Sekou Doumbouya va rebondir chez un promu grec
Auteur d’un match à 17 points et 7 rebonds dimanche contre Samsunspor, Sekou Doumbouya (2,06 m, 22 ans) avait disparu de la feuille de match mercredi entre l’AS Monaco et Bursa. Et pour cause, si le contrat n’est pas encore signé, l’ancien partenaire d’entraînement de la Roca Team devrait prendre la direction d’un nouveau club : le Maroussi BC, tout juste promu en première division grecque, qui a déjà embauché Miroslav Raduljica plus tôt en septembre.
Un modeste pedigree qui symbolise la chute de l’ex-plus grand prospect du basket français. Censé représenter l’avenir des Bleus au poste 3 après Nicolas Batum, drafté en 15e position par Detroit en 2019, Sekou Doumbouya a disparu des radars après seulement deux petites saisons en NBA avec les Pistons (5,7 points à 39% et 2,8 rebonds en 94 rencontres), lassés par son manque de professionnalisme. Depuis, l’ancien joueur de Poitiers et Limoges a emprunté les chemins de traverse : des crochets par la G-League, un trade vers Brooklyn, un autre à Houston, une dernière main tendue par les Lakers, où il disputera ses deux derniers matchs NBA en novembre 2021, avant de se blesser au pied. Depuis, le natif de Conakry a couru après son poids de forme, tentant de se relancer en G-League avec Delaware. Même s’il y a eu un titre au bout, ce fut un échec (3,4 points à 41% et 2,1 rebonds en 21 rencontres). Loin, très loin, de ses statistiques dans le même championnat en 2019/20 avec Grand Rapids (17,5 points et 5,4 rebonds).
Désireux de retourner en NBA à l’horizon 2025, comme il l’a clamé en début d’année dans les colonnes de L’Équipe, Sekou Doumbouya a donc jugé que le chemin le plus court vers l’Amérique passait par un retour en Europe, quatre ans après. Ou plus exactement, il n’a pas réellement eu le choix, ne disposant pas d’une multitude d’options sur la table. Toujours dans un état physique douteux, malgré sa présence à Bormio avec le club de la Principauté, ce nouveau départ via le sous-sol du basket continental rappelle la signature de Damien Inglis avec Capo d’Orlando en 2016, après son expérience avortée aux Bucks. Ce qui ne l’a pas empêché de reprendre l’ascenseur vers l’EuroLeague.
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