Terry Tarpey II raconte son fils, invité surprise à l’Euro : « Il vit un rêve ! »
À Cologne, au Mans, à Denain, à New York, à Williamsburg ou à… Aulus-les-Bains, les cœurs se serreront jeudi soir au moment de la Marseillaise. La mélodie qui s’élèvera dans la Lanxess Arena aura peut-être plus de saveur pour un joueur que pour d’autres : Terry Tarpey (1,95 m, 28 ans), le troisième du nom, absolument pas destiné à se retrouver sur une aussi grande scène, encore moins sous le maillot de l’équipe de France.
Alors bien sûr, Terry Tarpey est né à Poissy, il a passé les trois premières années de sa vie au Mans, son arrière grand-père était même originaire de l’Ariège mais à part ça, plus grand chose ne le rattachait concrètement à la France au cours de son enfance. Du propre aveu de son père, sa relation avec ses racines tricolores était extrêmement faible lorsqu’il grandissait à New York City. Les maillots « Poulet de Loué » du MSB comme derniers vestiges de la carrière de son paternel, shooteur patenté de son état et champion de France NM2 1992, quelques coups de téléphone des anciens voisins sarthois et les histoires de ses parents pour entretenir le lien. Mais c’est tout… Aucun voyage estival en France, par exemple. S’il n’avait pas été basketteur, Terry Tarpey aurait-il seulement remis le pied sur la terre de ses ancêtres ?
Heureusement, s’il n’a pas hérité du bras fantastique de son père, il est également tombé amoureux de la balle orange et a développé tout un panel d’autres qualités. Surtout, il a eu le mérite de réaliser quelques choix forts qui l’ont mené jusqu’à Cologne. En 2016, par exemple, tout juste diplômé de William & Mary University, il aurait pu aller participer à un camp avec les Boston Celtics. Mais il a préféré une obscure – vue des États-Unis – équipe de France A’, avec des coéquipiers qui s’appelaient Mathis Keita, Ousmane Camara, Ron Mvouika ou Alexis Tanghe… Il était alors le strict inconnu de la liste, le nom surprise. Six ans plus tard, si certains de ses collègues de l’époque ont abondamment peuplé l’équipe de France lors des fenêtres internationales, il est le premier à être sélectionné pour une grande compétition ! La récompense – malgré tout – d’un attachement non feint au maillot bleu, mais surtout de son hyper-activité sur le parquet et d’un parcours intelligent, bâti dans la stabilité au Mans.
Dans un excellent français, en visioconférence depuis New York, Terry Tarpey II (57 ans), est longuement revenu en notre compagnie sur son parcours puis l’ascension de son fils. Plus de 30 minutes de discussion où il était aisé, malgré l’Océan nous séparant, de percevoir toute la fierté d’un père sur le point de voir son héritier représenter son pays d’adoption. En voilà un qui a bien fait de quitter l’agitation de Manhattan pour un essai sans promesse de lendemain à Gravelines-Dunkerque en 1987…
Terence, pouvez-vous raconter vos liens avec la France ? Ils sont largement plus anciens que votre simple passage en France…
Mon grand-père maternel est né en Ariège (en 1911). C’est grâce à cela que j’ai obtenu la nationalité française. J’ai toujours de la famille à côté de Pau, dans un petit village des Pyrénées qui s’appelle Aulus-les-Bains. Quand il avait 16 ans, mon grand-père a pris le bateau pour aller s’installer aux États-Unis. Il est devenu un chef français, au sein de l’Empire State Building. Il a rencontré ma grand-mère là-bas et ma mère est ensuite née à New York. Il s’appelait Joseph Tariol.
Êtes-vous déjà allé en Ariège du coup ?
Au moins une douzaine de fois, oui ! Nous avons de la famille en Ariège mais aussi des cousins à Toulouse ou à côté de Pau. Je viens de parler avec eux il y a deux jours (entretien réalisé vendredi 26 août, ndlr), ils sont très contents de voir les progrès de Terry évidemment. Je me rappelle de l’un de mes matchs de Pro B à Toulouse, toute ma famille était là !
