Fos confirme l’arrivée de R.J. Nembhard : « Il va apporter du liant à notre jeu offensif »
Pourquoi avoir choisi R.J. Nembhard, a-t-on demandé à Rémy Valin ? « Vous savez très bien pourquoi », en a-t-il rigolé. Donc on donnera la réponse à sa place : parce qu’il est le seul qui a accepté de venir. Bel et bien embauché par le club méridional, comme annoncé, le Texan n’est clairement pas le premier choix des BYers, qui ont essuyé de multiples refus depuis le départ de Gabe DeVoe, mais pas non plus une option inintéressante. Sa saison à 22 points de moyenne en G-League prouve que le joueur a du talent. Reste à s’adapter à l’Europe, ce qu’il n’a pas su faire en Italie le mois dernier. De quoi rappeler la situation de Deishuan Booker l’année dernière, en échec au Mans avant de venir sauver la saison fosséenne.
« Ça fait trois semaines que je travaille jusqu’à 2h du matin sur des dossiers improbables », relate Rémy Valin. « On me dit : « Oui coach, je te renvoie le contrat » et finalement, rien. L’opportunité Nembhard s’est présentée avec son départ de Reggio d’Emilia. C’était un joueur que j’avais déjà vu, mais qui était trop cher, encore au départ de la saison. Il était à 450 000 dollars en two-way contract avec Cleveland. Avec sa très grosse saison en G-League, il était sur un autre marché, comme le prouve sa signature à Reggio Emilia (club de Champions League). Mais il n’a pas eu le temps de s’exprimer en Italie. C’est un joueur qui a du ball-handling, qui peut jouer 2 et 1, qui est grand, qui est athlétique. Il peut créer, scorer, débloquer des situations. Il est jeune mais cela ne va pas nous changer, il doit jouer libéré comme le petit Demahis le fait. Son arrivée va apporter du liant à notre jeu offensif. »
Sera-ce le seul changement entrepris par Fos-Provence, lanterne rouge victime d’une nouvelle défaite déchirante ce mercredi (82-83 contre les Mets), à neuf jours d’un match absolument capital contre l’ADA Blois, l’autre relégable ? La galère vécue pour remplacer DeVoe n’incitera peut-être à enclencher un autre mouvement mais à force d’enchaîner les prestations anonymes (3,8 points à 22% sur les cinq derniers matchs), Trevon Scott est de moins en moins légitime dans cet effectif. « Entre ce que l’on veut et ce que l’on peut », évacue Rémy Valin. « Pour l’instant, il n’y a rien d’autre. »
À Marseille,
Commentaires