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[L’oeil de coach Schneider] Le débriefing de France – Nigeria

JO de Paris - Après la victoire des Bleues face au Nigeria (75-54), notre consultant Earvin Schneider, ancien assistant-coach aux Metropolitans 92, nous propose son décryptage de la rencontre, accompagné du rapport statistiques de Jonathan Caloni.
[L’oeil de coach Schneider] Le débriefing de France – Nigeria

Les Bleues sont invaincues dans ces JO

Crédit photo : FIBA

C’est un match qu’on voulait voir avec impatience : si j’ai été un peu déçu par le Nigéria, j’ai en revanche été emballé par le niveau de jeu et la lucidité de l’équipe de France. C’était vraiment un match de bon niveau et très intéressant pour nos Bleues qui continuent à nous montrer un niveau où elles peuvent prétendre à quelque chose.

Mon confrère Jonathan avait donné les clefs du match : même si une n’a pas été réalisé, les autres ont été complètement respecté.

  • Le rythme

On peut dire que les Françaises ont bien compris le message : le début du match le montre clairement. Tout de suite agressives, ce sont elles qui sont allées chercher les Nigérianes en pression tout terrain afin de les mettre en difficulté. Alors que les D’Tigress n’ont pas voulu faire ce qui ressemblait à leur force, elles ont laissé la France mettre en place leur rouleau compresseur.

Le niveau de l’intensité française sur le Nigeria se ressent sur la partie au niveau de l’adresse (11/34 au tir dans la raquette), toujours impacté physiquement et avec une volonté d’avancer. Elles ont oxydé le jeu nigérian. Leur manque d’agressivité se retranscrit clairement au niveau des fautes commises : seulement 9.

  • Non au switch – oui au step out

Lors des séquences de jeu, on a vu des step-out (sortie de manière agressive sur la porteuse de balle) qui ont été réalisé assez haut. On a vu une rotation se mettre en place pour gêner les relations High-Loow (Joueuse qui a la balle tète de raquette  avec une joueuse en face d’elle qui est dans la raquette) , celle qui sortait fort sur le step-out récupérait la joueuse qui remonte au niveau de la ligne des 3-points alors que la joueuse qui allait au panier était récupérée par l’autre joueuse intérieure.

Chaque fois, où le jeu de pick and roll nous a posé problème, ce sont quand les intérieures étaient en retard sur les sorties et du coup changeaient la défense initiale prévue pour ce match.  Ce qui a amené des retards et des paniers.

  • Agressivité en attaque

Une volonté d’agresser dès la première minute, avec Marine Fauthoux qui, après un stagger (double écran pour une joueuse qui lui permet d’avoir un temps d’avance) a pu aller directement au cercle et marquer un panier. On a vu une équipe de France, comme lors du premier match, très agressive en défense, ce qui lui a ensuite permis de se projeter en attaque en continuant d’être agressive de ce côté du terrain. Cela s’est ressenti tout de suite avec les 21 balles perdues du Nigeria dues aux 13 interceptions françaises.

Ensuite, pour être vraiment focus sur l’attaque : 27 passes décisives, ce qui montre qu’avec une agressivité et en ayant la volonté de créer des décalages, les Françaises ont réussi à se partager la balle en ayant une réussite élevée lors du match.

  • La joueuse : Marine Johannes

Avec une Marine Johannes à ce niveau de réussite forcément, le niveau de l’équipe de France ne peut qu’être meilleur. On la voit faire des efforts défensifs considérables pour être dans le projet de jeu demandé par le sélectionneur. Elle a contribué dans le jeu collectif avec ces cinq passes décisives, et a montré une adresse redoutable à 3-points avec un 5/9. Ce côté facteur X lui va à ravir et cela montre aussi son évolution et adaptation au quotidien.

Qui est Earvin Schneider ?

Earvin Schneider, ici avec Matthieu Gauzin, a été assistant-coach aux Mets en deuxième partie de saison (photo : Olivier d’Almeida)

Originaire de Chalon-sur-Saône, Earvin Schneider (30 ans) a officié ces derniers mois en tant qu’assistant-coach en Betclic ÉLITE, du côté des Metropolitans 92. Souvent placé à la tête d’équipes féminines lors de ses jeunes années à l’Élan, il a travaillé pendant trois ans au centre de formation de l’ASVEL Féminin (2019/22), parvenant notamment jusqu’en finale de la Coupe de France U18 en 2022. Avant de répondre à l’appel de Jean-Paul Besson à Boulogne-Levallois, il avait également passé une année en tant que directeur technique pré-formation au FC Lyon Basket Féminin.

Pendant que Jonathan Caloni, ex-analyste vidéo à Lattes-Montpellier, présente les clefs tactiques de chaque match du premier tour, Earvin Schneider se chargera du débriefing des rencontres.

Le rapport statistiques par Jonathan Caloni

 

 

 

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