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Kadri Moendadze raconte le passage du cyclone Chido à Mayotte : « C’était terrifiant »

Rentré à Mayotte début novembre après sa pige à Évreux, Kadri Moendadze a vécu le passage du cyclone Chido de l'intérieur, depuis M'tsapere. Huit jours après, l'ancien capitaine de la Chorale de Roanne témoigne de l'horreur qui a frappé son île natale le samedi 14 décembre.
Kadri Moendadze raconte le passage du cyclone Chido à Mayotte : « C’était terrifiant »

Paysage de désolation à Mayotte capté par Kadri Moendadze

Crédit photo : DR

Mercredi matin, 10h40 en métropole. Première tentative de prise de contact, via WhatsApp, avec Kadri Moendadze, rentré à Mayotte depuis la fin de sa pige à Évreux le 29 octobre. Cela fait quatre jours que le cyclone Chido a frappé l’île mahoraise, avec des rafales de vents à 220 km/h qui ont laissé un paysage de désolation derrière elles, et on n’a toujours aucune nouvelle de l’ancien capitaine de la Chorale de Roanne… Le message est distribué le jeudi après-midi et lu le vendredi matin à 9h28, heure locale, par le joueur. Sa réponse est immédiate. « Je suis OK pour parler, si le réseau permet de bien communiquer. »

Samedi, 18h20, la nuit est tombée sur l’archipel de l’Océan Indien, un nouveau texto de Kadri Moendadze. « C’est bon si je t’appelle dans 20 minutes? » Oui, évidemment. 20 minutes passent, puis 30, 40, 50… Toujours rien. 1h10 plus tard, le téléphone sonne enfin. « Ça fait une heure que j’essaye de te joindre et que je n’y arrive pas », lance-t-il. « J’espère que ça ne va pas couper ! » Ce ne sera pas le cas. La liaison avec son village de M’tsapere n’est pas exceptionnelle, mais tiendra le choc pendant plus d’un quart d’heure. L’occasion pour le natif de Mamoudzou de raconter l’ampleur de la dévastation à Mayotte, qui n’a toujours pas fini de compter ses victimes. « La reconstruction va prendre plusieurs mois, on attend de l’aide partout », clame l’un des porte-drapeaux de la société mahoraise.

Kadri Moendadze est le seul basketteur professionnel né à Mayotte (photo : Chorale Roanne Basket)

Kadri, une semaine après le passage du cyclone à Mayotte, comment vas-tu ?

Ça va ! On reconstruit, on déblaye tout. Je ne sais même pas par où commencer en fait dans tout ça… C’est tellement le bordel ! Je n’arrive même pas à y croire. Dans ma cour, toutes les fenêtres sont pétées, les arbres sont par terre. On est en mode nettoyage intensif. Il y a plein de trucs qui viennent de n’importe où dans la cour. Et pour couronner le tout, il n’y a pas d’eau, ni de courant ! Le seul objectif en ce moment, c’est de trouver de l’eau. L’électricité est coupée aussi : le courant est revenu quand même dans certains endroits donc on va demander à nos voisins qui ont de l’électricité charger nos téléphones. Aujourd’hui, on vit comme ça.

Tous tes proches vont bien ? Il n’y a pas eu de dégât humain ?

Pas de blessés chez nous, tout va bien de ce côté ! On a eu la chance d’avoir un toit en béton. Tous ceux qui avaient des toits en charpente, tôle ou en bois, ce n’était pas la même chose… Tout est parti. En dégâts matériels, toutes nos baies vitrées ont pété et la maison a été inondée. Mais ça va. On n’a plus de vêtements non plus. Moi, j’avais mes affaires dans un hôtel près de l’aéroport et j’ai tout perdu, mon ordinateur, tout ! Il me reste un short (il rit). J’ai réussi à retrouver mon passeport dans l’eau mais c’est tout. L’hôtel est complètement saccagé.

« On avait l’impression que tout allait exploser »

Peux-tu raconter ce 14 décembre, où le cyclone Chido est arrivé sur Mayotte ?

