Nicolas Batum dédramatise la défaite contre l’Allemagne : « Ce n’est pas alarmant »
Le capitaine Nicolas Batum et les Bleus vont passer un test grandeur nature contre la Serbie vendredi
« On monte en intensité au niveau des entraînements et des matchs. Les premières rencontres étaient faites pour se rôder mais on rentre dans une deuxième phase. Contre la Serbie, ce sera un vrai match de préparation afin de savoir où on en est, dans l’intensité, dans la mise en place, comment on peut encore progresser. C’est l’équipe vice-championne du monde, qui ajoute Nikola Jokic, un joueur hors-norme, et Vasilije Micic. On ne va pas se concentrer sur Jokic, car ce n’est pas l’objectif d’un match comme celui-ci. Défensivement, on va quand même essayer de limiter son impact, de n’importe quelle façon.
C’était particulier de jouer l’Allemagne une deuxième fois en deux jours, à trois semaines d’un match important. Personne n’a vraiment montré ses cartes à Montpellier : quatre joueurs étaient absents à Cologne chez eux, Franz (Wagner) a ensuite joué 15 minutes alors qu’il en jouera 35 à Villeneuve-d’Ascq. Ils n’ont pas tout montré, nous non plus. On n’avait pas Victor. On était sur la fin d’un gros cycle de travail donc on avait quand même les jambes lourdes. On sait ce qu’on a mal fait, on sait pourquoi et on sait ce qu’on doit faire mieux. On est en plein processus de préparation. Il manquait le grand, on a quand même montré de bonnes choses et on ne perd que de cinq points en étant à 7/18 aux lancers, 30 % à trois points. Ce n’est pas alarmant. Le bruit extérieur ne nous affecte pas. L’année dernière, on avait une préparation trop facile, les gens n’étaient pas contents, là on en a une dure et ce n’est pas bien non plus (il rit). Il nous faut des matchs comme ça pour progresser. C’est très bien d’être dans le dur de temps en temps. »
Propos recueillis à la LDLC Arena,
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