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Victoire 75-54, la belle constance des Bleues : direction les quarts de finale !

JO de Paris - Après une large victoire contre le Canada en ouverture, l'équipe de France féminine a récidivé face au Nigeria, délivrant le même tarif au Nigeria (75-54). La qualification pour les quarts de finale est déjà dans la poche !
Victoire 75-54, la belle constance des Bleues : direction les quarts de finale !

Gabby Williams, Janelle Salaün et les Bleues ont dominé le Nigeria

Crédit photo : FIBA

« C’est pas vrai ?! » Après une longue célébration dans les tribunes du Stade Pierre-Mauroy, y compris avec son frère Rayan (vêtu d’un maillot équipe de France), Iliana Rupert s’étonne, mi-surprise mi-amusée, en zone mixte lorsqu’on lui apprend que les Bleues l’ont encore emporté 75-54. Soit le même score, au point près, que lundi soir face au Canada en ouverture…

Ce qui représente trois satisfactions : la victoire, forcément, l’écart, pour arracher l’un des deux spots de tête de série en quart de finale (et ainsi éviter Team USA avant une éventuelle finale), et l’étanchéité défensive. Avec seulement 108 points encaissés en 80 minutes, les tricolores s’imposent comme l’équipe référence du tournoi dans le secteur pour l’instant. « Qu’il y ait deux fois d’affilée le même score, c’est assez marquant », reprend la future intérieure de Mersin. « On sait que la défense est notre identité, que c’est ce qui va nous permettre de faire la différence. Le Nigeria est une équipe extrêmement physique, on peut être fières d’avoir su la contenir. »

26 victoires en 27 matchs

La preuve, aussi, que la méthode Jean-Aimé Toupane infuse progressivement au sein du groupe France, plus de deux ans après sa surprenante mise de fonction. Contesté à son arrivée, du fait de son inexpérience absolue dans le basket féminin, le Franco-Sénégalais n’a jamais dévié de sa ligne directrice, exigeant toujours les mêmes choses : de la course, de l’engagement, de l’intensité, de la défense. Et après quelques turbulences, il n’y a désormais plus grand monde pour venir contester que cette philosophie est particulièrement adaptée au groupe en place, jeune et athlétique.

Au-delà des résultats bruts (7 défaites en 12 matchs pour commencer, jusqu’à la Coupe du Monde 2022 ; 26 victoires en 27 rencontres, le seul revers tombant malheureusement lors de l’EuroBasket 2022), c’est surtout le visage affiché par cette équipe de France qui séduit. En tâtonnant certes pendant presque toute la première période (32-30, 18e minute), dominées par séquence au rebond offensif (13 pour le Nigeria), les Bleues ont ensuite proposé une seconde mi-temps de haute volée (1 seul ballon perdu dans le troisième quart-temps, par exemple). Car oui, la défense est performante mais l’attaque n’est pas si mal non plus : 31 paniers marqués, 25 passes décisives, un joli signal de la maturité du collectif. « La mayonnaise prend de plus en plus », se réjouit Jean-Aimé Toupane. Le tout avec des leaders qui répondent présentes…

Johannes – Williams, duo phare

Maladroite en ouverture contre le Canada (7 points à 3/11 et 0 d’évaluation), Marine Johannes a rayonné dans son rôle d’élection libre (15 points, 2 rebonds et 5 passes décisives), sanctionnant à 3-points (5/9 de loin), soit en bout de chaîne, soit de sa propre initiative. Et pour cause, elle a « carte verte (sic) pour shooter autant qu’elle veut » selon Jean-Aimé Toupane. « C’est son point fort, on serait stupide de ne pas l’encourager à le faire. » Et il y a l’infatigable Gabby Williams, à créditer de la troisième meilleure performance de l’histoire aux interceptions (6 ballons volés), à égalité, parmi une multitude de joueuses, avec… elle-même (contre Team USA en 2021). Si elle avait joué 40 minutes, la Franco-Américaine aurait pu s’approcher d’un invraisemblable quadruple-double : 14 points à 7/10, 5 rebonds, 7 passes décisives et 6 interceptions. Inarrêtable sur son premier pas, l’ailière aux 45 sélections dégage une impression inouïe de puissance. « Elles a des qualités athlétiques qu’elle insuffle ensuite à toute l’équipe », apprécie Alexia Chery. « On sait qu’elle peut prendre la balle dans les mains d’une joueuse et finir très haut. Ça nous donne envie à toutes de monter. » Pour l’instant, elles montent déjà toutes dans le quart. Et c’est une première étape.

