La ville de Limoges suspend le versement de la subvention au CSP !
Emile Roger Lombertie (à gauche) avant le match entre Limoges et l’ASVEL le 6 novembre dernier.
[Mise à jour] La propriétaire du club, Céline Forte, ainsi que le vice-président Franck Butter, ont eux été reçus par le maire de Limoges, Emile Roger Lombertie, ce mercredi 14 février. A l’issue de cette réunion, la municipalité a annoncé dans un communiqué avoir suspendu le versement de la deuxième partie de sa subvention au Limoges CSP, soit 400 000 euros selon Le Populaire du Centre.
La mairie estime que le risque d’un nouveau déficit en fin d’exercice est trop important. « La Ville demande à Céline Forte d’ouvrir le capital du club à hauteur minimum d’un million d’euros pour couvrir les dettes de la saison », est-il écrit dans le communiqué de la municipalité, qui pousse également pour une « une modification significative de la gouvernance juridiquement actée ». Enfin, la mairie s’en est pris à l’annonce de la démission du direction commercial Guillaume Lanave, estimant certain de ses propos « outrageants à l’égard des autorités françaises du basket ».
🏀Céline Forte, propriétaire du @limogescsp et Franck Butter, son vice-président, se sont exprimés très brièvement à la sortie de leur rendez-vous avec le maire de #Limoges pic.twitter.com/RNcoUZ6Eq2
— Le Populaire Sports (@LePopu_sports) February 14, 2024
[Article originel] Le président du Conseil départemental de Haute-Vienne, Jean-Claude Leblois, s’est exprimé sur la situation du Limoges CSP ce mercredi 14 février au micro de France Bleu Limousin.
Le Conseil départemental de Haute-Vienne subventionne à hauteur de 300 000 euros la section professionnelle du Cercle Saint-Pierre. Si bien que les déboires actuels du club 11 fois champions de France ne font pas plaisir à Jean-Claude Leblois, qui réclame un audit sur les comptes de la SASP.
« Il y a un avis de tempêtes et de turbulences. Quand on est à la tête d’un exécutif qui apporte une somme importante, qui peut être majorée en cas de qualification en Coupe d’Europe, on doit être considéré comme un partenaire. Un partenaire n’est pas simplement un guichet où on vient chercher sa subvention. Je tiens à ce club, les supporters y tiennent, les Haut-viennois y tiennent.
[…] Comment est-on passé d’un excédent de deux millions à un déficit de près d’un million en peu de temps ? (Je veux des) garanties apportées par un audit réel, que j’ai demandé. Nous sommes la seule collectivité à avoir missionné un cabinet de veille juridique et financière auquel j’ai demandé de m’apporter cet audit dans les semaines qui viennent, pour envisager comment peut se poursuivre notre partenariat. Je suis inquiet.
[…] Nous sommes dans un virage, dans une mutation, le club ne peut plus être géré à la petite semaine, il y a besoin d’une modification dans l’organisation, peut-être d’une ouverture de capital pour assurer des recettes supplémentaires, il y a toutes ces garanties que je souhaite avoir pour pouvoir engager des deniers publics l’an prochain. »
Des déclarations qui vont mettre un peu plus encore la pression sur la direction actuellement du CSP, alors qu’une enquête a été ouverte par le parquet de Limoges dernièrement.
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