On a été prévenu quelques jours avant qu’un cyclone arrivait droit sur nous. Mais ici, on n’a tellement pas l’habitude de ça – le dernier cyclone remonte à 40 ans – que j’ai l’impression qu’on a pris ça un peu à la légère. La veille, les gens travaillaient, tout était normal ! Personne n’avait barricadé sa maison. On ne s’est pas vraiment préparé comme si un vrai cyclone arrivait, c’est le plus gros souci. Le matin, on s’est réveillé et ça nous est tombé dessus. C’était terrifiant… Tout bougeait, on avait l’impression que tout allait exploser. À ce moment-là, j’étais chez ma mère. On regardait les fenêtres se briser, on s’est cloisonné dans une chambre qui avait une fenêtre à l’opposé du vent. C’était un peu plus sécurisé. On regardait l’eau monter, au niveau de nos chevilles. La maison commençait à bien trembler. Tout le monde avait peur, c’était terrible.

Quand on est sorti dehors, c’était inimaginable… Notre île a complètement changé de paysage. Aucun arbre n’est resté debout, aucune feuille, on voit à travers les mangroves. Il ne reste plus rien des maisons en tôle. Tout est parti. Il y a vraiment beaucoup, beaucoup de dégâts. C’est terrible… Et pour tout vous dire, à l’heure où on se parle (samedi en début de soirée, ndlr), je n’ai pas beaucoup de nouvelles de l’île. On n’a pas de réseau, on n’arrive même pas à communiquer. Je peux juste appeler de temps en temps,. Je ne suis toujours pas allé sur Internet, je n’y arrive pas. Je ne suis pas au courant de grand chose, je n’ai pas de nouvelles, je ne sais pas combien il y a de morts, combien de blessés. J’en ai aucune idée.

Le dernier bilan officiel fait état de 35 morts et 67 blessés…

De ce qu’on voit sur place, on ne peut absolument pas y croire ! Mais j’espère que c’est ça… J’espère vraiment que c’est le bilan réel car ce qu’on voit sur place, c’est terrifiant… Ceux qui avaient des maisons en tôle n’avaient aucun moyen de se protéger. D’après ce qu’on a entendu, ils ne sont pas trop allés dans les centres d’urgence. Nous, pendant la tempête, on a cinq personnes qu’on ne connaissait même pas qui sont venues chez nous ! Ce sont des voisins qui n’avaient pas de toit. Ils sont venus taper chez nous et on leur a ouvert. On a vécu ça ensemble…

À quoi ça ressemble un cyclone, de l’intérieur ?

Déjà, le vent fait vraiment un bruit incroyable, terrifiant. Et ce n’était même pas de la pluie en fait : il y avait de l’eau, accompagnée avec du sable et de la terre. Notre maison est devenue marron avec la terre qui s’est mise partout. Dans notre quartier, il y a beaucoup de tôles et elles volaient comme des morceaux de papier ! Les arbres s’envolaient aussi comme de la paille. On avait plein de manguiers énormes, on ne pensait même pas que ça allait bouger, mais il n’y en a plus aucun. Il n’y a rien qui est resté… Tout est cassé, il n’y a plus rien debout. Tous les fils électriques sont par terre, on ne peut plus rouler sur les routes, il y a des déchets partout. On ne pensait même pas que c’était possible…

« Hier, il a plu et on a fait des réserves d’eau de pluie »

Comment faites-vous sans eau et sans électricité ?

