Tony Parker veut que l’ASVEL rachète la LDLC Arena, mise en vente par l’OL
Et si la crise traversée par l’Olympique Lyonnais, actionnaire de l’ASVEL, se révélait être « une opportunité » pour l’entité villeurbannaise ? Alors que son club est bon dernier de Ligue 1 et en recherche de liquidités financières, John Textor, le président américain de l’OL, a annoncé son intention de vendre la totalité de la LDLC Arena, la salle multi-fonctions de Décines, au cœur de l’OL Vallée, qui sera inaugurée fin novembre à l’occasion de la réception du Bayern Munich. Or, un acheteur s’est déclaré, en la personne de Tony Parker, interrogé par L’Équipe.
« J’en ai parlé avec mes actionnaires, ils veulent foncer, et on a envie de se positionner pour racheter la salle », indique le président, qui s’est entretenu mercredi avec John Textor, « très content » de l’envie affichée par l’ASVEL, lui qui ne porte cependant aucun intérêt au basket, contrairement à son prédécesseur Jean-Michel Aulas. « Je pense que l’on sera en position de force pour récupérer la salle », poursuit TP. « L’OL est quand même toujours actionnaire de l’ASVEL et pour lui, ce serait une bonne chose que cela revienne au groupe que je mène, parce que ça restera dans l’écosystème lyonnais. »
Pour financer la construction de la LDLC Arena, OL Groupe a dû avancer 141 millions d’euros et a planifié une exploitation à raison de 100 à 120 évènements par an, dont 13 matchs d’EuroLeague. Ce que ne compte pas changer Tony Parker, en cas de rachat effectif. « Si on rachète la LDLC Arena, il faut que ce soit un business qui tourne, et on sait très bien que ce sont les concerts qui font tourner ce genre de salles. On veut garder le même modèle que celui défini au début, à savoir 13 matches d’Euroligue à l’Arena, 4 à l’Astroballe. Nos matches de championnat se joueront à l’Astroballe, ainsi que les matches d’Euroligue de l’équipe féminine. Pour nous, c’est primordial qu’il y ait cet équilibre et on veut le garder. »
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