Guerschon Yabusele : « Maintenant que je suis en NBA, je n’ai pas envie de repartir »
Yabusele lève les poings au sommet des Rocky steps, comme dans le film
Depuis deux mois, Guerschon Yabusele (2,01 m, 28 ans) est de nouveau un joueur NBA, avec tout ce que cela implique. Au-delà des matchs et de ses performances – qui sont de plus en plus convaincantes – le Français profite avant tout de son nouveau statut, qui lui fait se remémorer son premier passage entre 2017 et 2019 avec Boston. Il parle d’une expérience « injuste » qui ne lui avait pas permis de vivre son rêve de NBA à 100%.
« Venir ici cette année, retrouver cet environnement, revivre cette expérience NBA… Je profite vraiment un max. Je suis vraiment fier et content d’être là, donc forcément je n’ai pas envie de repartir, c’est clair. »
Un investissement bientôt rentabilisé ?
Dans un reportage de Stade 2 où il est filmé dans son quotidien à Philadelphie, “l’ours dansant” est montré sous son visage d’homme, heureux du chemin accompli depuis. « Quand je roule dans la ville, j’ai vraiment le sentiment d’être de retour. La NBA, c’est là quoi » dit-il par exemple en voiture. On le voit notamment monter les fameuses “Rocky Steps” de Philadelphie – que Sylvester Stallone gravit dans le film Rocky – et qui symbolisent selon Yabusele son chemin parcouru pendant ces cinq années loin de la NBA, entre la Chine, l’ASVEL et le Real Madrid. Et celui qui reste à parcourir, étant donné son ambition :
« Ça a été 5 ans d’acharnement, de travail, à pousser… Après, ce n’est pas fini. Maintenant que je suis là, je ne me dis pas que ça y est, je suis arrivé en haut donc c’est fini. Là, il faut refaire tous les paliers, et rester là autant que possible. »
Car Yabusele n’a pour l’instant qu’un contrat d’un an au salaire minimum. Pour rentabiliser son investissement financier dû au rachat de son buy-out, celui qui est déjà dans sa 11e saison professionnelle doit décrocher un autre contrat l’été prochain. Et ainsi assurer sa place au long-terme en NBA, même à bientôt 29 ans. Un retour en Europe n’est pour l’instant pas son champ de vision. Ses performances ont d’ailleurs attiré d’autres franchises américaines. Selon les rumeurs, certains contenders seraient intéressés pour l’acquérir à la prochaine trade deadline. Peu d’autres joueurs apportent en effet un tel rendement en coûtant si peu cher. Pas sûr cependant que les Sixers – pour qui il est en cumulé le 5e joueur le plus utilisé et le 4e meilleur marqueur – veuillent le laisser partir. Son coach et ses coéquipiers ne disent que du bien de lui.
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