La Rochelle, une première difficile mais rassurante en Betclic ELITE : « On est au niveau »
Lucas Hergott et le Stade Rochelais ont montré de belles choses à Nancy.
Au sortir du palais Gentilly, difficile d’être optimiste pour le Stade Rochelais après son premier déplacement en Betclic ELITE. Déjà dépositaire de l’un des effectifs les moins pourvus du championnat, La Rochelle a en plus vu Mathéo Leray s’ajouter à la liste des blessés, rejoignant ainsi Allen Flanigan, absent pour les trois prochains mois. Mais même si les Maritimes ont été battus par le SLUC Nancy lors de la première journée (64-56), tout n’est pas à jeter de ce voyage en Lorraine. La Rochelle a peut-être trouvé ce qu’il recherchait le plus lors de cette première levée du championnat : des motifs d’espérer.
« On avait des interrogations avant le match »
Car après une présaison délicate, quelques doutes commençaient à s’immiscer dans les esprits rochelais à l’aube de la première saison de leur histoire dans l’élite du basket français. Encore plus avec les absences des joueurs cités plus haut. Mais pendant d’une trentaine de minutes samedi 21 septembre, le Stade Rochelais a embêté une équipe ambitieuse pour cette saison 2024-2025. Pour Lucas Hergott, de retour après un an d’absence suite à une rupture des ligaments croisés, son équipe est « au niveau ».
« On avait des interrogations avant le match (contre Nancy). On a fait jeu égal pendant une bonne partie du match. C’est rassurant pour un peu tout le monde. Mais on voit que l’intensité est supérieur. Tous les joueurs vont devoir élever leur niveau de jeu. »
« On va devoir encaisser et toujours se relever »
Et à huit joueurs professionnels après la blessure de Leray, certains l’ont fait, à plus ou moins différentes échelles. Les intérieurs Jubriole Belo (10 points et 7 rebonds) et Ryan Hawkins (9 points, 5 rebonds et 3 passes décisives) ont été les plus constants, quand Clifton Moore (15 points et 7 rebonds) a délivré une grosse 2e période. Mais le manque de profondeur de banc, d’où est sorti l’Espoir Boris Bourichon (7 minutes), a fini par coûter cher dans le dernier quart-temps, à l’image des 34 minutes de Sam Sessoms (10 points et 6 passes décisives pour 5 ballons perdus). Dans ce contexte difficile, l’entraîneur Julien Cortey tenait donc à mettre en avant l’état d’esprit de son groupe.
« La cohésion d’équipe est importante dans mon équipe. On sait que la saison va être longue, on sait qu’on va devoir être résilient. On va devoir encaisser et toujours se relever. »
Et parfois répondre, avec l’attaque comme marge de progression importante pour La Rochelle, en déficit de talents individuels par rapport à d’autres écuries. « Il nous manque de la fluidité offensive et un peu d’adresse », analysait Julien Cortey. Des aspects du jeu, notamment le mouvement du ballon, qui s’acquièrent avec le temps. Mais le Stade Rochelais n’en dispose pas, avec la venue de Cholet programmée dès ce vendredi 27 septembre. En espérant que le remplaçant médical d’Allen Flanigan là aussi ne tarde pas trop tôt.
À Nancy.
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