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Jean-Denys Choulet : « Ronald March a montré qu’il était le taulier de l’équipe »

Marchand de vêtements devenu All-Star, Ronald March a porté les Choraliens sur ses épaules contre Le Portel (79-68), vendredi soir. Roanne conclut ainsi la phase aller aux portes du top 8 et pourrait être un sérieux outsider aux playoffs en deuxième partie de saison.
Jean-Denys Choulet  : « Ronald March a montré qu’il était le taulier de l’équipe »
Crédit photo : Olivier Fusy

Victorieuse de trois de ses quatre dernières rencontres, la Chorale de Roanne a parfaitement conclu la phase aller en s’imposant contre Le Portel (79-68), vendredi soir. « On ne fait pas un bon match, on aurait dû produire autre chose », pestait toutefois Jean-Denys Choulet en conférence de presse au micro d’Activ Radio, agacé par le manque de constance de son équipe.

« Sans Ronald March, on ne gagne pas »

Privés de Renathan Ona Embo, les Choraliens ont été loin de leurs standards en première mi-temps. Ils ont surtout été trop tendres dans la raquette et ont cruellement manqué d’adresse à longue distance avant de corriger le tir et d’être plus patients offensivement au retour des vestiaires. Si Arthur Bruyas et Alexandre Bouzidi ont fait de leur mieux sur le poste 1, c’est Ronald March (lire son portrait ici) qui a permis aux protégés de la Halle André-Vacheresse de signer un 8e succès en 17 journées. L’ailier américain a marqué 13 de ses 26 points dans le seul 3e quart-temps alors qu’il pointait à 5 points à la pause. Solide !

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« Sans lui, on ne gagne pas », résume son coach. « Pour la première fois depuis qu’il est à Roanne, il a montré qu’il était le taulier de l’équipe. Il a été insolent d’adresse tout au long du match. Il n’a forcé qu’un tir mais est allé chercher beaucoup de lay-ups. Ce n’est peut-être pas son meilleur match dans le scoring mais il a été le plus fort (de l’équipe), le plus influent et le plus important. Et de très loin. » Avant d’adresser un message à certains de ses joueurs : « J’attends que certains se réveillent mais ça fait long. » 

« Je ne suis pas Super Man, je suis Ronald March », s’est contenté de commenter Ronald March dans les colonnes du Progrès, auteur malgré lui d’une prestation héroïque pour éviter la mauvaise blague contre Le Portel.

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