L’Élan Béarnais doit trouver de nouvelles ressources financières : « Les bons résultats sportifs et la bonne gestion ne suffiront pas »

Après avoir décroché un sursis à Limoges dans le 113e classico (81-89), l’Élan Béarnais se prépare pour un premier bilan. Sébastien Ménard a dévoilé l’état du club après le passage de CSG et s’est confié sur sa restructuration depuis sa prise de commande dans une interview accordée à La République du Centre.

Le club présentait, selon le président, un passif de 2,9 millions d’euros et 1,4 million de dettes et le plan de sauvetage engagé par le club engage à réaliser un résultat net de 650 000 euros au minimum pour apurer les dettes sur trois ans. Hors l’Élan Béarnais ne parviendrait pas à s’en sortir puisque cette saison le budget présenté est de 5,6 millions et les charges prévisionnelles de 5,1 millions. Autant dire que pour l’instant, les comptes ne sont pas bons avec un résultat prévisionnel 500 000 euros.

« Un club qui vit au-dessus de ses moyens depuis plus de dix ans »

« En ce qui concerne la dette globale, nous avons d’ores et déjà remboursé près de 500 000 euros sur 1,4 million, soit plus du tiers de l’ardoise laissée par les Américains. Mais cela ne suffira pas. Il nous faut trouver de nouvelles ressources ! C’est pourquoi nous travaillons sur la valorisation de l’image de marque, sur l’habillage et l’expérience utilisateur au Palais. Nous souhaitons protéger l’âme du club, son patrimoine matériel et immatériel, sa communauté, son public, ses richesses », a détaillé Sébastien Ménard.

Le président a même poursuivi en expliquant que si l’Élan conserve son fonctionnement actuel, le club aurait besoin d’un mécène capable de débourser 1,5 million d’euros. Sans cela, les Palois ne pourraient plus évoluer dans l’élite du basket français.

« Le plan de sauvetage de l’Elan ne peut passer que par la reconstitution de ses actifs. Les bons résultats sportifs et la bonne gestion ne suffiront pas. La relégation serait alors mécanique et malheureusement durable ! », a déclaré le président de l’Élan Béarnais à La République des Pyrénées.

L’Élan Béarnais doit passer devant la DNCCG fin avril et saura si son budget prévisionnel est conforme pour la saison prochaine mais en attendant, il faut acter le maintien sur le terrain et cela ne semble pas une mince affaire non-plus pour les Palois.