Oui, il n’y a toujours pas d’eau. Aujourd’hui (samedi), certains quartiers ont eu le droit à l’ouverture des robinets pendant deux heures. Mais l’eau reste très rare. Hier, il a plu et on a fait des réserves d’eau de pluie. Aujourd’hui, l’ARS (Agence Régionale de Santé) est passée distribuer des pastilles pour rendre l’eau potable, afin de pouvoir boire l’eau de la pluie et de la rivière. Il y a quelques commerçants qui sont ouverts : on n’a pas le droit d’acheter plus d’un pack d’eau par famille. On ne peut plus rien acheter sans faire la queue pendant deux – trois heures. Il y a aussi le problème de l’essence : j’ai un ami qui a passé deux nuits dans sa voiture pour réussir à en avoir. Moi, je fais tout à pied, je ne prends plus ma voiture, je n’ai plus d’essence. Je ne me vois pas passer la nuit pour essayer d’en récupérer. C’est vraiment le bordel. Nos rues sont remplies de poubelles. J’ai un peu peur pour mes enfants car ça commence à sentir mauvais là où on habite. Il y a des risques de maladie, des animaux qui sont morts, des cadavres un peu partout.

Et pour manger ?

Personnellement, ça va. J’ai un centre commercial à côté donc j’ai pu faire quelques courses. On fait au minimum, on mange des sardines avec du riz. Jusqu’ici, ça va pour nous mais je sais que ce n’est pas le cas pour tous mes voisins… J’en ai acheté un peu plus pour en distribuer un peu, partager ce qui était possible. On essaye de s’entraider. Certains n’arrivent pas à avoir de l’eau, d’autres n’ont pas les moyens de faire des courses… Beaucoup sont vraiment dans des conditions insuffisantes. J’espère que ça ne va pas durer longtemps car ça va être très compliqué s’il y a encore deux – trois jours comme ça…

Pour toi qui es habitué depuis plus de dix ans à la métropole, cela doit te sembler presque surréaliste…

Ah oui… Totalement ! Franchement, je n’y crois même pas. Il y a même des gens qui rigolent quand ils me voient ici. J’habite à côté de la plage donc l’autre jour, je suis allé à la mer avec ma femme remplir des jerrycans pour pouvoir mettre de l’eau dans nos toilettes (il rit). On en a aussi utilisé pour la douche. On vit un peu comme ça, c’est la débrouille. On prie pour la pluie, pour pouvoir avoir un peu d’eau, pendant que d’autres prient pour que la pluie ne vienne pas, puisqu’ils n’ont pas de toit… C’est vraiment surréaliste, c’est le mot.

Quel est l’état d’esprit sur l’île une semaine après ?

Que de la solidarité ! Juste après le cyclone, on était des centaines dans les rues pour déblayer afin que les voitures puissent circuler, que les pompiers puissent passer. On a fait ça ensemble avec les voisins. Chacun à son tour, on s’entraide. On ne fait que ça ici. Je devais revenir en métropole le 20 décembre mais mon vol a été annulé. Visiblement, il n’y en aura pas avant janvier. Et même, je préfère maintenant rester ici pour aider comme je peux. On attend de l’aide de partout, on ne sait pas vraiment par où commencer.

« Des familles qui dorment dehors avec des enfants en très bas âge »

Y-a-t-il un sentiment de colère, ou d’abandon, vis-à-vis de la France ?

Abandon, non, car on voit quand même des aides qui arrivent, même si c’est très peu. Ce qu’on nous donne est insuffisant. Il n’y a pas eu d’anticipation non plus du côté des responsables. Mais sur le terrain, on voit qu’il y a des militaires et des gendarmes qui sont là pour nous, qui nous aident. Il y a des hélicoptères de partout, en train d’évacuer des gens. C’est le bordel, on a l’impression qu’il y a une bombe qui est tombée sur nous. On n’a pas l’habitude de voir autant d’hélicoptères et de militaires dans nos rues.

Que peut-on faire depuis la métropole ? Donner dans les appels aux dons ?

Oui, c’est ce qu’il nous faut, évidemment. On n’aura jamais de trop. Tous les dons sont utiles. Personnellement, de ce que je vois dans mon quartier, c’est vraiment insuffisant. Je vois des familles qui dorment dehors, avec des enfants en très bas âge… Ça fait très mal au cœur. Dans l’immédiat, on a besoin d’eau, d’électricité et de vivres. Mais ensuite, l’un de mes objectifs personnels est de lancer un appel aux dons. Mais vu que je n’ai pas Internet pour l’instant…

Concrètement, qu’as-tu fait de ta journée ce samedi ?

