Les tops et flops de France – Nigeria
JO de Paris - Voici nos tops et flops de la rencontre de l'équipe de France contre le Nigeria, gagnée 75-54 ce jeudi 1er août.
Gabby Williams a rayonné lors de France – Nigeria
Crédit photo : FIBA
Qu’on se le dise : dresser « les flops » du match gagné par l’équipe de France contre le Nigeria (75-54) est complexe. Cependant, voici la liste des tops après ce match ainsi que de la marge de progression des Bleues.
Les tops
- Une constance dans le travail défensif : L’équipe de France n’a encaissé que 54 points, pour le deuxième match de suite. Après avoir permis à l’adversaire d’inscrire 20 points sur la première période, notamment à la suite de quelques balles perdues, les Bleues ont resserré la vis, particulièrement dans le troisième quart-temps (8 points). « On a cette identité de rouleau compresseur qu’on veut garder », rappelait Valériane Ayayi après la partie.
- Le partage de la balle : L’équipe de France termine à 25 passes décisives pour 31 paniers et 4 lancers francs marqués. A l’image de Gabby Williams qui ressort un ballon alors qu’elle était en position de marquer un lay-up afin de permettre à Janelle Salaün d’avoir un 3-points grand ouvert dans le corner, les Bleues ont toujours cherché le meilleur avantage sur le parquet. « Ça veut dire qu’on arrive bien à se trouver, on arrive bien à se jouer ensemble, on connaît le rôle de chacune », explique Marième Badiane. « On a vraiment cette volonté de jouer les unes pour les autres et je pense que c’est important et c’est aussi la force de l’équipe. »
- Le duo star Gabby Williams / Marine Johannès : Déjà à 3 interceptions après un quart-temps, Gabby Williams a encore été la détonatrice du jeu des Bleues. La nouvelle ailière du Fenerbahçe a rayonné. « Quand elle joue avec cette confiance, je pense qu’elle est inarrêtable », a admis sa coéquipière favorite, Marine Johannès. Limitée à 3/11 aux tirs lundi contre le Canada, la Normande a cette fois marqué 15 points à 5/9 derrière l’arc. Son coach, Jean-Aimé Toupane, a félicité ses performances défensives. Elle a aussi régalé ses coéquipières avec 5 passes décisives. « Ses passes sont surprenantes, je me tiens toujours prête, avec elle ça peut venir de nulle part ».
Coolest player on Earth. pic.twitter.com/U52t0pckBh
— Out of context Marine Johannès 🎨🏀 (@MJohannesOOC) August 1, 2024
Les ‘flops’
- ‘Peut-mieux faire’ encore sur la constance : Déjà après France – Canada, Janelle Salaün avait appelé à faire mieux encore sur la suite du tournoi. La future ailière de Schio, exigeante au possible, a poursuivre en ce sens après la victoire contre le Nigeria. « Il ne faut pas se contenter de juste ça », a-t-elle dit. « Il faut éviter d’avoir des grands relâchements ». Pour Valériane Ayayi, il y en a moins eu ce jeudi mais il y a toujours la possibilité de faire mieux encore. « Il y a eu quelques moments où il a fallu qu’on se remobilise et qu’on arrive à se redire : ‘Quelle est notre identité ?’ On est de temps en temps passées sur un jeu plutôt offensif alors que notre jeu passe par notre défense : gagner des ballons, faire des stops et relancer ». Le sélectionneur Jean-Aimé Toupane évoque des transitions mieux gérées comme axe d’améliorations. Notons également que les Françaises ont perdu 17 ballons, ce qui n’est pas totalement négatif face à la défense nigériane qui avait provoqué 26 balles perdues de la part des Australiennes lundi. Toutefois, en première mi-temps, les 7 balles perdues avaient permis aux D’Tigress d’inscrire 11 points. Une donnée qui a été corrigée dans le troisième quart-temps avec une seule balle perdue, pour 2 points encaissés.
- Ça va mieux pour Fauthoux et Rupert, mais… : Le staff a coaché à 12 ce jeudi contre le Nigeria. Pas entrée en jeu lundi, Iliana Rupert a cette fois été amenée à entrer en jeu avant Dominique Malonga. La Sarthoise a même été associée avec Marième Badiane. Elle a alterné le bon et le moins bon, avec 9 points marqués à 3/3, mais 1 seul rebond en 13 minutes. Elle a également perdu plusieurs duels en défense, face à une adversaire plus mobile puis une autre plus dure. Elle termine avec le seul +/- négatif (-3) des tricolores. A contrario, Marine Fauthoux termine la rencontre avec le meilleur +/- (+20). Laissée sur le banc après son premier passage sur le parquet lundi, elle qui était pourtant titulaire, la Béarnaise est cette fois revenue en jeu après avoir été laissée en jeu 6 minutes 40 sur le premier quart-temps (2 points à 1/3, 1 rebond et 1 passe décisive, +/- de +11). Auteure de 4 pertes de balles, elle est la seule française à finir avec une évaluation négative (-3). Si elle se dit à 100% physiquement, elle reconnaît qu’elle peut « tout » faire mieux que sur ce début de tournoi. « J’ai eu une préparation qui m’a permis de me remettre sur le terrain mais je veux tout améliorer maintenant pour aider l’équipe au maximum. »
- Une belle affluence mais on s’était habitué à mieux : Les rangs du stade Pierre Mauroy étaient plus clairsemés qu’à l’accoutumée pour ce deuxième match de l’équipe de France féminine dans ce tournoi olympique. Devant Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques (Cojo), il y avait quasiment 10 000 sièges vides selon le chiffre d’affluence officiel de la FIBA (17 483 spectateurs). Aussi fou que cela puisse paraître, on était presque déçu au vue de la réussite populaire de cette première semaine passée à Villeneuve d’Ascq. Mais les joueuses ont toutefois adoré l’ambiance. « Sincèrement c’est incroyable, savourait Marième Badiane. Dès qu’on met un pied sur le terrain, quand on rentre dans la salle pour l’échauffement on sent le public qui nous pousse. C’est vraiment le sixième homme, on en a besoin à la maison et c’est vraiment un avantage sur lequel on doit s’appuyer. »
France (F)
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