Les Bleus battent l’Iran : bientôt la fin du calvaire…
Au moins savait-on à quoi s’attendre. C’est à dire pas grand chose… Un France – Iran pour terminer au mieux 17e d’une Coupe du Monde, qui avait sérieusement envie d’être là ? Pas grand monde dans le public déjà, avec une Indonesia Arena bien clairsemée. Ni chez les médias, avec quelques journalistes repartis en France et une tribune de presse incroyablement vide. Mais cette fois, les absents ont eu raison ! Ils ont évité de s’infliger un match d’un ennui profond, sans aucun enjeu pour les Bleus, avec un niveau de jeu parfois douteux, et un décorum d’une tristesse folle. Bref, pas vraiment tous les ingrédients d’une soirée réussie…
Le retour de Gobert
Pourtant, dans ce marasme, une fois passé un premier quart-temps désastreux (9-12, 10e minute), les tricolores ont fait le boulot (82-55, score final). « On a joué collectivement, on a montré de l’engagement, on essaye juste de prendre du plaisir », synthétisait un Élie Okobo toujours aussi expéditif en conférence de presse. Sur la lancée de sa fin de match aboutie contre le Liban, le Monégasque a débloqué la situation en empilant les paniers sur isolation, avec 13 points dans le deuxième quart-temps. « Offensivement, on était en manque de confiance au début », relatait Vincent Collet. « On ressentait encore les symptômes de nos derniers matchs. Mais après quelques minutes, nos rotations nous ont donné de l’énergie et on a creusé l’écart. »
Soit la confirmation du retour des sourires dans le camp France, même chez Rudy Gobert (9 points à 4/6, 9 rebonds et 4 contres pour 21 d’évaluation en 21 minutes), le grand absent de mardi face au Liban. Touché à la cheville, le pivot de Minnesota n’avait pas joué, en partie à cause de la pression exercée par les Timberwolves, suscitant une pointe de ressentiment chez certains de ses coéquipiers. En dominant la faible raquette iranienne, amputée de sa légende Hamed Haddadi, le Picard a prouvé qu’il demeurait investi dans la mission / maison bleue. « J’ai essayé d’être moi, tout simplement », balayait-il. « Peu importe l’enjeu, je voulais dominer. Quand je suis sur un terrain, mon but est d’être un leader. Mes coéquipiers attendent de moi que je sois ce joueur. Le reste vient derrière mais c’est important en tant que leader de montrer que je prends du plaisir et que je suis là pour mes coéquipiers. » À ses côtés, alors qu’il va devoir se faire opérer des dents de sagesse, Moustapha Fall en a également profité pour retrouver les parquets (4 points à 2/3, 5 rebonds et 2 passes décisives en 19 minutes). Que dire d’autre ? Pas grand chose. Si ce n’est qu’il ne reste plus qu’un match. Allez, c’est bientôt fini…
À Jakarta,
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