Gianmarco Pozzecco : « Je suis triste pour mes joueurs qui méritaient de gagner »

Gianmarco Pozzecco : « Je suis triste ce soir. Pas pour moi, car personnellement, je suis très heureux. Mais je suis triste pour mes joueurs qui méritaient de gagner. La Virtus n’a évidemment rien volé mais mon équipe a absolument tout donné sur le terrain. Les efforts consentis ont été incroyables. Ils méritaient de passer une bonne soirée entre eux ou avec leur famille après coup. Je suis très triste car je ne suis arrivé qu’il y a deux jours et je suis encore en train de comprendre quel type d’équipe je vais coacher. Maintenant, je peux vous dire que je suis très content d’être ici. J’ai une entière confiance en mes joueurs, le club est parfaitement organisé, tout le monde a le désir d’accomplir quelque chose de grand. Je suis juste triste car on méritait de passer une bonne soirée, mais non… Il y a quand même de la matière pour avancer : on a vu beaucoup de bons signaux, on s’est passé le ballon, on n’a pas trop dribblé. En première mi-temps, on avait beaucoup d’énergie, la défense a été bonne et on s’est un peu fatigué après la pause. Il faut qu’on gagne en confiance et en alchimie défensive afin d’éviter de gaspiller de l’énergie. Mais malgré cela, on a eu notre chance. On peut jouer du bon basket. Vous m’avez demandé pendant la conférence de presse de jeudi si cette équipe peut être bonne défensivement. Je peux ce soir vous répondre que oui, on peut défendre.

J’ai aimé l’ambiance de l’Astroballe, j’ai eu un bon feeling avec les supporters. C’est différent de l’Italie, où le soutien est surtout articulé par les kops d’ultras. Ici, c’est toute la salle qui pousse. Il y a beaucoup de familles, qui suivent le match avec émotion. Les supporters ont été derrière nous pendant 40 minutes.  Je suis aussi un peu triste pour eux car j’aurais voulu leur apporter ce qu’ils voulaient. Mais on aura le temps de le faire… »

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Joffrey Lauvergne : « C’est dommage mais l’attitude est bonne. Maintenant, j’espère qu’on va la garder et être constant. Sur l’effort et la concentration, c’est ce qui nous manquait. Donc j’espère que ça fera un électrochoc à tout le monde et qu’on est parti comme ça sur une manière stable. L’exubérance de Pozzecco aide-t-elle ? Chaque coach a sa manière de fonctionner et visiblement, c’est la sienne. Moi, je donne sa chance au produit. Mes ambitions restent les mêmes. J’ai envie de prendre du plaisir et de gagner des matchs. Alors je suis au service du coach, et des coachs en général. J’ai eu d’autres entraîneurs qui entretenaient une relation forte avec les joueurs mais d’une manière différente mais d’une manière différente. Après, on sait ce que c’est. Il y a toujours un électrochoc après un changement de coach, j’aimerais juste qu’il perdure. Je ferai de mon mieux pour cela. »