À Villeneuve-d’Ascq,

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fussoire38
En fait, elles jouent comme on aimerait que les garçons jouent: de la défense, interceptions, jeu rapide.. Pourquoi cela ne fonctionne pas avec Collet ?
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samuel92
Parce que les filles sont soit à leur top soit des jeunes très prometteuses. Chez les garçons, bcp de joueurs sont soit en fin de carrière soit en manque de temps de jeu.
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ryosanada
Chez les garçons, jouer dur en défense avec beaucoup d'intensité, défendre haut, relance, jeu rapide, beaucoup de tirs en première intention, c'est un peu le jeu de toutes les équipes. Regardez le Japon, l'Allemagne et même le Brésil dans la poule des Bleus. Le pari je pense de Vincent Collet c'est de faire comme face à Team USA à Tokyo en jouant un basket plus lent, sur demi-terrain, en diminuant le nombre de possessions et en cassant le rythme de l'adversaire et en comptant sur la défense et la force intérieure sur demi-terrain pour appuyer où ca fait mal. J'imagine que VC se dit que ca ne sert à rien de jouer le jeu de l'adversaire. Et d'ailleurs on a vu pourquoi contre le Brésil et le Japon. D'un coté contre le Brésil, après le 27-15 des 12 premières minutes, les Bleus ont su imposer leur rythme et casser celui du Brésil. Contre le Japon, ils sont partis dans du concours de shoot et ont fait le jeu du Japon. Le Japon n'attendait que ca que le match se joue à 100 à l'heure. Je peux me tromper dans les grandes largeurs mais je pense que c'est l'idée du staff. Pour les filles c'est différent parce qu'il y'a vraiment une différence physique et athlétique entre les Bleus et les autres équipes et elles ont un banc très profond au contraire du Nigéria par exemple. Le projet de Toupane a plus de chance de fonctionner chez les Filles je pense. Après une fois que j'ai dit ca, ca fait 3 ans que VC n'arrive pas à faire bien jouer l'équipe en attaque. C'était le nawak en fin de quatrième quart-temps avant le shoot de Matthew Strazel. Et pourtant il y'a Pascal Donnadieu et Kenny Atkinson sur le banc qui font bien jouer leurs équipes respectives. Pendant ce temps Toupane qui est arrivé pour la Coupe du Monde 2022 a réussi à donner une vraie identité de jeu à son équipe et la bonne compte tenu de son effectif et l'adversité. Et ca marche.
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leon_21
Toupane a fait ce que Collet n'a jamais fait, il fait des choix forts et semble les assumer. Il a proposé un plan de jeu à son arrivée, et au fur et à mesure, en écartant des joueuses n'adhérant au projet, en refusant des "passes droits" pour certaines. Maintenant, il se retrouve avec un groupe qui semble parfaitement en place. Il y a une hiérarchie, chacune connait son rôle et sait ce qu'elle peut apporter. J'étais plutôt sceptique a son arrivée, mais je dois admettre que lui et son staff font un excellent travail. On peut en dire autant pour leur homologues de l'équipe masculine de 5x5.
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ryosanada
Les Filles sont très fortes avec un gros banc et elles sont bien coachées. Le Nigéria m'inquiétait un peu parce que c'est une équipe, on l'a vu contre l'Australie qui avait du répondant sur les points forts des Bleus à savoir, la défense très haute, le physique, l'intensité et les courses. Et ben, les Bleues n'ont jamais vraiment été inquiétées. Equipe très constante et dure en défense.
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verdun
Belle équipe agréable à voir jouer. Et Mr Toupane est un excellent entraîneur qui fait les bons choix. Allez, une finale de JO.
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