Jean-Christophe Prat : « Quand je vois la génération 2005, c’est incroyable »
Depuis qu’il est coach principal d’une équipe professionnelle, Jean-Christophe Prat s’attache à fortement responsabiliser des jeunes joueurs. En 2020/21, il compte encore s’appuyer sur cinq éléments vus au club sur la saison passée : Milan Barbitch, Juhann Begarin, Gauthier Denis, Valentin Chery et Ismaël Kamagate. Ce dernier devrait d’ailleurs être le poste 5 titulaire.
« On est parti sur un groupe de 10 avec ces cinq jeunes-là, explique-t-il sur LNB.fr. On n’a pas voulu en rajouter pour l’instant. Mais je ne ferme jamais la porte sur un jeune qui pourrait être un 11e homme. On est déjà en train de travailler sur la génération 2003-04-05. On fait venir à l’entraînement tous les joueurs 2005 qu’on a déjà signé pour les U18, et potentiellement ceux qu’on pourrait recruter. L’année prochaine est fondamentale pour Juhann et pour Ismaël parce que c’est l’année de la Draft (NBA). L’objectif est qu’ils se présentent tous les deux à la draft. C’est une année importante pour Milan pour confirmer, ce qu’il a très bien fait cette saison. L’important, c’est aussi qu’ils aient du temps de jeu. On cherche un meneur de jeu starter pour driver l’équipe. Nobel et Amara sont sous contrat. Et on a gardé notre pose 4 US, Dustin Sleva. Il y aura a minima deux jeunes dans le cinq. »
« On est extrêmement chanceux en France »
Paris reste ambitieux et envisage de monter en Jeep ELITE. Et même à ce niveau-là le club compte s’appuyer sur la jeunesse. Car le potentiel des U18 français est exceptionnel selon Jean-Christophe Prat, très enthousiaste sur l’avenir du basketball français français.
« Très clairement cela sera le projet. Cela ne changera pas. Le jour où on y sera, si j’y suis, on ne remplira pas le quota d’étrangers. Quand je vois la génération 2005, c’est incroyable. Il y a au moins cinq ou six potentiels NBA, Pacôme Dadiet, Tidjane Salaun, Mohamed Diawara, Killian Malwaya… Chez les 2004, on a peut-être, pour la première fois de l’histoire du basket français, le premier pick de la draft avec Victor Wembanyama (Nanterre). Il me vend du rêve. Chez les 2003, tu as Ousmane Dieng, Armel et Johan Traoré… En 2002 tu as Juhann Bégarin, Moussa Diabaté, Melvin Ajinça (né en 2004, NDLR) qui est en train de passer des caps à l’INSEP. On est extrêmement chanceux en France. Cela ne s’arrête jamais. On a la chance incroyable que la France soit un melting pot de cultures, de couleurs et c’est la richesse de la France. »
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