L’ASVEL envisage un avenir sans T.J. Parker, mais avec Vincent Collet ?
Après une saison décevante à tous les niveaux, sur et en dehors des parquets, l’ASVEL doit faire avec de nombreuses crispations en interne. Une partie des dirigeants souhaite le départ, à terme, de l’actuel entraîneur T.J. Parker, qui est sous contrat jusqu’au 30 juin 2026. Mais le triple champion de France (2019, 2021 et 2022) est soutenu par le propriétaire et président du club, qui n’est autre que son frère, Tony. Seulement, la fronde s’intensifie et se rapproche du cercle intime de TP, amenant ce dernier à envisager une fin prématurée du contrat liant T.J. à la maison verte. Outre les mauvais résultats en EuroLeague, la saison difficile en Betclic ELITE (élimination en demi-finales des playoffs, lourde défaite en finale de la Coupe de France), les départs successifs des forts potentiels – Victor Wembanyama et Zaccharie Risacher en tête – ont amené une remise en cause du front-office. Il faut dire que les langues se délient. Dernièrement, l’ailier-fort Yves Pons n’a pas hésité à faire part de ses doutes quant à la non-utilisation de Zaccharie Risacher :
« Je n’ai pas grand-chose à dire là-dessus parce que ça peut me porter préjudice, mais les joueurs qui partent, ça parle d’eux-mêmes, a-t-il commenté dans Le Quotidien du Sport. Si les joueurs ne restent pas, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche au niveau du management. Il y a certainement quelque chose à revoir dans comment ils gèrent les joueurs. »
2023-2024, une saison de transition ?
Pour succéder à T.J. Parker, un nom fait déjà l’unanimité. Il s’agit de celui de Vincent Collet (60 ans). Mais sur la saison 2023-2024, qui précède les Jeux olympiques de Tokyo, le sélectionneur de l’équipe de France ne peut s’engager en club. L’ASVEL devra donc attendre encore un an pour faire venir celui qui est déjà passé en son sein, d’août 2008 à novembre 2010. C’est le bon compromis pour Tony Parker qui pourra ainsi maintenir T.J. Parker encore un an à son poste. Quant à Vincent Collet, encore faut-il qu’il soit convaincu par le projet. Si son avenir est fantasmé dans le staff des San Antonio Spurs aux côtés de Gregg Popovich, notamment pour entourer Victor Wembanyama, le technicien normand a toujours rêvé coacher de nouveau en EuroLeague, déjà huit ans après sa dernière expérience à ce niveau. Être à la tête d’une « french team », qui lance de nombreux jeunes dans le grand bain, peut sembler être le projet idoine pour la fin de la carrière de coach de l’ancien entraîneur du Mans, Strasbourg et des Metropolitans 92. Mais d’ici un an, bien des choses peuvent encore bien se passer pour lui comme pour l’ASVEL.
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