Tarik Black, à 3 minutes de la fin, pourtant serré par deux joueurs. Mais avec une rotation à 9 joueurs, dont l’Espoir Yohann Sissoko (2 ballons perdus en 5 minutes de jeu), ainsi qu’un arbitrage légèrement maison, les erreurs allaient forcément arriver, tôt ou tard.
Alors que l’antre de l’Olympiakos est souvent source de cauchemars, c’est comme dans un rêve que l’ASVEL est pourtant rentrée dans sa partie. Sans complexe, n’ayant rien à perdre, Villeurbanne a crânement joué sa chance, artillant avec une incroyable réussite en première période (7/9 à 3-points, 11/21 au final) pour mener à la pause (42-50). Les hommes de Georgios Bartzokas sont logiquement revenus revanchards des vestiaires, infligeant notamment un 16 à 4 pour revenir au contact en fin de 3e quart-temps (71-73, 30′).
Malgré cela, les soldats villeurbannais (16 points pour Lauvergne, 19 d’évaluation pour Harrison) se sont rangés derrière leur soldat Théo Maledon, en véritable mission en Grèce ce mardi (31 points à 8/17 aux tirs et 11/12 aux LFs, 7 rebonds et 5 passes décisives pour 37 d’évaluation). Mais face à des armadas comme l’Olympiakos, dotées de joueurs au talent supérieur, les erreurs citées précédemment se paient cash. Ainsi, Evan Fournier, encore très bon ce soir (20 points à 7/15 aux tirs), ainsi que Thomas Walkup, ont fait pencher la balance pour l’Olympiakos. À l’aube des dernières salves, le club du Pirée est ainsi repassé devant l’ASVEL (87-86, 38′) pour la première fois depuis le début de la partie, filant droit vers une victoire beaucoup plus difficile que prévue à obtenir (94-92).
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