« Quand il était jeune, Terry portait mes maillots du MSB
siglés Poulet de Loué »
Vous avez joué dix ans en France. Pouvez-vous raconter votre parcours ?
J’ai d’abord joué à New York University, à Manhattan, en troisième division NCAA. En fait, quand j’ai quitté le lycée, j’étais un peu trop maigre, je n’avais pas le physique nécessaire pour le niveau supérieur. Mais NYU était une université réputée pour la comptabilité, le domaine où j’ai obtenu mon diplôme. Sportivement, on a gagné beaucoup de matchs et j’ai fini ma carrière comme le meilleur marqueur de l’histoire de l’université. Le record tient encore, ça fait un moment hein (il rit).
Lors de mon année senior, on a été souvent retransmis par la télévision et il y avait un Monsieur qui connaissait un ancien dirigeant de Gravelines. Le BCM m’a invité à faire un essai en mai et j’ai finalement passé ma première année en France là-bas. Mais j’étais considéré comme le quatrième muté, ils avaient déjà signé trois joueurs donc je ne pouvais pas être qualifié. Gravelines, au début, c’était difficile pour moi. On jouait au Backgammon jusqu’à 3h du matin, on allait à Lille, on mangeait au McDo à 17h tous les dimanche après-midi. Je passais mon temps avec Larry Lawrence ! NYU est au cœur de Manhattan, le centre-ville de New York. Et d’un coup, je débarque à Gravelines, 12 000 habitants. J’ai demandé au coach où étaient les 12 000 car je voyais les mêmes 50 personnes par jour (il rit). Ce n’était vraiment pas facile, surtout que je ne parlais pas trop le Français à l’époque. Mais je me suis accroché car je voulais vraiment devenir un joueur professionnel.
Ensuite, je suis allé à Saint-Étienne en Pro B, où j’ai évolué sous les ordres de Djordje Andrijasevic. J’y ai passé deux années. J’ai notamment joué avec Billy Goodwin lors de la première, on a terminé 5e et on a battu Nantes en playoffs. Saint-Étienne, ça reste un très beau souvenir. Les derbys contre Roanne, c’était chaud… (il souffle) Et le sponsor Géant Casino, les matchs de foot, allez les Verts !
Après, j’ai signé à Poissy. À l’époque, la mère de Terry avait un boulot à Paris donc jouer en Ile-de-France était idéal pour moi. On a gagné le titre en Nationale 2 (troisième division, ndlr) pour monter en Pro B (victoire 112-91 avec 24 unités de Tarpey le 2 mai 1992 en finale contre le Lot-et-Garonne Basket Club, ndlr). J’ai été coaché par Joë Jaunay là-bas. Et enfin, j’ai terminé au MSB lors de mes trois dernières saisons, de 1994 à 1997, avec Ernie Signars puis Alain Weisz sur le banc. Parvenir enfin à jouer en Pro A après plusieurs bonnes saisons en Pro B était très important pour moi. J’ai souvent été dans les meilleurs marqueurs du championnat, une fois avec plus de 20 points par rencontre.
Je me suis fait des amis pour la vie grâce au basket : Jean-Marc Forria, mon coéquipier à Poissy, veut venir en Allemagne pour l’Euro. Quand je suis au Mans, je vais voir les matchs de Terry avec Bob Wymbs. On rigole. Je suis resté copain avec Mike Gonsalvès et Billy Goodwin également. Monsieur Le Bouille, aussi, le président du MSB : quand j’étais joueur, il était en charge des partenariats.
