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L’ASVEL poursuit son opération remontée en torpillant les Metropolitans 92

Lyon-Villeurbanne peut toujours rêver de la deuxième place ! En ouverture de la 24e journée de Betclic ÉLITE, l'ASVEL a dominé les Metropolitans 92 (86-69) d'un Victor Wembanyama qui a raté son retour à l'Astroballe (15 points à 3/13).
L’ASVEL poursuit son opération remontée en torpillant les Metropolitans 92
Crédit photo : Infinity Nine Media / Mathis Le Goff

Les fins de saisons en trombe commenceraient-elles à devenir une spécialité de l’ASVEL version T.J. Parker ? Il y a deux ans, Villeurbanne avait terminé par 16 victoires en 17 matchs. L’an dernier, rebelote : 19 succès en 21 rencontres. Et cette fin d’hiver commence à dessiner les mêmes perspectives : invaincue depuis le début du mois de février en championnat de France, remportant au passage la Leaders Cup, l’équipe villeurbannaise lorgne progressivement vers le haut du classement, désormais dans le Top 4, à seulement deux longueurs (avec le panier-average) de la deuxième place, occupée par Boulogne-Levallois, sa victime du soir. « On est dans le rétroviseur des autres, on n’est pas devant », martèle le technicien rhodanien. « On veut les rattraper. Il faut continuer à gagner. Et si les autres équipes perdent, on pourra alors remonter. »

Retour délicat à l’Astroballe pour Wembanyama

Dans cette ascension espérée, la réception des Metropolitans 92 constituait un tournant indéniable. Une victoire francilienne aurait très certainement marqué la fin des rêves de deuxième place du champion. Au lieu de cela, les Mets « se sont faits casser la gueule » à l’Astroballe, du propre aveu de Vincent Collet, sous les yeux de plusieurs footballeurs stars de l’Olympique Lyonnais (Alexandre Lacazette, Corentin Tolisso, Maxence Caqueret). En mode rouleau compresseur, l’ASVEL a régné physiquement sur la rencontre, à l’image de la lutte sous les panneaux (29 rebonds à 13, 50 à 30 au final). « Cela va bien au-delà des statistiques : on s’est fait surclasser dans l’engagement et dans l’agressivité », pointe le sélectionneur des Bleus, qui espère l’arrivée prochaine d’un poste 2-3 à Marcel-Cerdan. Pour son retour entre Rhône et Saône, après avoir reçu la première bague de champion de sa carrière, Victor Wembanyama s’est raté (15 points à 3/10 et 10 rebonds) tandis que Tremont Waters (certes auteur de 21 points, à 7/20, mais dont 11 dans le garbage-time) a été pris dans la tenaille, s’enferrant progressivement dans des solutions individualistes. « L’ampleur de notre défaite s’explique par la prestation très sérieuse de Villeurbanne mais aussi par ce que l’on a produit », regrette Vincent Collet. « Nous avons été trop tendres, sans assez de rythme ni de partage du ballon. Nous avons plié l’échine trop facilement. »

Yves Pons a enflammé l’Astroballe (photo : Infinity Nine Media / Mathis Le Goff)

À se demander, effectivement, qui était le dauphin de l’AS Monaco au classement tant l’ASVEL a dominé dans tous les secteurs du jeu, d’abord portée par sa traction arrière Dee Bost – Nando De Colo (17 points en 18 minutes) – Jonah Mathews, avant qu’Yves Pons ne prenne le relais en seconde période. Utilisé avec parcimonie par T.J. Parker, le Marsupilami de Fuveau a livré l’une de ses performances références sur la scène européenne (17 points à 7/8 et 6 rebonds en 21 minutes), prouvant que le profil de Boulogne-Levallois lui convient parfaitement. « Il a fait un match remarquable », notait d’ailleurs Vincent Collet. Mais plus que le seul cas de l’ancien intérieur de Memphis, c’est tout le collectif rhodanien qui s’est distingué avec tous les joueurs entre 11 et 23 minutes, des points pour tous sauf pour la 400e de Charles Kahudi, cinq joueurs à plus de 11 unités et 20 passes décisives. « On a vraiment commencé fort », se réjouit Yves Pons. « On a imposé notre rythme et notre physique dès le début, en étant ensuite consistant sur 40 minutes. Quand on impose ce que l’on veut faire, on est compliqué à jouer. » De quoi laisser augurer de la traditionnelle montée en puissance printanière de l’ASVEL à l’approche des playoffs ?

À Villeurbanne,

 

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