Le meilleur de T.J. Shorts II, MVP de la Leaders Cup : « Nous avons fait des gros pas en avant »
T.J. Shorts II a guidé Paris vers son premier trophée.
Il était attendu comme le favori pour le titre de MVP de la saison d’EuroCup et de Betclic ELITE. A un peu plus de la mi-chemin, T.J. Shorts II (1,75 m, 26 ans) a déjà remporté un titre de meilleur joueur d’une compétition avec le Paris Basketball, celui de la Leaders Cup.
L’hyper tonique et athlétique maître à jouer de Tuomas Iisalo a guidé son nouveau club vers la victoire. Revenu en jeu en fin de match contre Saint-Quentin, il a mis les paniers qu’il fallait pour faire la différence en quarts de finale. Rebelote samedi contre Monaco, au terme d’un match plein, ou encore dimanche en finale contre Nanterre. De quoi permettre à Paris de soulever le premier trophée de sa courte histoire.
« Vainqueur de la Leaders’ Cup, c’est un bonheur. C’est spécial. Nous avons essayé de construire quelque chose depuis l’arrivée en août. Il y a eu beaucoup de discussion sur Paris en général, sur ce qu’ils veulent faire dans le futur, sur les objectifs qu’ils veulent atteindre. Et pour nous, pour pouvoir accomplir quelque chose à la mi-saison, c’est une énorme réussite pour, pas seulement nous, individuellement, mais aussi le club. C’est quelque chose de spécial. Je n’ai pas les mots. Chaque fois que vous gagnez un championnat, vous devriez vraiment l’apprécier. Parce que ce n’est pas tout le monde qui peut jouer pour un titre. Je suis vraiment reconnaissant pour tout le monde qui a contribué à le réaliser. »
Pour aller chercher cette victoire finale, T.J. Shorts II a du assumer son rôle de leader notamment à la marque. En fin de rencontre, c’était à lui de mettre les paniers pour faire la différence.
« Oui, je suis prêt à faire tout pour l’équipe. Que ce soit en gardant le meilleur joueur de l’équipe adverse, provoquer le passage en force, en shootant, en passant le ballon, attraper un rebond… Peu importe, je suis prêt à tout pour aider l’équipe à gagner. Spécialement dans les deux derniers matches, j’ai senti que mon scoring était nécessaire. Comme je l’ai dit, je suis prêt à tout. Aujourd’hui, c’était en scorant. Peut-être la prochaine fois, ça sera en passant. Ce qu’il faut faire pour gagner, c’est ce que je ferai. »
T.J. Shorts n’a pas seulement du marquer les derniers tirs, il a également du stopper Justin Bibbins, le meilleur marqueur nanterrien (20 points en finale). Un meneur micro format – mais plus shooteur – comme lui qu’il connaît depuis longtemps.
« Cela remonte à l’université. C’est un très bon joueur. Je n’ai rien que du respect pour lui. On était en train de se battre aujourd’hui. Le coach m’a challengé de le prendre en fin de match, je l’ai pris personnellement de lui rendre la vie la plus dure possible. Avec des bons joueurs comme lui et d’autres bons joueurs, c’est difficile de les arrêter. Il faut juste leur rendre les choses le plus difficiles possible. Je pense que j’ai fait du mieux que je pouvais. Je suis content d’avoir réalisé quelques stops dans le crunch time, je crois que j’ai eu quelques interceptions. »
Alors que Paris va rapidement être amené à jouer des matches couperets en EuroCup, et probablement plus tard en playoffs de Betclic ELITE, ce tournoi à Saint-Chamond aura fait grandir le Paris Basketball selon son leader.
« Absolument. Je pense que nous avons une équipe très jeune, beaucoup de nouveaux visages et d’anciens qui se mélangent maintenant. Mais nous voulions faire quelque chose de spécial ce week-end. C’était la première chose que nous avons dit quand nous avons joué face à Saint-Quentin, il y a deux jours. Nous avons pu nous intégrer et trouver notre identité. Et j’espère que cela nous pourra porter vers la dernière partie de la saison. Et nous pourrons continuer à nous évoluer. Mais oui, ce week-end, nous avons fait des gros pas en avant en tant qu’équipe. Lors de chaque match, nous avons trouvé des moyens de gagner. »
Quant à la possibilité qu’il rafle d’autres trophées individuels, le Californien assure ne pas se focaliser là-dessus.
« Je ne pense jamais vraiment à un titre de MVP quand je joue ou que je passe la saison. Mon objectif est toujours de gagner des matches et les trophées individuels viennent avec. Mon objectif principal est de faire ce que l’équipe a besoin. Je sais que je serai récompensé pour ça sur le long terme. C’est une récompense pour l’effort que vous avez fait, ou que j’ai fait, durant été, pendant ce tournoi, vraiment toute l’année, pour pouvoir se mettre dans une position comme celle-ci. Et le crédit revient à mes coéquipiers. Tout le monde me voit, et les stats que j’ai, mais ils ne voient pas les intérieurs qui posent des écrans, les arrières qui mettent en place les « Iverson cut » (entrée de jeu très utilisée par Paris, NDLR), les gars qui améliorent le spacing pour m’ouvrir de l’espace, que mon travail soit vraiment plus facile. C’est une récompense individuelle mais ça doit être un trophée d’équipe car je ne peux pas faire les choses que je fais sans ce que font mes coéquipiers. »
Fort de ce trophée, T.J. Shorts II va pouvoir profiter de quelques jours off chez lui, en Californie, durant la trêve internationale. Muni d’un passeport macédonien, il s’est entendu avec la Fédération pour rester au repos sur ces deux premiers matches de qualification à l’EuroBasket 2025.
À Saint-Chamond,
L'incroyable #LeadersCup de TJ Shorts 🔥
22 PTS et 4.3 PDS de moyenne durant toute la compétition 🤯
MVP. 👑 pic.twitter.com/92x64bBGGu
— LNB (@LNBofficiel) February 19, 2024
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