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Première victorieuse pour Vassilis Spanoulis en Betclic ÉLITE : l’AS Monaco finit par mater Bourg-en-Bresse

Betclic ÉLITE - Encore poussée dans ses retranchements par Bourg-en-Bresse, sa victime en demi-finale du championnat ces deux dernières saisons, l'AS Monaco est repartie victorieuse d'Ékinox grâce à une grosse série finale (109-94). Vassilis Spanoulis a réussi son baptême du feu en France.
Première victorieuse pour Vassilis Spanoulis en Betclic ÉLITE : l’AS Monaco finit par mater Bourg-en-Bresse

Avec 11 de ses 15 points en fin de match, Mike James a largement contribué à la première victoire de Spanoulis en Betclic ÉLITE

Crédit photo : Jacques Cormarèche

Ce n’était pas exactement ce à quoi il était habitué pendant ses grandes années de joueur, avec les derbys enflammés Panathinaïkos – Olympiakos, dans un camp ou dans l’autre. Ce n’était pas exactement non plus la folie de l’OAKA, visitée dès vendredi pour son premier match à la tête de l’AS Monaco. Des 20 000 furieux de l’enceinte athénienne aux 3 540 sièges d’Ékinox, Vassilis Spanoulis a vécu un petit choc culturel à Bourg-en-Bresse, découvrant « une ambiance sympa et polie », typique du championnat de France, pour ses débuts en Betclic ÉLITE.

Pourtant, ce n’était pas tout à fait non plus le cadre le plus courtois possibles, avec les traditionnels « Monaco protégé ! » ou « Ils sont mauvais ! » tombant des travées d’Ékinox pour venir accompagner quelques coups de sifflet qui n’ont pas été du goût de la Jeu, mais Vassilis Spanoulis a largement apprécié sa découverte de la Betclic ÉLITE. Deux raisons à cela : il ne comprend pas le Français (même s’il a gratifié l’assistance d’un « bonjour » en arrivant) et il a gagné (109-94, score final). À ce titre, il fallait d’ailleurs bien un adversaire aussi coriace, et respecté par les Monégasques, que Bourg-en-Bresse pour éviter de sombrer dans une forme de décompression post-EuroLeague, surtout après un voyage aussi mouvementé

« Les gars ont adhéré au discours »

« Cela fait quatre ans que je suis à Monaco et je ne me souviens pas d’un seul match facile à Bourg », sourit le capitaine Donatas Motiejunas. Cela a encore été le cas ce dimanche, pendant presque trois quart-temps et demi, avec une équipe burgienne (même privée de Maksim Salash) qui a poussé la Roca Team dans ses derniers retranchements, longtemps portée par le duo Hugo Benitez (16 points à 6/10 et 6 passes décisives) – Joël Ayayi (22 points à 6/11, 4 rebonds et 5 passes décisives). Un temps à +8 (30-22, 10e minute), toujours en tête à l’aube du money-time (84-83, 33e minute), la Jeu a livré, de l’aveu de Frédéric Fauthoux, son « meilleur match du début de la saison ». Et tant pis si le score final est un peu sévère : -15, cela ne reflète pas totalement la physionomie des débats. « Ils ont dû sortir un match de très haut niveau pour venir nous battre », clame le Landais.

Comme souvent, le combat a été âpre à Ékinox entre Bourg et Monaco. (Photo : Jacques Cormarèche)

Si la Roca Team n’est pas tombée dans le piège burgien, c’est aussi parce que les Monégasques sont en lune de miel avec Vassilis Spanoulis, toujours aussi réceptifs à sa philosophie. « Il a apporté une nouvelle mentalité et une nouvelle approche », acquiesce Donatas Motiejunas : à savoir un discours quasi intégralement axé sur le partage et le mouvement du ballon. « C’est fondamental pour lui », insiste D-Mo. Ainsi, après les 10 passes décisives de Mike James à Athènes, c’est Elie Okobo qui a atteint ce total à Ékinox, son plus haut total en carrière européenne (toujours sympa sous les yeux du sélectionneur et du GM des Bleus, Boris Diaw) !

Deux énormes talents au service du collectif sur les deux premières sorties de l’ère Spanoulis, le symbole parfait de l’état d’esprit véhiculé par l’AS Monaco depuis vendredi soir : 53 passes décisives en deux matchs ! « C’est exactement ce que l’on veut comme identité », se réjouit Kill Bill. « Les gars ont adhéré à mon discours avec seulement un entraînement et demi dans les jambes, ça montre leur qualité et leur QI basket. Je trouve qu’ils sont prêts à faire la transition nécessaire. » Pour l’instant, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes à Monaco. L’électrochoc a fonctionné. Pour un effet durable ?

À Bourg-en-Bresse.

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