Strasbourg a tenté de garder Malcolm Cazalon : les regrets de Laurent Vila
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Malcolm Cazalon vit ses dernières heures à Strasbourg.
Large sourire sur le visage, une belle complicité avec Brice Dessert sur le parquet du palais des sports de Caen : difficile à croire que l’aventure de Malcolm Cazalon à Strasbourg va prendre fin à l’issue du week-end de Leaders Cup. Et pourtant, l’éphémère joueur NBA (un seul match avec les Detroit Pistons) va bel et bien quitter le Bas-Rhin à l’issue de sa pige médicale (remplaçant de Malik Fitts). À la veille du tournoi de mi-saison, son entraîneur Laurent Vila n’a pas infirmé sa potentielle signature à venir avec le club espagnol de Bilbao.
« Il est reconnaissant de l’opportunité qu’on lui a offerte »
Malcolm Cazalon (1,98 m, 23 ans) va connaître une belle promotion en rejoignant le meilleur championnat européen, la Liga ACB, trois mois seulement après son retour en Europe. En une dizaine de matchs de Betclic ÉLITE, le Ligérien a compilé 10,3 points à 44%, 3,7 rebonds et 1,6 passe décisive. S’il n’a pas permis à Strasbourg de gagner beaucoup de matchs (seulement 2 victoires), l’ailier s’est en tout cas relancé sur le plan individuel.
Son entraîneur Laurent Vila a apprécié son passage sur les bords du Rhin : « Par rapport au potentiel qu’il a, j’ai aimé ses qualités de jeu offensives », soulignait le technicien catalan. « Cela a été un peu difficile au début car il manquait de rythme. Il a une grosse ambition, je trouve qu’il nous a apporté et je suis content qu’il soit passé chez nous pour se relancer. Il est reconnaissant de l’opportunité qu’on lui a offerte. »
L’attrait des championnat étrangers
Même si Laurent Vila a bien un regret par rapport à Malcolm Cazalon : ne pas pouvoir le garder jusqu’au terme de la saison. Une volonté réelle de la SIG, qui n’a cependant pas pu lutter avec la perspective de jouer dans une Liga ACB qui reste pour le moment un cran au-dessus de la Betclic ÉLITE. « C’est dommage qu’on ait encore un talent français qui quitte le championnat », regrettait Laurent Vila. « Le club a fait ce qu’il fallait pour le retenir jusqu’à la fin de saison mais l’attrait des championnats étrangers et les conditions financières d’autres clubs en Europe font qu’on a encore un talent qui part. C’est bien dommage, pour l’équipe et le basket français. »
Et peut-être que la (ou les) dernière(s) sortie(s) de Malcolm Cazalon à la Leaders Cup procureront encore un peu plus de regrets de le voir de nouveau quitter l’Hexagone.
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