L’apothéose pour Le Mans, vainqueur de la Leaders Cup 2025 !
Leaders Cup - Le Mans a signé un exploit remarquable en battant l'AS Monaco en finale de la Leaders Cup 2025. Devant tout le long, le MSB a crânement joué sa chance, avec un troisième match en trois jours et l'absence de rotations (sept joueurs pros confirmés + le jeune Loïs Grasshoff).
Le Mans a remporté sa quatrième Leaders Cup, devenant le club le plus titré l’histoire de cette compétition
Crédit photo : Julie Dumélié
Le Mans a réalisé une performance invraisemblable ce dimanche 16 février en remportant la Leaders Cup 2025. Avec un effectif réduit (sept joueurs professionnels plus Loïs Grasshoff), le MSB a gagné un troisième match en trois jours. Et quel match !
Devant toute la rencontre, la formation de Guillaume Vizade a battu Monaco en finale sur le score de 104 à 96. Le club sarthois devient le plus titré de l’histoire de la Leaders Cup / Semaine des As (4 trophées). Auteur de 25 points en finale, Trevor Hudgins termine MVP de cette édition 2025, organisée au Palais des Sports de Caen-la-mer.
28 à 10 après 8 minutes !
N’ayant rien à perdre, Le Mans est entré dans la rencontre complètement relâché. « On a pris de la confiance assez tôt en faisant plusieurs stops », a apprécié Guillaume Vizade, qui réalise un back-to-back après sa victoire avec Vichy en Leaders Cup Pro B l’an passé à Saint-Chamond. Cette confiance n’a fait que grandir au point de prendre une avance confortable jusqu’à ce que Vassilis Spanoulis soit obligé de prendre un premier temps-mort. Mais le MSB était déjà +18 (10-28) avec 10 points de Williams Narace et Léopold Delaunay.
😱 28-10 POUR LE MANS FACE À MONACO !
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Et si la Roca Team a commencé à se rebeller à la fin du quart-temps (14-28, 10′), le tord était fait : le MSB était lancé. Héros de la demi-finale, Trevor Hudgins a repris son costume de héros. Le meneur scoreur a rentré deux paniers à 3-points plus la faute alors que Williams Narace continuait à marcher sur l’eau. Avec un nouveau 3-points sur pick and pop, le Camerounais a porté son total de points à 15 unités et l’avance des à +19 (22-41). En contrôlant le rebond (46% d’opportunités saisies au final), en s’appuyant sur un collectif en place (12 passes décisives pour 4 balles perdues à la pause) et en continuant de surfer sur une formidable confiance (9/15 à 3-points après 20 minutes), le MSB a su refaire l’écart à chaque retour de Mike James & co.
IRRÉEL. COMPLÈTEMENT IRRÉEL. 😱#LeadersCup @MSB_Officiel https://t.co/1cCRAaFpOL pic.twitter.com/sHpXNKV6hQ
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Quand Loïs Grasshoff repousse Mike James
Car rentrés aux vestiaires avec 55 points encaissés et -16 (39-55), Monaco a bien sûr tenté de réagir de retour sur le parquet. Mais la troisième faute de Jaron Blossomgame a arrangé le collectif manceau, lui qui ne comptait aucun joueur à plus de 2 fautes à mi-chemin. Avec un nouveau step-back à 3-points d’Elie Okobo (23 points à 8/15 et 5 passes décisives en 32 minutes), l’ASM est toutefois parvenue à revenir à -6 (62-68). Mais l’histoire était écrite et comme dans un compte de fée, c’est l’espoir Loïs Grasshoff, qui jouait en Nationale 2 il y a deux ans encore, qui a repoussé Mike James (9 points à 9/18 et 5 passes en 31 minutes) avant de marquer à 3-points dans le corner pour redonner une précieuse avance (62-74, 28′).
Lois Grasshoff.
20 ans.
Ultra précieux en finale.#LeadersCup @MSB_Officiel pic.twitter.com/EByLLDGtPL— Betclic ELITE (@Betclic_ELITE) February 16, 2025
Le Mans n°1 du basketball français dans cette compétition
Les joueurs manceaux ne pouvaient plus se cacher : la victoire leur tendait les bras. Exceptionnel avec son floater sur short-roll, capable de marquer en tête de raquette, Wilfried Yeguete s’est même fendu d’une facétie sur un lay-up sur dans la raquette. La décomplexion était totale pour les underdogs qui après un ultime rapproché des champions de France en titre (-7 à 1 minute 33 de la fin) ont fini le boulot.
Après les Semaines des As en 2006 et 2009, la Leaders Cup en 2014, Le Mans remporte pour la quatrième fois ce trophée, faisant du MSB le club le plus titré dans cette compétition devant… Monaco (trois titres). Suffisant à l’entame, les joueurs de la principauté laissent échapper une fois de plus ce trophée derrière lequel ils courent depuis 2018. De quoi rendre plus belle encore cette victoire du MSB, capable de se sublimer le temps d’un week-end à Caen-la-mer. « Il y a évidemment la qualité basket pour s’imposer face à Monaco, mais dans ce contexte de trois matchs en trois jours, de performer, de sortir ça, il y a le cœur, il y a le mental, il y a forcément quelque chose en plus », admet Guillaume Vizade, qui remporte son quatrième titre en moins de deux ans. En quatre finales.
La colère de Vassilis Spanoulis, le coach de Monaco : « C’est inacceptable »
« On n’a pas respecté le jeu, on n’a pas respecté Le Mans. Ils méritent de gagner. Ils ont d’excellentes statistiques, ils ont joué libre. Tout le monde est heureux. Quand on joue de manière si naïve, c’est ce qu’il se passe. C’est inacceptable. Ce n’est pas le caractère que je veux voir de mon équipe. On leur parle, on leur montre des vidéos. On sait que Le Mans a deux intérieurs, mais leurs deux intérieurs nous ont tué. En transition, on n’a jamais fait de faute. Cette équipe a de très mauvaises habitudes, beaucoup de talent, mais de mauvaises habitudes. C’est de ma responsabilité de changer ça. Les attitudes ne sont pas bonnes. On se comporte comme des superstars. »
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