Frédéric Fauthoux : « Nous n’avons pas joué notre basket »
La JL Bourg s’est inclinée 72-81 à Istanbul
Frédéric Fauthoux : « Je suis déçu car nous n’avons pas joué notre basket. On savait que le Besiktas allait être très dur en défense mais on n’a pas su trouver les solutions face à cela. On a perdu beaucoup trop de ballons. En seconde mi-temps, on a abandonné trop de rebonds offensifs. Pour gagner un gros match, ce sont pourtant les bases : contrôler le ballon et contrôler le rebond. On n’a fait aucun des deux. […] C’était une ambiance incroyable pour jouer un match de basket. Pour certains de nos joueurs, c’était la première fois. Peut-être que ça a eu un impact… Maintenant, c’est 1-1 et ce sera un match différent à la maison. »
Dusan Alimpijevic : « C’était l’une des ambiances les plus folles que j’ai vues dans ma vie. Nos supporters voient que mon équipe n’abandonne jamais. Mais je pense que cette ambiance a été plus sujet à pression pour nous que pour eux. Le score à la mi-temps (-4) aurait pu être totalement différent si on avait rentré la moitié de nos shoots ouverts et qu’on n’avait pas perdu tous ces ballons sans opposition… Dans les vestiaires, je leur ai dit que j’étais très fier de notre défense, qu’il fallait juste qu’on se relaxe et qu’on continue de prendre les mêmes tirs ouverts.
Mes joueurs se comportent comme des héros et respectent énormément ce club. Pour vous dire à quel point ils voulaient ce match, Matt Mitchell a pris un doigt dans l’œil hier à l’entraînement. Ce matin, il ne voyait plus que d’un œil. Il aurait dû aller à l’hôpital, il a refusé de le faire et il a dit qu’il jouerait jusqu’à ce qu’il ne voit plus rien. Ce soir, il s’est évanoui sur le terrain. Nous pensons qu’il va bien mais il va passer sa nuit à l’hôpital.
Je ferai tout pour revenir au Sinan Erdem Dome jouer la finale. Maintenant, nous sommes exactement dans ce que nous voulions : on avait envie d’étendre la série jusqu’à un troisième match décisif. Je pense que les Bressans étaient un peu trop à l’aise sur le match aller car ce n’était pas do or die. Maintenant, c’est do or die… Personnellement, j’aime ces matchs-là. Jusque-là, ça s’est toujours plutôt bien passé pour moi. »
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