Jean-Matthieu Delacourt, président de l’ASVEL VBF (NF1) : « L’ASVEL femmes c’est nous »
L’ASVEL VBF évolue en NF1 et le LDLC ASVEL Féminin en LFB
Avec 17 victoires pour 5 défaites, les joueuses de Guy Prat ont terminé deuxième de la poule A de Nationale 1 Féminine (NF1) derrière Monaco et confirmé les ambitions de l’ASVEL VBF de retrouver le championnat professionnel à court terme. Et si tout semble rouler d’un point de vue sportif pour le club rhodanien, un sujet agace particulièrement son président Jean-Matthieu Delacourt : le flou existant entre son club et l’ASVEL Féminin de Tony Parker.
Une ressemblance dans l’appellation qui ne manque pas de rendre la situation « illisible » pour les supporters. Et face à cette situation, le dirigeant de 46 ans, interrogé par Le Progrès, entend bien faire valoir ses droits. « L’ASVEL femmes, c’est nous. La marque ASVEL féminin m’appartient. Ils (Asvel Féminin) sont subventionnés par la ville de Lyon et n’ont rien de Villeurbanne, ni de l’ASVEL. » Au point d’envisager un recours en justice, alors que le PDG de Strawberry Underwear promettait déjà d’« attaquer » l’ASVEL Féminin en mai dernier.
Un mois plus tard, la volonté demeure inchangée. Mais après une première saisie de la Fédération Française de Basket-Ball restée lettre morte, Jean-Matthieu Delacourt se heurte également au silence de Tony Parker, avec qui il tente de s’entretenir sur le sujet. « Cela fait un peu plus d’un an que nous essayons d’entrer en relation. Pour l’instant cela n’a pas abouti. »
Une situation qui n’en restera sûrement pas là et qui n’empêche pas le dirigeant de se concentrer sur la reconstruction de l’ASVEL VBF. « Nous travaillons pour structurer le club et retrouver l’élite. Remonter en Ligue 2 et, ensuite, enchaîner sur la LFB dans les prochaines années » Un chantier entrepris sans son Manager Général Virginie Kevorkian, récemment licenciée pour faute grave, et alors que le budget de l’exercice 2024-2025 a été validé in extremis.
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