L’Australie concasse l’Argentine et complète le dernier carré
Après la Slovénie, les États-Unis et la France, l’Australie a composté son billet pour les demi-finales du tournoi olympique de Tokyo. Les Boomers ont outrageusement dominé l’Argentine (97-59), championne olympique à Athènes en 2004, ce mardi à Tokyo, dans la Saitama Super Arena. Ils auront l’occasion de se qualifier pour la première finale de leur histoire, ce jeudi, contre les Etats-Unis, vainqueurs de l’Espagne plus tôt dans la journée.
These Boomers are for real
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135 d’évaluation à 50, 33 passes décisives à 13, 44 rebonds à 36. Dans la lignée de leurs performances en poules (3 victoires), l’Australie s’est appuyée sur un collectif très impressionnant pour réduire l’Argentine à l’état de sélection impuissante. En particulier dans le dernier quart-temps. Alors que l’Albiceleste pointait à 12 points à l’aube des dix dernières minutes (60-48), les Australiens ont infligé un 17-0. Un coup porté, suivi d’aucune réplique de la part des Bleu et Blanc, acculés.
Il serait injuste de ressortir une seule individualité tant les Boomers ont brillé à la faveur d’une organisation magniquement orchestrée par Brian Goorjian. Des joueurs unis et solidaires dans les efforts défensifs, et des principes de jeu parfaitement saisis par Matisse Thybulle. Pour sa première compétition internationale, l’ailier de Philadelphie (12 points à 4/7 de réussite aux tirs, 5 rebonds et 3 interceptions) remplit parfaitement sa mission de stoppeur d’élite. Il l’a encore prouvé en aspyxiant Facundo Campazzo (9 points à 4/10 aux tirs, 5 passes décisives mais 6 balles perdues) Les éternels Patty Mills (18 points à 3/4 à 3-points) et Joe Ingles (11 points et 7 passes décisives) se chargeant de la mise en musique d’un jeu cohérent et structuré.
Quel contraste face à l’étonnante anémie du jeu argentin. Sans la vie qui anime ce groupe habituellement si prompt à faire déjouer leurs adversaires. Luis Scola n’a pas eu le droit à une dernière danse embrasée. Pour son dernier match, le quatrième meilleur scoreur de l’histoire olympique a réalisé un match loin de ses standards (7 points à 3/10 points). Au moment de sortir à 50 secondes de la fin, il avait peine à cacher son émotion. Une dernière image empreinte d’émotion, où Argentins et Australiens, de concert, se sont levés pour applaudir la légende.
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