« Objectif playoffs ou play-in » pour l’ASVEL, qui veut « reprendre sa marche en avant »
Après avoir terminé à la dernière place de l’EuroLeague en 2022-2023, l’ASVEL veut rebondir en EuroLeague cette saison sur la scène européenne. L’équipe de T.J. Parker possède de nombreux arguments pour faire mieux sportivement. Grâce à un budget en forte hausse, l’effectif apparaît comme étant plus solide et complet avec 14 vrais joueurs professionnels.
23 millions de budget
Avec l’apport démentiel de Skweek, plus gros sponsor de l’histoire du club (7 millions d’euros), et l’arrivée dans l’arena de Décines fin novembre (qui va accueillir 13 des 17 matches d’EuroLeague de la saison 2023-2024), l’ASVEL a vu son budget monter à 23 millions d’euros cette saison. De quoi leur permettre de conserver Nando De Colo ou Joffrey Lauvergne (en forme pour son retour de blessure) mais aussi d’attirer un meneur de haut-niveau (Paris Lee), d’aligner trois vrais pivots dans son effectif (Lauvergne, Youssoupha Fall et John Egbunu), un ailier-fort shooteur (Mike Scott) et relancer Timothé Luwawu-Cabarrot, entre autre.
C’est bien simple : même s’il reste en dessous de celui de l’AS Monaco sur le papier – des dires mêmes du président Tony Parker -, l’effectif de l’ASVEL semble le meilleur de l’histoire du club sur le papier. Reste à confirmer sur le terrain. En début de saison, l’équipe a montré de bons signes avec trois victoires de suite. Sa fin de match ratée contre l’AS Monaco lui a coûté la victoire. En revanche, sa sortie à Saint-Quentin mardi (défaite 91-71) a été indigeste. Peut-être les Rhodaniens avaient-ils déjà la tête à Belgrade, où ils jouent ce jeudi pour la première journée de l’EuroLeague, sur le parquet de l’Étoile Rouge ? Car avec une telle équipe, les ambitions ont logiquement été revues à la hausse du côté de Villeurbanne cette saison.
« On veut reprendre notre marche en avant et viser les playoffs ou le play-in (de la 7e à la 10e place de la saison régulière), qui donne deux chances de plus de jouer la phase finale, annonce le président délégué Gaëtan Muller dans L’Équipe. L’équipe est plus équilibrée. Il y a des rookies, oui, mais deux d’entre eux – l’arrière scoreur Frank Jackson et l’intérieur Mike Scott – ont une énorme expérience NBA. Et on a tellement attendu cette nouvelle salle, qui va être un atout fondamental. »
🇷🇸 Next stop : Belgrade.#LDLCASVEL pic.twitter.com/vtZQzh4xmT
— LDLC ASVEL (@LDLCASVEL) October 5, 2023
Une concurrence toujours plus forte
Cependant, la concurrence sera rude en EuroLeague, sans doute encore plus que par le passé. Durant l’intersaison, la plupart des formations ayant terminé en deuxième partie de tableau en 2023-2024 se sont considérablement renforcées. A commencer par son adversaire du jour, l’Étoile Rouge, qui a fait revenir des icônes nationales (Milos Teodosic, Nemanja Bjelica) mais pas que.
Le Brésilien Yago Dos Santos, champion d’Allemagne avec Ulm, l’arrière hongrois Adam Hanga, en provenance du Real Madrid, l’international serbe Dejan Davidovac ont signé, de même que l’ancien joueur NBA Shabazz Napier ou le pivot américano-slovène Mike Tobey. Rien que ça ! La ferveur locale, déjà très élevée, n’en sera que plus grande ce jeudi sur les coups de 19h, pour l’entre-deux de cette rencontre à suivre sur Skweek, comme l’intégralité de la compétition.
💭 𝗡𝗲𝗺𝗮𝗻𝗷𝗮 𝗡𝗲𝗱𝗼𝘃𝗶𝗰 𝘀𝗮𝗶𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲 𝗺𝗮𝘁𝗰𝗵 𝗳𝗮𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗹'𝗔𝗦𝗩𝗘𝗟 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝘀𝗮𝘂𝗳 𝗲́𝘃𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 :
"Notre premier match de cette nouvelle saison d'EuroLeague sera contre l'ASVEL, une équipe qui est athlétiquement très puissante et qui a des… pic.twitter.com/EN58DomxcG
— SKWEEK (@skweektv) October 5, 2023
Commentaires