J’ai déblayé les rues en face de chez moi. J’avais une machette et je coupais du bois, car il y en a absolument partout. Je suis aussi allé voir des proches qui n’ont rien, qui sont un peu reculés du centre-ville de Mamoudzou. Je leur ai amené de l’eau et des boîtes de sardine. Je ne suis pas inquiet pour moi : mes enfants ont de quoi manger, j’ai un stock d’une semaine donc je partage un peu. Dernièrement, on m’a donné un petit lot d’ailes de poulet et j’en ai distribué dans le quartier.

Et pour demain, dimanche, déjà quelque chose de prévu ?

Pareil ! On va déblayer les rues, tout faire pour que les voitures puissent passer. Si j’entends quelqu’un qui a besoin d’aide, j’essayerai d’aller le voir et de me débrouiller pour le soulager un peu. Mais on vit au jour le jour, je n’arrive même pas à avoir un programme fixe.

« Tous les soirs, on vit à la bougie »

Savez-vous quand l’eau ou l’électricité reviendront ?

Non, on n’a pas d’indications fixes. On nous dit que ça revient un peu, et c’est réel : la preuve, je suis arrivé à t’appeler ce soir. L’électricité est revenue dans certains quartiers, notamment là où ils ont fait des travaux pour enfouir les réseaux électriques sous terre. Mais nous, nos câbles étaient encore dans les airs et tout a été coupé. On n’a aucune idée du temps que ça va mettre.

À l’heure où l’on se parle, il fait nuit à Mayotte : comment faites-vous à l’intérieur, sans le courant ?

Mes enfants mangent en ce moment avec des bougies et la lampe torche d’un téléphone. On va charger les téléphones pendant la journée chez un voisin. Tous les soirs, on vit à la bougie. Quand tu te déplaces, tu tiens une bougie à côté de toi. C’est comme ça…

Merci d’avoir pris le temps d’appeler dans ces conditions…

Merci à toi ! Là, il me reste 5% de batterie. Du coup, je n’ai plus de téléphone jusqu’à demain matin… (il rit)

Les photos du désastre

Un coup de main au Vautour de Labattoir

Pigiste de Paul Rigot à Évreux en début de saison, Kadri Moendadze avait décidé ces dernières semaines de s’octroyer une parenthèse inédite dans sa carrière professionnelle. Alors qu’il croyait partir pour 10 jours à Montaigu lors de l’été 2010, le Mahorais n’avait plus quitté la métropole depuis, hormis lors de ses vacances d’été. Alors, cette période sans club était propice pour revenir s’installer à Mayotte et y développer quelques projets personnels en vue de son après-carrière.

« Aujourd’hui, j’ai 30 ans et je n’ai jamais eu de break réel depuis que j’ai commencé », expliquait-il en novembre à Basket Europe. « J’ai construit au fil des années un projet de post-carrière ici. J’ai simplement estimé que je pouvais prendre le temps de faire avancer mes projets pour que tout soit en place quand j’aurai terminé ma carrière de basketteur. J’ai toujours été intéressé par le professorat de sport. L’objectif, c’est de participer au développement du sport sur l’île de Mayotte. Je me sens redevable. J’aimerais redonner à Mayotte et à la jeunesse mahoraise à travers mon parcours. Je veux donner la chance à plein de jeunes Mahorais d’avancer plus vite, de devenir professionnels et même essayer de faire mieux que moi. L’idée, c’est de mettre en place une structure entre le privé et le public pour travailler avec les instances du sport sur l’île. C’est un projet qui me tient à cœur. »

