L’ASVEL renoue avec la victoire face à l’Olympiakos, Yabusele brille
Certes, ils auraient pu s’offrir une fin de match plus sereine. En laissant l’Olympiakos revenir à -4 à 17 secondes du buzzer, sur un panier de l’ex-Villeurbannais Livio Jean-Charles, les hommes de T.J. Parker se sont offert une dernière – petite – frayeur, eux qui maîtrisaient si bien la rencontre depuis la mi-temps. Mais qu’importe, le plus dur avait déjà été fait. Derrick Walton était impeccable sur la ligne et l’ASVEL bouclait l’affaire 69-63. Une victoire, enfin. Rassurant, après une série de quatre défaites de rang, et un dernier non-match face au Panathinaïkos deux jours plus tôt.
Rassurant, surtout dans la manière, puisque les Villeurbannais, passées des premières possessions brouillonnes, ont affiché une belle solidarité. D’abord en défense, où ils ont par exemple tenu Kostas Sloukas à 2 points, alors que le meneur grec restait sur trois sorties à plus de 20 points. En attaque, ensuite, où le ballon a bien circulé (21 passes décisives), tous les joueurs entrés en jeu participant à la fête.
Yabusele sur un nuage
Dans une rotation réduite par les absences (Noua, Howard, Lacombe touchés ; Freeman choix du coach ?), Matthew Strazel en a profité pour prendre sa chance (8 points), tandis que David Lighty s’est beaucoup démené (9 points, 5 rebonds, 4 passes). Même les ratés aux lancers (9/17) n’ont pas gâté la victoire qui s’annonçait.
Et puis Guerschon Yabusele (photo, en défense sur Printezis) était en grande forme. Omniprésent, l’intérieur a scoré de maintes façons (19 points), s’est bougé en défense (5 rebonds, 3 interceptions, 2 contres) et a montré de belles inspirations à la création (4 passes décisives), notamment dans la relation avec son pivot, que ce soit Fall ou Bako. L’international français, après deux matchs ratés, a battu son record à l’évaluation (29) et remis son équipe sur le chemin de la victoire, la 6e cette saison (pour 13 défaites).
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