Terry est donc venu au monde lors de votre carrière française…
Terry est né à Poissy, en face du gymnase. L’hôpital était directement en face de la salle Marcel-Cerdan. J’ai une fille qui est née en France aussi, Kaitlyn. Terry a vécu les trois premières années de sa vie au Mans. On est retourné aux États-Unis après ma carrière. J’étais entraîneur pour un JuniorCollege à Long Island et j’étais aussi adjoint à NYU. Après, j’ai été professeur dans un lycée pendant 22 ans. Depuis 7 – 8 ans, je suis le proviseur adjoint d’une école privée catholique dans le quartier du Queens.
Au cours de son enfance, Terry savait qu’il était né en France. Cela signifiait-il quelque chose de particulier pour lui ou était-ce anecdotique ?
Il était trop jeune quand on est rentré, il n’en gardait pas vraiment de souvenirs. Sa sœur déjà un peu plus, elle a vécu en France jusqu’à ses cinq ans. Les seuls souvenirs de Terry étaient mes maillots du MSB siglés « Poulet de Loué » qu’il portait régulièrement (il rit). On avait aussi à l’occasion quelques coups de téléphone de nos anciens voisins manceaux pour prendre des nouvelles mais ce n’était pas comme si on revenait tous les étés en France. Après, par exemple, pendant les grandes compétitions sportives, Terry soutenait les Bleus bien sûr. Il est également devenu un supporter de l’Olympique Lyonnais. Il aime encore beaucoup le foot, il m’a appris les noms des grands joueurs français, comme Kylian Mbappé.
« Il est plus fort que moi, je n’ai aucun problème à le dire ! »
Au vu des états de service de son père, Terry s’est-il rapidement tourné vers le basket lorsqu’il était jeune ?
Oui mais parallèlement, il a tout essayé : il a fait du foot, du football américain, du base-ball. Après, on a tout de suite vu que le basket était sa vraie passion. On a fait tellement de kilomètres pour lui trouver les meilleures compétitions : souvent, je l’emmenais sur les playgrounds de Harlem. Le niveau était bon là-bas, ça lui a permis de devenir plus fort. Sauf qu’on ne pensait pas qu’il allait devenir professionnel quand il était petit. On a commencé à y songer quand il avait 15 – 16 ans, au moment où on a reçu une douzaine de réponses d’universités de première division. On a fait un excellent choix avec William & Mary car il a eu l’opportunité d’avoir un vrai rôle dès la première année, contrairement à ce qui se fait d’habitude. Dès sa deuxième saison, il s’est retrouvé dans le cinq de départ, ce qui a été capital dans son développement. Quand vous êtes gamin, vous rêvez toujours de devenir un joueur professionnel mais dans son cas, c’est seulement devenu une réalité tangible lorsqu’il a été élu deux fois de suite meilleur défenseur de sa conférence universitaire.
L’été 2016 est un tournant dans la carrière de Terry : il est invité à un essai avec les Boston Celtics mais il décline pour finalement privilégier l’équipe de France A’. Un choix qui a peut-être dicté le reste de son parcours…
Pour la NBA, ça a toujours été un mauvais timing pour lui. Soit il était blessé, soit il y avait le Covid, soit il se mariait (il rit). Mais je sais qu’il a toujours rêvé de participer au moins à un camp. Après, il est vrai que rejoindre les A’ était un choix significatif. Son agent, Kenny Grant, nous avait fortement suggéré d’y aller, nous disant que ce serait une bonne manière de pouvoir démarrer une carrière en France car beaucoup de gens allaient regarder les matchs. Souvent, quand il s’agit d’un rookie, je sais que les clubs de Pro A vont hésiter donc Terry a effectué sa première saison professionnelle en Pro B, à Denain. C’était bien pour lui, il a beaucoup appris avec Jean-Christophe Prat. Le Mans s’était ensuite intéressé à lui très tôt et il a signé dès le mois de mai.
Donc comme vous, il a démarré en Pro B. Mais il a été beaucoup plus rapide pour atteindre le niveau supérieur, avec une seule année passée dans l’antichambre…
Il est plus fort que moi hein ! Je n’ai aucun problème à le dire (il rit). Il est cinq fois plus athlétique que moi.
