Un clash entre un joueur et le président de la Fédé, l’élément déclencheur de l’épopée olympique des Bleus
L’équipe de France a montré deux visages durant ces Jeux olympiques de Paris 2024.
Qu’est-ce qui a permis la transformation de l’équipe de France masculine de basket aux Jeux olympiques de Paris 2024 ? En quinze jours, les Bleus se sont métamorphosés, débutant par une phase de groupes grandement inquiétante avant de monter en régime, jusqu’à effleurer le titre olympique face aux États-Unis en finale. Pour changer à ce point de visage, il y a eu un ajustement tactique important (la titularisation de Yabusele à la place de Gobert), des dépassements de fonctions à l’image d’Isaïa Cordinier, mais aussi… un clash en interne.
« Moi j’ai honte de t’avoir comme président »
Selon Stephen Brun, consultant pour RMC Sport, le président de la Fédération Française de Basket-Ball (FFBB) Jean-Pierre Siutat serait intervenu dans le vestiaire des Bleus après la débâcle du dernier match de poule contre l’Allemagne (71-85). L’ancien international français raconte : « Il (le président de la FFBB) est arrivé avec des mots un peu durs, du style « j’ai eu honte ». Et là, il y a un garçon – je ne vais pas dire son nom – qui lui a répondu « ah ouais, t’as eu honte ? Moi j’ai honte de toi, de t’avoir comme président ». Et là où il y a eu un déclic, c’est que ce garçon s’est levé, a quitté la pièce, et les onze autres joueurs se sont levés et ont quitté la pièce avec lui. »
D’après des informations de L’Équipe, le joueur qui aurait tenu ces propos serait Evan Fournier. Après cette rencontre contre la Mannschaft, l’arrière des Bleus avait d’ailleurs tenu des propos forts en zone mixte. À demi-mots, il avait remis en cause le tout pour la défense prôné par le staff tricolore, ce qui lui avait valu un recadrage dans la presse de Vincent Collet.
Mais derrière, on connaît la suite. Les Bleus ont battu le Canada en quart de finale, puis ont pris leur revanche sur l’Allemagne dans le dernier carré. Avant de passer tout proche d’un potentiel titre olympique, sans le coup de chaud de Stephen Curry.
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