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ITW Yanik Blanc (Orchies) : « Rejouer en Pro B reste dans un coin de ma tête »

NM1 - Yanik Blanc réalise une saison de haut vol avec Orchies, en Nationale 1. Troisième meilleur marqueur de NM1 (16,7 points par match), le meneur confirme après avoir contribué en la montée de Caen en Pro B.
ITW Yanik Blanc (Orchies) : « Rejouer en Pro B reste dans un coin de ma tête »

Yanik Blanc avec Orchies cette saison

Crédit photo : Antoine Bodelet

Après avoir remporté les playoffs de Nationale 1 masculine (NM1) avec Caen en juin 2024, Yanik Blanc (1,88 m, 25 ans) a fait le choix de rejoindre un autre pensionnaire de la troisième division masculine, le BC Orchies. Ancien pensionnaire du Pôle France (2014 à 2017), habitué aux équipes de France jeunes, il s’est désormais installé comme un fort joueur de la NM1 grâce à ses habilités à créer pour lui et les autres ou encore son QI basket.

Le meilleur jeune de la saison 2017-2018 de Pro B avec Poitiers est parvenu à qualifier Orchies pour la poule haute de NM1 en étant le troisième meilleur marqueur du championnat (avec 16,7 points par match). Avant la rencontre de la 25e journée, ce vendredi 7 contre Avignon Le Pontet, il est revenu sur son parcours à haut-niveau..

Yanik, avant de parler du présent avec Orchies, revenons un peu sur tes jeunes années, déjà en NM1 avec le Pôle France (entre autre). Qu’est ce que tu retiens de ces années à l’INSEP, des amitiés que t’as gardées etc. ?

C’était trois belles années de mon adolescence. C’était vraiment sympa, j’ai beaucoup appris. On a toujours des petits contacts entre joueurs. On prend un peu des nouvelles chacun les uns des autres, que ça soit dans ma génération avec Timothee Bazille, Sofiane Briki, Ivan Fevrier, Ludovic Beyhurst, … J’en oublie surement mais c’est toujours bon de prendre des nouvelles.

En parallèle de ce cursus au Pôle France, tu as aussi vécu trois campagnes internationales en équipe de France jeunes (trois championnats d’Europe U16, U18 et U20).

On retrouvait un peu les mêmes joueurs qu’au Pôle France, on se connaissait depuis des années. J’en garde également que des bons souvenirs parce que c’est des voyages entre potes, on va dire, et pour le basket en même temps. Donc c’est ça qui est vraiment cool dans les équipes de France et de porter le maillot national bien sûr. On n’a pas vraiment fait de résultats avec ma génération, mais à chaque fois on était tout proche. Vraiment, ça ne passait pas loin à chaque fois (comme lors de l’Euro U18 en 2017, avec une défaite après prolongation contre l’Espagne en quarts de finale). J’en garde que des bons souvenirs.

« Franchement, c’était incroyable de jouer pour Caen »

Après un début de carrière compliqué en Pro B, à Poitiers, Saint-Quentin et même Souffelweyersheim, tu es revenu en NM1 depuis cinq saisons. Tu as d’abord connu deux belles saisons avec Kaysersberg. Puis, tu as enchaîné avec deux belles saisons à Caen et décroché la montée du club en Pro B l’an passé.

Ça a été deux grosses années à Caen, car la première année on perd en demi-finale des playoffs avant de les remporter l’année d’après. C’était deux vraiment bonnes saisons, surtout dans un gros club comme Caen où la salle était toujours pleine. Franchement, c’était incroyable de jouer pour ce club-là. Et personnellement, j’ai su faire ma place dans une grosse équipe de haut de tableau, ça fait doublement plaisir.

A l’intersaison, tu as rejoint le club d’Orchies. Ça doit quand même être particulier de décrocher la montée sans accompagner l’équipe en Pro B. Quel était la réflexion derrière?

Tout le monde m’a posé la même question ! C’était vraiment un choix personnel, réfléchi et géographique de ma part car j’aurais pu rester avec Caen en Pro B. J’avais besoin de me rapprocher de la famille, et du coup, j’ai fait le choix de rejoindre un autre projet, qui est aussi un très bon projet donc je suis très content. Rejouer en Pro B reste dans un coin de ma tête, que j’avais connu mais très jeune. Je n’ai que 25 ans et encore du temps devant moi. J’espère le faire avec un club que je ferai monter encore, ce serait parfait avec Orchies.