Surtout, vous avez des profils complètement opposés. Vous étiez un très fort shooteur, mais vraiment loin d’être un grand défenseur, contrairement à lui…
(il rigole) C’est Vincent Loriot qui dit ça ? Mais oui, c’est vrai : j’étais un joueur de catch and shoot, un vrai poste 2. Terry, lui, fait tout le reste. Nous sommes complètement différents. Peut-être que son côté athlétique vient de la famille de sa mère (il sourit)… En vrai, je ne sais pas !
« Voir Terry au Mans, comme moi 20 ans avant, c’est irréel »
Si ce n’était pas dans les gênes, comment est-il devenu un aussi fort défenseur alors ?
Ça vient de sa passion. Même encore aujourd’hui, pour lui, le basket n’est pas un job, il joue vraiment pour le plaisir. Je suis toujours très fier quand je le vois car il donne 110% dès qu’il rentre sur un terrain, il adore ça. Ses qualités défensives viennent de l’intérieur, de son cœur, de son moteur. Je lui dis avant chaque match : « Play hard and have fun » (joue dur et amuse toi, ndlr). Même encore aujourd’hui avec l’équipe de France. Vous savez, des fois, le problème que je vois avec les parents aux États-Unis est qu’ils mettent trop de pression sur leurs enfants. Du coup, les petits ne jouent plus pour eux-mêmes mais pour leurs parents. J’ai gardé une règle avec Terry : après chaque match, je vais lui dire un seul point positif et un seul axe de progression. Il faut donner son avis mais pas trop souvent, il faut laisser de l’espace aux enfants.
Si Terry avait pris votre qualité d’adresse en plus, il aurait pu devenir un très grand joueur…
Oui, je suis d’accord. Mais il a toujours eu des bras très longs. Or, quand tu es jeune, ce n’est pas évident de contrôler ton corps et ton tir avec des bras aussi longs. Heureusement, il a compris très tôt que la salle de musculation était très importante pour lui, il a démarré plus tôt que la normale. Actuellement, il devient un meilleur shooteur, il prend confiance saison après saison.
Quand vous l’avez vu signer au Mans, 20 ans après que vous y ayez joué, là où il a vécu quand il était bébé, comment était-ce ?
Irréel. C’était vraiment irréel. Et quand j’arrive à Antarès, comme quand j’étais joueur, ça continue à l’être. C’est vraiment impossible de mettre les mots dessus, compliqué à décrire mais cela me fait tellement plaisir.
Et en plus, il a été champion avec Le Mans en 2018…
Mais il était blessé.
Mais il est champion quand même !
Ma mère en a pleuré. On a regardé le match à Monaco ensemble. C’était extraordinaire. Maintenant, il veut encore gagner un titre, mais en étant sur le terrain cette fois.
« Terry en équipe de France ? Son arrière grand-père serait tellement fier… »
Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez vu enfiler le maillot de l’équipe de France pour la première fois lors des fenêtres internationales ?
Une très grande émotion. Une très, très grande émotion (il le répète). Ma mère répétait que s’il était encore vivant, l’arrière grand-père de Terry serait tellement fier de voir ce qu’il accomplit… Tous les coups de fil que l’on reçoit de la famille française, chaque Marseillaise avant un match, etc, ça me donne la chair de poule ! J’étais à Dijon pour le match contre le Portugal avec Melanie, la femme de Terry, et Billy Goodwin, puis nous sommes allés voir le match retour à Porto également. Là, je me prépare à partir en Allemagne pour l’EuroBasket. Je vais rester jusqu’à la fin. J’arrive à Roissy mardi, je mange avec Dwayne Scholten à Paris le soir puis on fait les six heures de route jusqu’à Cologne le lendemain avec Melanie.
