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La montée en puissance d’Alexandre Sarr

Prospect des plus attendus, Alexandre Sarr est entré discrètement dans sa Coupe du Monde U17. Depuis, le joueur d'Overtime ELITE monte en puissance.
La montée en puissance d’Alexandre Sarr
Crédit photo : FIBA

« Quand je vois la génération 2005, c’est incroyable. Il y a au moins cinq ou six potentiels NBA, Pacôme Dadiet, Tidjane Salaun, Mohamed Diawara, Killian Malwaya… » Ces mots sont signés Jean-Christophe Prat, coach du Paris Basketball. Et datent de 2020. Très attendue, la génération 2005 n’a pas pu se révéler aux yeux du monde entier pour cause de COVID-19. Hormis l’EuroChallengers U16 de 2021, remporté avec notamment deux victoires contre la Lituanie, les Bleuets n’ont pu se montrer qu’avec leur club. Mais le nombre de talents différents a sauté aux yeux de tous les observateurs. Sur la scène française, un joueur très attendu restait encore méconnu : Alexandre Sarr. À 14 ans, le petit frère d’Olivier est parti au Real Madrid. À 16 ans, il est devenu un pionnier en étant le premier Français à intégrer le nouveau programme lancé par Overtime, média spécialisé sur les jeunes joueurs. Parmi les 12 joueurs de l’équipe de France présents à la Coupe du Monde U17 masculine en Andalousie, il est peut-être le prospect le plus intrigant.

« C’est un prospect NBA. Taille, adresse, agilité… Sa capacité à mettre des tirs longue distance permettra à l’équipe de France d’écarter un peu le jeu, nous expliquait le scout Nicolas Mathieu avant le Mondial. Il est très fort dans la finition proche du panier, est agile balle en main pour un joueur de sa taille et est capable de protéger le cercle. »

Grand (2,13 m), il a pris en masse musculaire sur son année passée aux États-Unis. Pour autant, il reste très mobile. Capable de lancer une contre-attaque balle en main, de réaliser un passe désaxée, de prendre de vitesse l’intérieur adverse en attaquant de face ou encore de shooter de loin, le Toulousain a tous les attributs du futur intérieur NBA.

Une montée en puissance sur les deux premiers matches

Pour autant, son premier match contre la Serbie s’est révélé discret. Mal entré dans la partie à l’image de son équipe, avec deux fautes rapides, il a réalisé un bien meilleur deuxième passage pour finir à 10 points à 4/5 aux tirs et 1 rebond en 15 minutes. Contre le Canada, il s’est cependant régalé (11 points à 4/8 aux tirs, dont 1/2 à 3-points, et 8 rebonds pour 15 d’évaluation en 19 minutes), toujours en rotation du combatif Wilson Jacques. Ces deux matches lui ont permis de prendre la mesure de ce qui l’attendait toute cette semaine en Andalousie. « Je me sens de mieux en mieux. Ces deux jours ont été vraiment bénéfiques pour lancer ma compétition. » D’autant plus qu’il avait été malade la semaine passée et avait donc manqué les quatre matches à Saint-Dié, dans les Vosges. « J’ai repris il y a quelques jours, forcément c’était un peu dur au début », avouait-il après la victoire contre le Canada.

Malgré son statut, Alexandre Sarr sort du banc et dit vouloir apporter à l’équipe ce dont elle nécessite le moment venu. « J’essaye de faire ce dont l’équipe a besoin pour gagner. Si c’est jouer près du panier, je le fais, si c’est s’écarter, je le fais aussi. » Car la panoplie de ce joueur est immense et les spécialistes présents sur place, tel Jonathan Givony d’ESPN, ont admiré l’évolution du joueur sur la dernière saison passée à Overtime ELITE. « J’ai construit beaucoup sur mon jeu, de un contre un, de tir, j’ai essayé de progresser sur un maximum de choses sur cette année », nous a-t-il sobrement décrit. La saison prochaine, toujours au complexe d’Atlanta (Géorgie), le fils de Massar Sarr compte encore s’améliorer, en durcissant toujours plus le ton physiquement, lui qui peut encore reculer dans les duels dans la raquette. Mais d’ici là, il y a une médaille d’or à aller chercher. Ce mardi, les Bleuets affrontent la Nouvelle-Zélande pour leur dernier match de poule. Cette rencontre face à un adversaire limité devrait lui permettre de continuer sa montée en puissance.

A Alhaurin de la Torre,

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