La LNB refuse de reverser une partie des droits NBA aux clubs, les Mets s’estiment lésés
Dimanche encore, à l’heure du déjeuner sur la Côte Est et du réveil sur la Côte Ouest, les téléspectateurs américains de l’application NBA ont pu découvrir les joies d’un derby des Hauts-de-Seine, avec moult extraits vidéos des meilleures actions de Victor Wembanyama, jusqu’à une séquence Instagram du prodige en train de jongler avec trois balles de tennis, qui a été regardé plus de trois millions de fois ! Le troisième match d’un contrat signé entre l’Association et la LNB, évalué à hauteur de 133 000 euros par l’AFP. « Une somme qui semble dérisoire par rapport au budget de la NBA », a souligné le club francilien dans les colonnes du Parisien. Très loin, aussi, des affirmations estimant que la simple arrivée de Wembanyama fera augmenter de 500 000 dollars la valeur de sa future franchise.
Pourtant, les Metropolitans 92 ont tout de même demandé à l’instance qu’une partie des droits soit reversée aux clubs. Ainsi, les dirigeants alto-séquanais ont transmis une demande auprès du Comité Directeur de la ligue, étudiée le 4 novembre dernier. Une requête rejetée par la LNB. « Le club des Metropolitans 92 souhaite savoir s’il y aura un pourcentage de la contrepartie financière versée par la NBA dans le cadre du contrat relatif à la diffusion audiovisuelle des matchs du championnat de Betclic ÉLITE à l’étranger pour la saison 2022/23 », peut-on lire dans le relevé de décisions. « Les membres du Comité Directeur décident à l’unanimité de ne pas redistribuer cette contrepartie financière. » Toutefois, la ligue a précisé à l’AFP qu’elle se réservait la possibilité de le faire en fin de saison, « en fonction du montant des recettes marketing perçues ».
Les Mets « ne se sentent pas très respectés »
Si les Metropolitans 92 ont admis que la LNB « semblait dans son bon droit juridique », le club levalloisien a cependant saisi un cabinet d’avocats afin d’étudier toutes les possibilités. Car les dirigeants de Boulogne-Levallois ne digèrent pas le procédé, se sentant lésés étant donné que c’est un seul joueur de leur équipe qui permet cette exposition médiatique hors du commun. « On ne se sent pas très respectés », ont-ils glissé à l’AFP. « La Ligue a présenté l’achat comme portant sur l’ensemble de l’Élite. Or la NBA ne communique que sur Wembanyama, et son attrait n’est que la conséquence de la semaine que nous avons passée à Las Vegas. Il y a une ambiguïté. »
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