Fin de saison pour Alexandre Sarr, à 3 mois de la Draft
Les Perth Wildcats d’Alexandre Sarr n’auront pas réussi à se qualifier en finale des playoffs
Alexandre Sarr (2,16 m, 18 ans) ne jouera pas la grande finale de NBL. Après avoir terminé deuxièmes de la saison régulière, ses Perth Wildcats ont été éliminés d’entrée en demi-finales, où ils étaient qualifiés d’office. Ils ont perdu ce mercredi 13 mars le Match 3 décisif à domicile face aux Tasmania JackJumpers (84-100), troisièmes du classement. Ces derniers joueront la série pour le titre contre les leaders, Melbourne United. Alexandre Sarr, comme lors de la l’ensemble de la saison, a eu un rôle limité sur cette série avec 18 minutes de moyenne, dans l’ombre du pivot titulaire Keanu Pinder. Il n’a pas réussi à emmener ses coéquipiers avec son énergie et sa présence défensive, lui qui a claqué 8 contres en 3 matchs. Il termine avec 9 points, 3 rebonds, 1 interception et aussi le pire plus/minus cumulé des Wildcats (-28). Même s’il n’a pas grand chose à se reprocher au titre individuel, le fit avec ses coéquipiers n’a pas fonctionné.
Alex Sarr put a lid on the rim in Game Two of the NBL semifinals for Perth, showing his outstanding mobility and timing defensively. Blocked at least 6 shots in 21 minutes (credited with 4), and made plays off his energy and passing ability. pic.twitter.com/QMwYJcmfTO
— Jonathan Givony (@DraftExpress) March 12, 2024
Sarr termine donc sa première saison professionnelle avec des statistiques moyennes de 9,4 points à 59,8% aux tirs (dont 28,6% à 3-points), 4,3 rebonds, 0,9 passe décisive, 0,4 interception et 1,5 contre, playoffs compris. En comparaison avec les autres français passés par la NBL, il se place devant Ousmane Dieng (8,9 points de moyenne) et Rayan Rupert (6,6 points). Mais derrière Hugo Besson (13,9 points), qui était plus âgé de deux ans quand il jouait en NBL. Sa saison aura été tronquée par sa blessure à la hanche, qui l’a éloigné des parquets pendant un mois. Mais surtout par la présence d’un pivot indéboulonnable devant lui dans la rotation, qui a entravé sa progression. Le Français n’a pas été titularisé une seule fois cette saison.
Futur top pick de draft ?
Malgré tout, Sarr est toujours très bien vu par les scouts et observateurs de NBA en vue de la Draft. À trois mois de celle-ci (le 26 juin), il figure sur le podium de la quasi-intégralité des mock drafts, avec une cote qui a grimpé en flèche lors de sa tournée à Las Vegas en septembre. Certaines le placent même en première position, comme Bleacher Report ou Sports Illustrated. Mais ces prédictions doivent être prises avec des pincettes tant que saison du championnat universitaire américain (NCAA) est encore en cours. La March Madness, qui rebat généralement les cartes pour la Draft, va débuter le mardi 19 mars prochain. Les prospects américains qui brillent dans cet environnement vont marquer des points, et sûrement monter dans les mock drafts. Sarr, lui, ne devrait plus rejouer d’ici à la Draft et ne peut donc plus influer les avis, si ce n’est lors des innombrables workouts qu’il ne manquera pas d’enchaîner. Sauf s’il signe dans un autre club en attendant, ce qui est hautement improbable et n’a jamais été fait par ses compatriotes auparavant. Il va maintenant repartir à l’entraînement et continuer à travailler individuellement, en vue de préparer son jeu à la NBA.
In scouting, we never want to get "too high or too low" from a small stretch of performances.
But hard to not try to remind yourself of what Alexandre Sarr looked like in the beginning of the year against the Ignite when things were cooking.
Fun two-way upside with great size +… pic.twitter.com/pAOjBygkq3
— Tyler Rucker (@tyler_rucker) March 8, 2024
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