Melvin Ajinça sélectionné par les Dallas Mavericks en N°51 de la Draft !
Melvin Ajinça a pris son envol à Saint-Quentin
Le cinquième larron a lui aussi trouvé un point de chute. Après Risacher, Sarr, Salaün et Dadiet, Melvin Ajinça (2,04 m, 20 ans) est le cinquième français qui avait de bonnes chances d’être drafté cette année. Même s’il a attendu 24 heures de plus que ses compatriotes, son tour est finalement arrivé. Ce sont donc les Dallas Mavericks qui ont jeté leur dévolu sur le prospect de Saint-Quentin en N°51, à une place un peu plus basse qu’attendu. Ajinça a été drafté par les Knicks, puis transféré vers Dallas, où a notamment joué son cousin Alexis une demi-saison en 2010/11. Après son exceptionnelle Coupe du monde U19 l’été dernier, il était projeté au premier tour de la Draft. Mais il est rentré dans les clous au cours de sa saison en Betclic Élite. Une bonne première saison dans l’élite, mais pas assez impressionnante pour garder sa place dans les 30 premiers. Arrivé aux États-Unis début juin, il a fait le tour du pays pour tenter de convaincre des franchises lors de workouts. Ce qui a finalement payé avec les Mavericks.
Ajinça arrive chez les finalistes en titre, de quoi pousser à un retour en Europe ?
Les Dallas Mavericks viennent de finir leur saison par une défaite en finale contre les Boston Celtics (4-1). Melvin Ajinça arrive donc dans la deuxième meilleure équipe de NBA. Ce qui n’est sur le papier pas une bonne nouvelle pour un rookie en quête de temps de jeu. Mais la franchise texane a bel et bien effectué un transfert pour aller le chercher en N°51, preuve de leur intérêt appuyé. En tant que rookie drafté au second tour, il n’a cependant pas de contrat garanti assuré. À part si la franchise en décide autrement, mais rien n’a pour l’instant filtré concernant son sort pour la saison prochaine. Mais même si les Mavericks ne lui proposent pas de contrat tout de suite, ils conserveront ses droits pour les prochaines années. Et s’il venait effectivement à être « stashé » – soit renvoyé en Europe pour continuer à se développer – l’ASVEL et le Paris Basketball ont déjà montré leur intérêt. En attendant, il devrait prendre part à la Summer League en juillet.
Ajinça est ce qu’on appelle un ailier « 3&D« , capable de défendre et de tirer à 3 points sur les ailes. Les Mavericks, justement à la recherche de 3&D depuis le départ de plusieurs d’entre eux, ont bien choisi leur joueur. Avec ses qualités physiques impressionnantes, il a un corps déjà prêt pour la NBA. Reste à voir si son jeu l’est tout autant. Son tir extérieur reste fluctuant, avec un pourcentage à 3-points cette saison (30,9%) qui a sûrement rebuté quelques franchises. Mais quand il est dans un bon jour, il est capable d’être un véritable sniper en sortie d’écran, comme il l’a montré lors de plusieurs cartons offensifs avec Saint-Quentin. Il est aussi capable d’être un très bon rebondeur. Issu de la génération 2004, le vice-champion du monde U19 est plus vieux d’une année que ses quatre compatriotes avant lui. Son potentiel est donc un peu moins haut que ces derniers, ce qui peut expliquer sa sélection en N°51.
With the 51st pick of the NBA Draft, the @nyknicks select Melvin Ajinca (@ajinca_melvin)!
Second Round of the 2024 #NBADraft presented by State Farm is LIVE on ESPN! pic.twitter.com/U4lZzEpfdW
— NBA (@NBA) June 27, 2024
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