En parallèle, Kadri Moendadze alliait l’utile à l’agréable, puisqu’il donnait un coup de main au Vautour, l’un des deux clubs majeurs de l’île, situé à Labattoir. Ancien joueur du BC M’tsapéré, avec qui il avait remporté la Coupe de Mayotte en 2010, il a encore enrichi son palmarès local en s’adjugeant le 7 décembre la Coupe de France, zone Océan Indien, face aux Réunionnais de La Tamponnaise (73-55), menés par Mickaël Var. En finale, Moendadze a terminé meilleur marqueur des siens avec 15 unités. « Du coup, on va jouer le 1/16e de finale du Trophée Coupe de France à Gennevilliers (NM2) le 25 janvier », se réjouit-il. Une petite éclaircie bienvenue dans les temps actuels…

Avec le Vautour de Labattoir, Kadri Moendadze a remporté la Coupe de France zone Océan Indien (photo : Mayotte Hebdo)

Commentaires


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trind_099
Quand est-ce qu’on va commencer à prendre le dérèglement climatique au sérieux, et commencer à vraiment prendre des mesures adaptées ???? Quand je vois que la première chose qu’ils font c’est déblayer la route pour que les “voitures” puissent passer, ça me désole. Je comprends bien entendu qu’il voulait parler des secours et c’est bien normal mais l’utilisation du mot voiture est un lapsus révélateur de notre incapacité à changer. L’utilisation des voitures individuelles est responsable à 15% de ce qui est arrivé et arrivera de plus en plus fréquemment.
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jamesnaysmith
Les mahorais n'ont, en tant normal, ni eau potable, ni électricité. Et en plus, ils viennent de voir leur terre être ravagée par un cyclone. Autant vous dire que vos délires de bobos, ils en sont bien loin.
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trind_099
Vous n’avez donc pas compris que c’est nous qui avons provoqué ça? Quand je dis prendre des mesures appropriées je dis bien de les prendre ici, pas la bas. Et en parallèle, d’aider les maoris à se développer, mais pas comme on l’a fait ici.
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thegachette
Je crois qu'à Mayotte ils sont pas prêts d'avoir des transports en commun fiables et non polluants... Bref, je crois que l'écologie est loin d'être une priorité. C'est une île très pauvre. Et les populations sont pauvres sont celles qui sont le moins responsables du réchauffement climatiques et qui en subissent le plus les conséquences...
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macroy
La métropole délaisse de manière dégueulasse ses départements Outre Mer depuis des décennies et les problèmes d'eau potable sont récurrents a Mayotte mais aussi en Martinique ou vit un de mes proches qui m'en parle souvent, sans parler des incroyables surcoûts liés aux importations. Le gouvernement français préfère filer des milliards a l'union européenne et a l'Ukraine, cherchez l'erreur.. La courageuse députée Mahoraise Estelle Youssouffa tire la sonnette d'alarme depuis des années sur la situation catastrophique a Mayotte, c'est le genre de nana qu'on devrait avoir comme ministre voire plus, elle est d'un autre calibre que la clique habituelle.. Bien a toi.
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mick7142- Modifié
Je partage ton post' qui en dit long effectivement, sur les cliques qui nous ont, et qui vont encore nous gouverner. Courage Kadri, de Roanne on pense à toi bien sûr...
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bemol
Mais si on ne déblaye pas les routes comment fait-on pour secourir les villages isolés ???
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macvsogskull
Espèce de gros con de bobo gauchiste de merde... Les gens sont désespérés, se débrouillent et toi tu viens ouvrir ton caquet pour déverser tes conneries. Je t'aurais devant moi, je t'aurais fait ravaler ta merde par les narines...
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bemol- Modifié
Merci pour ces nouvelles rassurantes, et surtout courage à tous les Mahorais pour tout reconstruire sur leur île. Une île si paisible et paradisiaque cinquante ans auparavant ! Même si ton ancien club n'a pas eu la délicatesse de publier le moindre message de soutien, Kadri sois rassuré, tes supporters pensent bien à toi. Il était jusqu'à maintenant impossible de te joindre mais tu trouveras des messages de sympathie sur "choralien.forum-actif.net". Avec notre meilleur souvenir. Courage !
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