Tidjane Salaün : « La draft était un objectif ; le rêve, c’est de performer en NBA ! »
Tidjane Salaün a été drafté en 6e position par les Charlotte Hornets
Deux jours après sa 6e place de la draft et donc son transfert à Charlotte, Tidjane Salaün (2,05 m, 18 ans) s’est exprimé à l’occasion d’une conférence de presse vendredi. Entre impatience à l’idée de commencer, le chemin qu’il a parcouru pour en arriver là où encore ses émotions lors de la cérémonie, le jeune français a répondu à toutes les questions.
De très belles choses avec Cholet
Un des points mis en avant a été sa formation, comment celle-ci a pu autant lui apporter pour devenir ce qu’il est aujourd’hui ainsi que le rôle que la Betclic Elite a eu sur son apprentissage du niveau professionnel. Il récupère sa première licence en 2013 à l’AS Orly, puis rejoint le COSM Arcueil, le Saint-Charles Charenton, le Pôle Espoirs Ile-de-France avant de partir en 2021 pour Cholet. Toutes ces étapes ont été cruciales pour lui et c’est ce qu’il explique lorsqu’il a été interrogé à ce sujet. « J’ai vécu de très belles choses à Cholet. J’ai eu mes plus belles formations surtout mentales, c’est là où j’ai grandi le plus, j’ai mûri, puis tout ce qui s’est passé avant… ça a servi à ma formation. Ça a été très dur mais je me suis battu. »
Au-delà de sa formation, la Betclic ÉLITE a aussi un rôle majeur dans le façonnement de sa personne en tant que joueur mais surtout en tant qu’homme. Que ce soit d’un point de vue de l’expérience ou alors d’un point de vue de jeu, l’élite du championnat français lui aura beaucoup apporté. « Jouer en Betclic ÉLITE m’a permis de prendre beaucoup d’expérience via mes coéquipiers ou mes adversaires. Forcément, j’apprends quelque chose, je me confronte à un niveau différent, des niveaux européens, à des gens qui ont déjà joué en NBA ou en G-League. »
Des échanges avec les Français de NBA
À la suite de cette draft, Tidjane Salaün garde la tête sur les épaules. Il le sait, il n’a encore rien fait et tout reste à prouver. « La draft n’était pas un rêve mais un objectif. Le rêve, c’est de performer en NBA. Je suis assez confiant, je ne suis pas arrogant, je mets tous les outils pour que ça marche. Je vais travailler dur, il y aura des hauts et des bas, dans tous les cas j’aurais la même éthique de travail et la même persévérance que j’ai toujours eu. Je pense au premier match de Summer League que j’ai envie de jouer sous le maillot de Charlotte. Après, il n’y a pas de match qui me donne envie plus que d’autres, c’est la NBA on a envie de jouer tous les matchs. »
Une des questions qui est revenue le plus souvent sur la table est si oui ou non il avait eu des contacts avec des joueurs à la suite de l’annonce de sa 6e place à la draft. La réponse est oui ! Depuis quelques temps, Tidjane Salaün a eu des contacts avec des joueurs français actuellement en NBA ou d’autres, ainsi qu’un certain Tony Parker, ancien joueur des Hornets lors de la saison 2018/2019 : « J’ai déjà échangé avec Victor, Evan Fournier, Rudy Gobert, Tony Parker. J’espère pouvoir échanger plus avec eux dans le futur avec Nicolas Batum, je compte échanger avec des gens qui ont beaucoup d’expérience, ils peuvent m’apporter beaucoup d’aides avec leur vécu. On s’intéresse beaucoup plus à ceux qui performent et qui ont une certaine longévité. »
Le Choletais plus haut drafté de l’histoire
À l’aube de cette saison 2023/24, Tidjane Salaün comptait 4 apparitions en pro. Pour un total famélique de 18 minutes. Mais le petit frère de Janelle Salaün s’est révélé, au point d’être drafté à un rang assez inouï, 6e. « J’étais extrêmement content, j’ai été drafté et tout ce que je voulais entendre c’était mon nom pour enfin travailler avec ma nouvelle franchise. » En plus d’être drafté et d’être le troisième français dans le top 10 cette année, Tidjane Salaün réussit un autre exploit, celui d’être le Choletais drafté le plus haut de l’histoire du club. Pas une mince affaire lorsque Nando De Colo, Rodrigue Beaubois, Kevin Seraphin, Rudy Gobert ou Killian Hayes sont passés avant… « Je suis fier mais je ne veux pas trop m’occuper de ça. Ce n’est qu’une draft, c’est dans les performances qu’on marque l’histoire. Je suis impatient de jouer et de petit à petit faire mon nid. »
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