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Lamine Kebe : « On va savourer ce titre mais on a encore beaucoup de chemin qui nous attend »

Leaders Cup Pro B - Lamine Kebe revient sur la victoire d'Orléans en finale de la Leaders Cup Pro B contre Boulazac (86-82). Il s'agit du premier titre de l'histoire de sa carrière de coach au niveau professionnel.
Lamine Kebe : « On va savourer ce titre mais on a encore beaucoup de chemin qui nous attend »

Premier titre pour Lamine Kebe comme coach principal au niveau professionnel.

Crédit photo : Julie Dumélié

Tout jeune coach en LNB, Lamine Kebe a raflé son premier titre. Après une première mi-temps où son équipe est passée à côté de l’événement, Orléans a affiché son identité en deuxième mi-temps en n’encaissant que 30 points pour une victoire finale contre Boulazac 86 à 82. Il revient sur ce trophée, le premier pour l’OLB depuis 2019 et la première Leaders Cup Pro B de l’histoire du club.

Lamine, première saison comme coach principal, premier titre !

« Au-delà de mon cas personnel, c’est une grande satisfaction pour l’équipe et le club de remporter la Leaders Cup. Comme toutes les équipes, on travaille très dur depuis le début et nous sommes récompensés de tous nos sacrifices. C’est une équipe très jeune, qui découvre encore plein de choses. La première mi-temps en est l’exemple parfait. Mais elle a beaucoup de caractère et une capacité de rebond exceptionnelle. On va savourer ce titre mais on a encore beaucoup de chemin qui nous attend. Ce match doit nous servir pour continuer de grandir, de progresser pour tenter d’aller chercher cette première place de Pro B. »

Quel a été le discours à la mi-temps ?

« On pense souvent que les coachs dressent des grands discours. Mais je leur ai simplement dit qu’on n’était pas du tout dans le plan de jeu, dans l’intensité mais malgré tout nous sommes qu’à -10. Que si on s’y met, qu’on commence à respecter notre identité, à appliquer ce qui était prévu, on a une opportunité de l’emporter. On l’a déjà montrer en championnat en remontant des écarts conséquents. Ensuite, les leaders de l’équipe ont pris la parole en disant qu’on passe complètement à côté de la finale mais que Boulazac nous laisse en vie et qu’ils ont tord. »

« Je pense qu’on a eu un peu peur en première mi-temps »

C’est un moindre mal que d’être mené que de 10 points à la pause, tant Boulazac avait la main mise sur cette finale.

« Boulazac nous a dominé dans tous les secteurs, techniquement et tactiquement, dans la gestion des duels aussi où on n’était pas présent. Je pense qu’on a eu un peu peur en première mi-temps, on ne va pas le cacher. Certains joueurs ont été impressionnés par l’événement. Ils ont pris du temps de prendre la mesure de ce qu’il se passait. On a réagit en deuxième mi-temps en affichant notre identité. On encaisse que 30 points en deuxième mi-temps après en avoir encaissé 51 les 20 premières minutes. Le delta est conséquent. L’équipe qu’on a construit l’été dernier, qu’on essaie de mettre en place depuis le début de saison, c’est l’équipe de la 2e mi-temps. Et quand on est à ce niveau-là, on est difficile à battre. »

Qu’est-ce qu’on apprend de ce match pour la suite de la saison ?

« On apprend beaucoup, d’autant que mon équipe est jeune comme dit précédemment. Je possède sept joueurs de moins de 24 ans. Seuls Meredis (Houmounou) et Ludovic (Negrobar) possèdent plus d’expérience, ont déjà vécu ce type de match. Joueur comme staff a besoin de vivre ce type d’expérience pour se construire, gérer les matchs à enjeux. Avant le match, je disais à mon staff que quel que soit le résultat du match, il doit nous faire apprendre pour la suite. C’est un événement différent qui ressemble à des matchs couperet en championnat ou des play-offs. »

« J’espère que ce titre va plutôt leur donner faim, sentir l’odeur du sang, de la victoire pour aller chercher quelque chose de plus fort à la fin de l’année. »

Est-ce que le plus dur commence ? À savoir que l’équipe peut inconsciemment se relâcher après un titre, comme ça peut la galvaniser pour la suite.

« C’est tout le chemin justement. L’équipe a montré de l’inconsistance cette saison. Juste avant la trêve, l’équipe a été fantastique contre Roanne mais décevante contre Denain, où on est passé totalement à côté. On a encore les qualité de nos défauts ou les défauts de nos qualité, je ne sais pas comment le dire. On est un groupe jeune, qui manque encore de maturité, de consistance. J’espère que ce titre va plutôt leur donner faim, sentir l’odeur du sang, de la victoire pour aller chercher quelque chose de plus fort à la fin de l’année. »

Le fait de gagner avec un Lee Moore, votre meilleur joueur, à 4 petits points, ça démontre une vraie évolution de votre collectif et de la marge de progression qu’elle possède ?

« C’est un peu récurrent cette année. On a plusieurs joueurs qui sont capable de nous porter. Alors évidemment Lee Moore est un joueur central pour nous et Boulazac l’a parfaitement compris (sourire). Ils ont été très efficaces défensivement sur lui. Même si Lee n’a pas beaucoup scoré, les autres ont pris le relais. Cet état d’esprit qu’on a depuis depuis le début de saison, c’est notre principal force. D’ailleurs, j’ai commencé mon discours d’avant-match dessus. Et je veux qu’on le conserve jusqu’à la fin de la saison car ça nous permettra de soulever des montagnes. »

À Caen,

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