Yanik Blanc Orchies
Yanik Blanc avec Orchies contre Feurs (photo : Antoine Bodelet)

Vous êtes qualifié pour jouer en poule haute sur la deuxième phase. Quelles étaient les ambitions d’Orchies en début de saison ?

Le club s’est énormément structuré ces derniers mois. Ils ont tout mis en place pour qu’on soit vraiment un top club de NM1. On a vraiment tout à disposition et c’est ça qui est cool. Les ambitions, c’est vraiment de titiller le haut de tableau et voir après de quoi on est capable à la fin de saison. Pour l’instant on est dans nos objectifs. On est troisième et on peut finir deuxième à la fin de la première phase (interview réalisée avant le match contre Avignon, NDLR). On s’y attendait ? Oui et non, parce qu’on savait qu’on avait une vraie bonne équipe, mais qui reste assez jeune, avec beaucoup de gars qui sortaient d’Espoirs ELITE. Donc on ne savait pas quand ça allait prendre dans la saison… et finalement ça a vraiment pris tout de suite, dès le début de saison. C’était assez fou, tout le monde était prêt à jouer et ça a fait la force de notre équipe.

Personnellement, tu effectues encore une excellente saison et est même le 3e meilleur marqueur de NM1 (avec 16,7 points par match).

On va pas dire que je m’y attendais pas parce que je sais de quoi je suis capable, mais c’est vrai que le scoring n’est pas l’aspect qui ressort le plus de mon jeu depuis quelques années. Après j’étais dans des grosses équipes où c’est difficile de scorer énormément. Personnellement, je suis content de moi pour l’instant. J’ai un gros rôle dans l’équipe, le coach me fait énormément confiance. On parle beaucoup avec le coach (Philippe Maucourant), des systèmes, de plein de choses… J’essaye de lui rendre la confiance qu’il me donne sur le terrain.

« Quand tu es sur le terrain avec Joe Burton, tu es tout de suite serein »

Comment tu décrirais Philippe Maucourant, que l’on a connu dernièrement à Lorient, en tant qu’entraîneur ?

Il est cool. Quand il est sur le terrain, il parle basket. Et quand il est en dehors, il communique énormément avec les joueurs,  pour savoir comment on va dans la vie. Il veut qu’on soit le mieux possible en dehors du basket et sur le terrain. C’est ça qui fait de lui vraiment un coach agréable pour qui jouer.

Qu’est-ce que ça fait de jouer avec un des vétérans de la division, Joe Burton, qui enchaîne toujours les cartons comme avec ses 56 d’évaluation contre Besançon?

Tout le monde le connaît par ses stats, par tout ça, moi y compris. Je me disais que c’est un fort joueur, individuellement très solide… Mais en fait, ce qui fait le plus sa force, c’est qu’il fait énormément jouer l’équipe. Et un Américain qui fait jouer une équipe comme ça, c’est rare quand même. C »est quand tu joues avec lui que tu te rends vraiment compte de son potentiel qui est énorme. Quand tu es sur le terrain avec lui, tu es tout de suite serein, il va tout de suite faire la bonne passe, mettre les gars dans le bon cadre… C’est vraiment exceptionnel de jouer avec lui. Il nous apprend beaucoup, surtout qu’on est un groupe jeune, donc il nous permet de nous canaliser, c’est vraiment cool.

Lui c’est une valeur sûre de NM1, mais dans votre effectif il y a quelques joueurs que l’on n’attendait pas à ce niveau. Quelle est la plus grosse surprise du BCO selon toi ?

Ce n’est même pas un seul joueur, c’est tous individuellement. Quand tu vois notre équipe, d’un match à l’autre, ce n’est jamais le même qui fait un gros match. Donc franchement c’est vraiment impressionnant pour une équipe aussi jeune. Des fois c’est Thomas Hanquiez qui fait une grosse saison, des fois c’est Igor Mintogo, tous. Ça peut vraiment aller du poste 1 au poste 5 en passant même pas à les jeunes qui apportent leurs pierres à l’édifice. C’est ça qui nous rend difficile à jouer.

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