Monaco remet ça et mène 2 victoires à 0 avant d’aller à Barcelone

Alpha Diallo a marqué 15 points dans le premier quart-temps et Monaco s’est envolé dans ce match 2 contre Barcelone
L’AS Monaco s’est de nouveau imposée face au FC Barcelone (92-79) ce vendredi 25 avril pour la deuxième manche du quart de finale des playoffs. L’équipe de Vassilis Spanoulis fait le break puisqu’elle mène deux victoires à zéro avant le match 3, mercredi prochain au Palau Blaugrana. Surtout, elle a séduit par sa constance, ce qui n’a pas été son fort jusqu’ici cette saison. « Nous avons répondu à l’agressivité de Barcelone, à leur défi physique », s’est félicité le technicien grec. « Nous avons fait le boulot partout, nous avons exécuté notre plan de jeu. Nous avons eu de la patience et nous avons eu des arrières qui ont eu la volonté de créer pour leurs coéquipiers. C’est important pour moi. Nous avons contrôlé le rythme du match, leur jeu de transition et leur rebond offensif. Nous avons beaucoup de patience aussi bien en défense qu’en attaque ». En somme un match plein, idéalement lancé par Alpha Diallo.
Alpha Diallo, de super-stoppeur à super-scoreur

Dans la foulée de sa très belle première mi-temps mercredi, la Roca Team a bien démarré. Il faut dire que les joueurs du club de la principauté ont pu compter sur un excellent Alpha Diallo des deux côtés du parquet. Tout récemment prolongé, l’ailier new yorkais a marqué les 12 premiers points des siens, rien que ça. Il a fallu attendre un peu plus de 6 minutes 30 de jeu pour qu’un autre joueur monégasque, en l’occurrence Mouhammadou Jaiteh (sorti du banc), n’inscrive un panier. Et comme si ça ne suffisait pas, l’international guinéen a réussi un 2+1 sur la possession suivante (17-12, 7′). « Il était partout », a apprécié son coach. Plus en place défensivement qu’il y a 48 heures, la Roca Team n’avait encaissé que 19 points après 10 minutes, contre 26 mercredi. Et si le FC Barcelone a recollé (34-32, 16′), les Monégasques ont idéalement servi Jaiteh à l’intérieur pour maintenir leur avantage. Le pivot français s’est régalé dans le jeu à mi-distance sur short-roll pour rentrer à la mi-temps avec 12 points marqué à 5/5 aux tirs, en 8 minutes. Son équipe était elle à +9 (49-40) à la pause après un 3-points d’un Jordan Loyd retrouvé (13 points à 4/5 aux tirs, 3 rebonds et 2 passes décisives pour 16 d’évaluation en 15 minutes) et un énième stop.
La tension monte d’un cran mais le collectif monégasque garde le contrôle
L’avance n’a fait que s’accentuer dans le troisième quart-temps. Tout comme la tension. Justin Anderson a ainsi lancé un petit accrochage. Mais cela n’a pas permis pour autant de remettre les Barcelonais dans le match. Au contraire même. Les Roca Boys ont continué à caviardé Mam’ Jaiteh dans la raquette pour que celui-ci atteigne les 20 points à 9/9 en 12 minutes à la fin du troisième quart-temps, clôturé sur une large avance (80-64) et 25 passes décisives (28 au final). « On a encore mieux joué qu’au premier match », a avoué Vassilis Spanoulis, très satisfait du travail de ses troupes des deux côtés du parquet.
Emotions are running high in Monaco again 😳 pic.twitter.com/rUOeFwXIQO
— BasketNews (@BasketNews_com) April 25, 2025
Et comme si cela ne suffisait pas, Terry Tarpey, facteur X du match 1, est venu planter un dunk sur la tête de Jabari Parker, l’un des rares Barcelonais à surnager ce vendredi soir (16 points à 6/12 aux tirs, 9 rebonds et 6 passes décisives pour 21 d’évaluation en 35 minutes). De quoi faire sortir l’ancien n°2 de la Draft de ses gongs et empirer la difficile soirée catalane. L’humiliation était totale quand Tomas Satoransky, sifflé du début à la fin après son expulsion de mercredi, se manquait lamentablement sur un dunk seul dans la raquette avant de tenter un 3-points dans la foulée, manqué également. Audacieux, même si derrière Barcelone a quelque peu réduit l’écart (92-79 au final). Mais il en faudra bien plus pour retourner la situation contre cette équipe de Monaco. A condition que cette dernière affiche le même visage en Catalogne. Car plus d’une fois cette saison comme par le passé, elle s’est plantée par excès de confiance. Après une sortie en Betclic ÉLITE ce dimanche à Gaston Médecin contre Limoges, elle devra faire en sorte de conserver le même état d’esprit que sur ces deux premières rencontres afin de se qualifier pour le deuxième Final Four de son histoire. « Cela ne sera pas facile », prévient Jaron Blossomgame qui se rappelle du retournement de situation entre le Partizan et le Real Madrid il y a deux ans. « Ils vont se battre pour leur vie, il faudra avoir la même concentration et la même intensité. On est humble et on a faim. » Tout un programme.
A Monaco,
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