Un Monaco spectaculaire élimine l’ASVEL et s’envole vers le top 8 de Trélazé
Petr Cornelie et les Monégasques ont multiplié les gros dunks contre l’ASVEL.
Monaco – ASVEL cette saison, c’est un peu la même histoire qu’Un jour sans fin avec Bill Murray. Villeurbanne est très souvent dans le coup à la mi-temps, voir même devant mais, sans vraiment pouvoir s’y opposer, doit laisser Monaco filer vers la victoire en seconde période. Ce mardi, ce 1/8e de finale de Coupe de France n’a pas fait exception aux trois premières rencontres de la saison entre les deux formations d’EuroLeague. Au terme d’une rencontre spectaculaire, la Roca Team a encore pris le dessus sur son rival (90-80), qui l’est de moins en moins au vue de la domination monégasque actuelle.
Donta Hall voulait des posters de M’Baye NDiaye
« Encore une fois, on peut faire un meilleur début de match. On les laisse croire trop longtemps qu’ils peuvent remporter ce match. » Il y a à la fois du vrai et du faux dans les paroles de Matthew Strazel (12 points) recueillies après la rencontre par Skweek. Du faux, car Monaco a plutôt fait une très bonne entame, en menant 10-0, puis 15-5, grâce aux cinq points chacun de Donatas Motiejunas et Yakuba Ouattara. Il est vrai, en revanche, que Monaco est resté un certain temps à portée de fusil de l’ASVEL, ne s’échappant réellement que dans le 4e quart-temps. Face à son adversaire en finale lors de la précédente édition, la Roca Team s’est peut-être imaginée être dans l’univers de Bercy, envoyant sur orbite ses joueurs dépourvus d’attraction terrestre.
Comme Donta Hall (7 points), dont la connexion avec Elie Okobo (12 points et 5 passes décisives) a été parfaite ce mardi soir, le pivot américain multipliant les dunks ravageurs, notamment sur le pauvre M’Baye Ndiaye (5 points et 2 contres). Sauf que Monaco rendait ses dunks à l’ASVEL, qui profitait aussi de la maladresse monégasque aux lancers-francs (17/23 au final). Après un duel beaucoup plus à terre entre Donatas Motiejunas (16 points à 100% aux tirs) et Charles Kahudi (11 points) lors des cinq dernières minutes du 2e quart-temps, les deux équipes étaient presque à égalité à la mi-temps (45-43).
MAIS QU'IL S'ARRÊTE C'EST QUOI ÇA 💥💥💥@ASMonaco_Basket x @ffbasketball#SKWEEKLive #CDFBasket pic.twitter.com/sxhXJdwnnk
— SKWEEK (@skweektv) February 13, 2024
Les actions spectaculaires de Monaco ont malgré tout fini par avoir raison des Rhodaniens. Sur un nouveau dunk rageur de Donta Hall, les joueurs du Rocher se détachaient à l’entame de l’ultime période (67-59, 30′). Malgré une vengeance au contre de Ndiaye sur l’ancien joueur des Brooklyn Nets, les hommes de Sasa Obradovic ont inscrit de gros tirs dans ce 4e quart-temps : Elie Okobo (78-68, 35′) et Jordan Loyd (85-68, 37′) faisaient définitivement l’écart à longue distance pour filer vers la victoire.
« On n’arrive pas à gagner »
Malgré le retour de Nando De Colo pour ce choc (9 points), le match en travers de Paris Lee (2 points à 1/11 aux tirs) n’a pas arrangé les affaires de l’ASVEL, qui a besoin que toutes les conditions soient réunies pour pouvoir espérer battre Monaco. Le leader du championnat de France signe ainsi sa 4e victoire de la saison sur l’ASVEL. « On n’arrive pas à gagner, soufflait un Joffrey Lauvergne (7 points et 9 rebonds) dépité auprès de Skweek. On a potentiellement une autre chance dans quelques jours. En espérant que ça soit la bonne. » Une hypothétique finale de la Leaders Cup où l’ASVEL serait cette fois dans la peau du tenant du titre, mais toujours pas celle de favori.
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