Cet été, sur les 17 joueurs du rassemblement, il était probablement le n°17 sur la liste et il va finalement aller à l’EuroBasket…
C’est incroyable. Bon, vous êtes au courant qu’il y a quelques forfaits mais en même temps, je crois qu’il a prouvé lors de son temps de jeu qu’il pouvait tenir le choc. Le rythme du tournoi ne va pas être un problème pour lui. Je trouve que l’on voit très bien ses points forts avec l’équipe de France. À mes yeux, il est très important de savoir jouer sans montrer vos points faibles. Il est dans une bonne situation car coach Collet n’a pas besoin que Terry marque 15 – 20 points par match. Il est à l’aise. La première chose qu’il veut savoir après une rencontre, c’est son nombre de rebonds, de passes décisives et d’interceptions. Il s’en fout de marquer des points. Son état d’esprit est de se demander ce qu’il peut faire pour aider l’équipe. Comme contre les Tchèques mercredi, où il termine avec 0 point et 0 tir tenté.
À l’issue de ce match, il a reçu les félicitations publiques de Vincent Collet à ce propos : « On est vraiment sur l’affinage des rôles de chacun et Terry n’a rien à affiner, il a tout compris. »
C’est ça. Il sait exactement quel est son rôle, et il l’accepte. Il est très « coachable ». Bon, OK, je suis son père mais il n’a pas la grosse tête. Il dira toujours oui : si coach Collet lui demande de faire quelque chose, il le fera.
« On voit très bien ses points forts avec l’équipe de France »
Quand il est arrivé en 2016 avec les A’, il était le nom surprise de la liste de Pascal Donnadieu. Six ans plus tard, le voici sélectionné avec l’équipe vice-championne olympique en titre. Qu’est-ce que cela représente pour lui ? Réalise-t-il ce qu’il est en train d’accomplir ?
Quand il est mis dans le cinq, comme en début de deuxième mi-temps contre la République tchèque, je pense qu’il réalise. Quand il voit Rudy Gobert et ses 20 centimètres de plus que lui à côté de lui… (il rit) C’est bon pour sa confiance ! Je pense qu’il sera très bien dans sa tête ensuite au Mans cette saison. Il est en train de montrer qu’il peut rivaliser avec les grands. Cet été va beaucoup l’aider. L’équipe du MSB va être rajeunie par rapport aux dernières années, il sera un leader, coach Elric (Delord) lui demandera un peu plus, notamment en attaque. Mais oui, il est au courant de ce qu’il est en train de faire, ça commence à… (il s’interrompt). Eh, il pense aussi aux Jeux Olympiques hein ! Il prend étape après étape, il va se donner à 110% à l’Euro et on verra. Il vit un rêve là ! Il n’a que 28 ans, il progresse chaque année. S’il reste en bonne santé, il pourrait faire encore mieux ! Beaucoup de nouvelles paires d’yeux le regardent maintenant, c’est le petit nouveau ! « The new kid on the block » ! Il est capable de livrer de très fortes séquences de 5 à 8 minutes, nous sommes super contents de voir ça. Je crois qu’il n’a pas de limite.
Est-ce qu’il vous surprend ?
(il hésite) Non. Avec sa défense, non. Bon, le match où il a mis 8 points en 3-4 minutes (contre la Belgique le 18 août, ndlr), j’étais un peu étonné (il rit).
Et quid de sa trajectoire : le voir à l’EuroBasket avec l’équipe de France, est-ce que ça vous étonne ?
(direct) Non.
Vous êtes peut-être le seul…
Je sais que beaucoup sont surpris en effet. Je crois que ça vient du fait qu’il n’est pas du tout égoïste. Parfois, les gens regardent trop les statistiques offensives et ça ne sert pas Terry. Rien que l’an dernier, il était déjà très heureux quand Vincent Collet lui a demandé d’être sparring-partner avant les JO. Il fait tout ce qu’on attend de lui. Quand vous travaillez autant que lui peut le faire, c’est bien d’être récompensé une fois de temps en temps.
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