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ITW Matthias Flosse, l’après-saison blanche : « Je vois enfin la lumière au bout du tunnel »

NM1 - Très attendu l'an dernier à Andrézieux-Bouthéon, Matthias Flosse a dû mettre le clignotant après quatre petits matchs en raison d'une grave blessure. Il nous raconte son retour à la compétition avec Loon-Plage.
ITW Matthias Flosse, l’après-saison blanche : « Je vois enfin la lumière au bout du tunnel »

Victime d’une rupture du tendon d’Achille en septembre 2023 avec Andrézieux-Bouthéon, Matthias Flosse a repris cette saison avec Loon-Plage

Crédit photo : Pauline Ledez

Fauché dans son élan l’an dernier après seulement quatre petits matchs disputés avec Andrézieux-Bouthéon, alors qu’il avait démarré en boulet de canon (20 points et 10 rebonds lors de la première journée de NM1 à Pont-de-Chéruy), Matthias Flosse (2,10 m, 26 ans) a renoué avec le fil de sa carrière à Loon-Plage.

Pleinement retapée de sa rupture du tendon d’Achille, l’ancienne terreur du championnat Espoirs (26,7 d’évaluation en 2018/19 avec le BCM Gravelines-Dunkerque) a retrouvé une région qu’il connait bien. Sous les couleurs de l’ASLP, il livre pour le moment un retour plus qu’encourageant (14,4 points à 50%, 6,8 rebonds et 1,6 passe décisive).

PROFIL JOUEUR
Poste(s): Ailier Fort
Taille: 210 cm
Âge: 26 ans (06/12/1998)
Nationalités:

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Matthias, vous avez connu une saison 2023/24 quasi blanche avec quatre matchs disputés seulement, avant votre rupture du tendon d’Achille. Comment se passe la saison actuelle avec Loon-Plage ?

Ma saison a commencé timidement, par rapport à ma blessure. Puis, au fur et à mesure des matchs j’ai commencé à retrouver du rythme. J’arrivais dans une nouvelle équipe avec beaucoup de joueurs qui étaient déjà là la saison dernière. J’ai mis un peu de temps à trouver ma place mais au final, j’ai vraiment réussi à la trouver et à me sentir bien dans le collectif. C’est important pour moi de bien me sentir dans le groupe, je me sens plus à l’aise sur le terrain… et puis même physiquement,  je commence vraiment à retrouver mon niveau d’avant. Un an sans jouer ça demande du temps pour retrouver les sensations, mais oui au final, je m’en sors bien et j’arrive à être performant dans une bonne dynamique d’équipe.

Comment ça se passe concrètement de revenir d’une si grosse blessure, quand on ne peut pas bénéficier d’une grosse structure comme en Betclic ELITE par exemple?

Ce n’est clairement pas facile, on a pas le même staff, pas de kiné à plein temps, etc.. J’ai décidé de prendre les choses en main et je me suis pris une préparatrice physique avec qui je bosse tous les jours: Sophie Penda, qui travaillait avec le Limoges CSP et le SLUC Nancy. On se connait depuis des années. Ça a été mon « game changer », et c’est ça qui m’a permis d’être sur mes deux pieds dès cette saison.

Et d’un point de vue mental?

Extrêmement dur. Surtout que l’année dernière, avec Andrézieux, c’était une saison avec énormément d’ambitions tant collectives qu’individuelles, où on voulait accéder à la Pro B. J’étais super bien dans le groupe et ça a été vraiment difficile. C’était vraiment l’année la plus compliquée pour moi, alors que j’avais déjà connu d’autres blessures. C’est vraiment un marathon où j’avais l’impression de ne pas voir la fin, de ne pas avoir de progrès. C’est des blessures tellement longues que tu vois des progrès tous les mois, mais même pas toutes les semaines. Il faut juste du mental et s’accrocher, toujours y croire. Et au final, beaucoup de travail, énormément de travail quotidien avec ma préparatrice. J’ai aussi eu la chance de rester avec Andrézieux et de pouvoir bosser avec les kinés. Beaucoup de haut et de bas, de frustrations. Mais j’ai pu compter sur ma famille, mes amis, ma copine, des amis très proches qui étaient dans l’équipe comme Louis Weber. Ça m’a permis de garder le cap malgré les grosses difficultés. Je n’ai jamais lâché, j’ai toujours bossé. C’est ça qui paye aujourd’hui. Maintenant, je joue sans pression, je suis juste content d’être sur le terrain. Je continue à bosser, à mettre toutes les chances de mon côté. Je vois enfin un peu la lumière au bout du tunnel, donc c’est vraiment un plaisir. Il ne reste plus qu’un résultat collectif pour que tout soit au top.

Avec Loon-Plage, Matthias Flosse retrouve le sourire (photo : Pauline Ledez)

Quels étaient les objectifs de Loon Plage en début de saison?

En présaison, lors d’une réunion avec le président et les partenaires, les objectifs annoncés étaient clairement un Top 7 voir Top 5 si possible. Il nous reste deux journées avant la fin des matchs allés, tout est encore jouable si on parvient à prendre les deux matchs, contre Charleville-Mézières et à Feurs. J’espère que le match contre Feurs sera comme une finale pour se qualifier en poule haute. On est sur une bonne dynamique après trois victoires de suite, puis une courte défaite au Havre (invaincu chez lui). À nous d’engranger deux victoires pour finir la phase aller.

Quelles sont les caractéristiques de l’équipe?

En attaque, notre point fort est quand on parvient à jouer sur jeu rapide, en première intention. On se partage bien la balle, on a des joueurs intelligents sur le terrain. Et défensivement, on a vraiment une défense d’équipe, avec beaucoup de rotations. Si tout le monde n’est pas connecté, on le paye cher. Mais dès qu’on est bien alignés, on gène tout, il y a toujours quelqu’un qui vient aider et on est vraiment chiant à attaquer. Notre entraîneur, Quentin Wadoux, est avant tout un coach défensif. Notre façon de jouer, c’est clairement de la défense. Si on ne fait pas de stop, on ne peut pas installer notre jeu rapide, notre jeu de relance, de transition, etc. Dès qu’on arrive à faire nos stops, on a souvent gagné les matchs. C’est le basket moderne, beaucoup de courses, de jeux rapides, de rythmes.

Quelles sont les belles surprises dans l’effectif cette saison?

Je séparerais notre équipe en deux parties, entre les joueurs référencés d’une part, et les jeunes d’autre part. Les jeunes se débrouillent bien. Hugo Desseignet confirme par rapport à la saison dernière où il était déjà performant. Sinon, il y a Hugo Boumpoutou (formé au BCM) qui découvre la NM1 et est vraiment une belle surprise. Il a été performant sur les derniers matchs, c’est un joueur vraiment complet. Et puis tous les jeunes de l’équipe, qui sont tous des bousseurs. Ils ont vachement progressé au cours de la saison. Je pense à Willan Hairabetian et à Yannick Nkombou par exemple. Mais en vrai, tous les jeunes ont réussi à apporter sur des matchs. Ils ont vraiment du potentiel et c’est ça aussi qui fait notre force parce qu’on a vraiment des jeunes qui poussent derrière et qui peuvent déjà performer.

Commentaires


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jeildo
Étonnant qu’il ne soit toujours pas en ProB.
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