L’ASVEL met fin à quasiment trois ans de disette à Monaco !

Théo Maledon a été le leader de la grosse victoire de l’ASVEL à Monaco
C’est un euphémisme de dire qu’Edwin Jackson ne traverse pas la meilleure période de sa carrière. Depuis le début du mois de novembre, le vétéran n’avait dépassé la barre des 10 points qu’à une seule reprise (18 unités, contre Berlin, le 16 janvier). Mais à 35 ans, l’ancien international est toujours capable de plier un match.
Il l’a encore prouvé ce dimanche, tirant l’ASVEL d’un bien mauvais pas. Alors que l’AS Monaco avait rallumé la flamme par un 8-0 pour revenir à -1 à deux minutes de la fin (82-83), EdJacks s’est élevé à 45 degrés devant les bras tendus d’Elie Okobo. Ficelle, et un immense ouf de soulagement pour les Villeurbannais, finalement victorieux 94-86. « Après notre petit trou d’air, Edwin a mis un gros tir pour nous relancer », apprécie Théo Maledon, interrogé par DAZN. « Après, on a su garder notre avance et concrétiser le match qu’on a fait. »
De fait, l’ASVEL aurait été bien mal payée de repartir bredouille une neuvième fois d’affilée de Monaco. Ancienne bête noire de la Roca Team, ayant privé l’ASM de ses premiers titres lors de sa montée en puissance, l’équipe rhodanienne ne s’était plus imposée en Principauté depuis le Match 4 de la finale 2022. Un résultat qui fait également les affaires de Cholet Basket, seul leader du championnat au terme de la 22e journée, une longueur devant les trois gros.
Lauvergne touché au genou
Mis à part ce 0-8 qui aurait pu coûter très cher, le groupe de Pierric Poupet a livré un match extrêmement cohérent, pour ne pas dire référence, sans Nando De Colo et avec un Joffrey Lauvergne qui s’est blessé au genou à l’approche du money-time. Une vraie surprise tant l’ASVEL tâtonnait depuis deux mois, privée d’un gros coup depuis sa victoire contre le FC Barcelone le 24 janvier (100-94).
« Vu notre phase actuelle, on savait tous qu’on avait besoin d’une réaction », souffle Théo Maledon. « Monaco était la meilleure des opportunités pour y arriver. A nous de garder ça pour continuer à avancer. Tout le monde a apporté son impact. » À commencer par lui-même, véritable moteur de l’exploit villeurbannais (27 points à 8/14, 3 rebonds et 9 passes décisives).
Sa deuxième prestation aboutie d’affilée, trois jours après sa sortie à 25 points à Madrid, pour son retour de blessure, post-luxation du doigt. « J’ai vu que Monaco me donnait des tirs lors des matchs précédents », soufflait-il. « J’ai essayé d’en profiter et ça a fonctionné (6/9 à 3-points). Ma blessure m’a permis de me reposer. Pour l’instant, ça porte ses fruits, on va dire que c’était un mal pour un bien. »
Toujours les mêmes maux pour Monaco
La preuve, aussi, que l’AS Monaco n’apprend pas de ses erreurs. Un match sur trois, ou quatre, la Roca Team débranche complètement, et retombe dans ses travers, jouant sans intensité, comme si cela allait être facile. Cela lui a coûté sa série de dix matchs sans défaite en phase régulière de Betclic ÉLITE. « Peut-être que l’on regarde trop loin devant mais c’est ce match qui comptait », regrette Terry Tarpey. « On n’était pas à 105% ce dimanche. Or, il faut être à 110% si l’on veut gagner un match sans mettre les tirs. C’est dommage car on on voulait conserver notre série. » Dommage, également, que ce soit la quatrième fois en un mois que l’on entende exactement ce même discours, après les impairs manceaux (en finale de Leaders Cup et en demi-finale de Coupe de France) ainsi que l’effondrement au Maccabi.






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