Un crève-coeur de 50 minutes pour l’ASVEL lors de sa première à la LDLC Arena
Au moins, les 11 354 curieux de la LDLC Arena auront peut-être envie de revenir voir un match de basket… Comment pourrait-il en être autrement après un tel thriller de 50 minutes ? Mais pour le coup, ça leur fait une belle jambe aux Villeurbannais… « On aurait préféré que ce soit un match dégueulasse et qu’on le gagne », soupirait Timothé Luwawu-Cabarrot au micro de SKWEEK.
Ah, cette dernière faute de Lauvergne…
La soirée de l’inauguration de la nouvelle enceinte décinoise restera inoubliable mais il aura effectivement le plus important, la victoire, au bout d’une quantité hallucinante de ces fameux petits détails, ceux qui coûtent des matchs au plus haut niveau continental. De l’ordre de ceux, aussi, qui font qu’une avance de 12 points (63-51, 31e minute) peut être gaspillée en un quart-temps… « On aurait dû plier ce match bien plus tôt », acquiesce TLC, auteur de 20 points à 6/17 et 3 passes décisives. « On les laisse revenir dans le quatrième quart-temps en leur concédant beaucoup de rebonds offensifs et de trois points. »
L’ancien ailier des Brooklyn Nets passera certainement la nuit à ressasser ses trois occasions d’emporter le match au buzzer. Plus globalement, au lieu de trois tirs ratés, l’ASVEL pourra surtout regretter ces énièmes secondes abandonnées aux Bavarois (à l’image de cette possession à quatre tirs lointains dans la seconde prolongation), ces légères fautes défensives, qui ont par exemple permis à Sylvain Francisco (10 points à 3/8) de planter ses deux banderilles lointaines dans les 58 dernières secondes, ou « ces petites décisions », pointées par Luwawu-Cabarrot. Comme celle de Joffrey Lauvergne, évidemment indirecte, d’aller s’empaler sur Niels Giffey au crépuscule de la 50e minute, pour un passage en force (justifié), précipitant la défaite villeurbannaise à cause d’un lancer-franc inscrit par le champion du monde, ayant eu le droit à deux tirs de réparation puisque le ballon était en l’air lors du contact, donc plus la propriété de Lauvergne. Aussi beau que cruel, vraiment…
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