Pour sa troisième saison au Thunder, Olivier Sarr n’arrive toujours pas à s’imposer dans la rotation
Olivier Sarr est toujours dans l’attente d’avoir sa chance en NBA, qui tarde à venir
C’est un des Français de NBA dont on parle peu. Non-drafté en 2021, Olivier Sarr (2,08 m, 24 ans) joue actuellement sa troisième saison dans la ligue nord-américaine. Comme lors des deux dernières saisons, il bénéficie d’un contrat two-way. Celui-ci lui assure une place dans l’effectif mais pas forcément du temps de jeu. Ce qui fait qu’il est aujourd’hui dans un entre-deux peu souhaitable.
Le pivot français n’est pas assez haut dans la hiérarchie pour jouer avec le Thunder en NBA (seulement 8 matches et 67 minutes au total), mais pas non plus assez bas pour être envoyé en G-League (seulement 4 matchs). Alors qu’il a progressé dans tous les domaines et qu’il pourrait contribuer, il reste sur le côté en attendant qu’on lui donne sa chance. Une stratégie qui a d’ailleurs été décidée en début de saison en accord avec le staff, comme il l’a expliqué à Basket USA en novembre :
« D’abord, je ne peux pas jouer plus de 50 matches en NBA avec mon contrat. Après, tout dépend de l’approche de l’équipe pour savoir quand je reste avec le Thunder ou quand je suis envoyé en G-League. Pour l’instant, vu que c’est ma troisième année avec eux, on est plus dans une collaboration. C’est-à-dire qu’il y a des discussions avec le coach et s’il y a un moment où ils pensent m’envoyer en G-League, il va tout de même me demander mon opinion pour savoir si je pense que ce serait préférable pour moi d’aller en G-League ou si je souhaite rester avec le Thunder. Il me demande aussi quel match je préfère jouer avec la G-League, si je veux faire les déplacements avec l’équipe, si je veux juste jouer à domicile. Donc il y a vraiment un dialogue. »
« On a confiance en Sarr… C’est un très bon joueur, on a de la chance de l’avoir. »
Étant donné que l’ancien de Wake Forest et Kentucky (NCAA) n’est plus en début de carrière, à bientôt 25 ans, et qu’il est joueur de la franchise depuis trois saisons, le Thunder lui laisse donc le choix. Une marque de respect et de considération pour son cas. D’autres joueurs sont dans une situation similaire dans l’effectif. Il figure au sein d’un groupe avec Tre Mann, Aleksej Pokusevski, Lindy Waters III et Davis Bertans, qui voient très peu le parquet cette saison. Ces cinq-là restent en retrait en cas de blessure des joueurs de rotation.
En début de saison, Sarr jouait par exemple régulièrement pour combler les absences de Jaylin et Kenrich Williams. Son coach Mark Daigneault disait alors de lui : « On a confiance en Sarr. Il est là depuis deux ans, il connaît les systèmes. Selon moi c’est un très bon joueur, on a de la chance de l’avoir. » Cette époque semble bien loin. Mais pourrait se reproduire, les blessures étant des aléas habituels d’une saison NBA. D’ailleurs, Sarr, malade, a lui-même rejoint l’injury report depuis une semaine, ne participant pas ce jeudi 11 janvier à la large victoire d’OKC contre Portland (139-77) lors de laquelle 15 joueurs du Thunder sont entrés en jeu. De quoi retarder sa chance.
Olivier Sarr threw a block party pic.twitter.com/BFgw2V4aEA
— Rylan Stiles (@Rylan_Stiles) January 2, 2024
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